Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Metz, et ça repart ?

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Par athor
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En perte de vitesse depuis plusieurs semaines, à l'inverse de son adversaire du soir, le Racing tentera de remporter le fameux derby mosello-alsacien pour repartir sur de bonnes bases.

Coup de pompe
L'excellent début de saison, qui avait vu le Racing engranger 11 points durant les 7 journées du mois d'août, est bel et bien terminé. Un retour à l'ordinaire qui ferait plus penser à une sérieuse baisse de régime. En effet, les Strasbourgeois ne gagnent plus depuis 4 rencontres (5 en comptant le "match" de Coupe de la Ligue contre Amiens), n'ont plus marqué depuis 476 minutes soit près de 8 heures de stérilité offensive.
Au classement les conséquences ne sont pas encore fâcheuses, mais si cette triste série venait à perdurer, l'inquiétude commencerait à gagner les abords du stade de la Meinau. D'où l'importance de ce match à Metz. Au delà de l'aspect toujours fort de la suprématie régionale, qui accompagne chacun de ces derby, ce sera donc l'occasion de repartir sur un bon pied afin de se rapprocher le plus vite possible de cette fameuse barre des 42 points, traditionnellement synonyme de maintien en L1. Un objectif que Jean-Marc Furlan ne perd pas de vue : « L'objectif est de ne pas finir dans les trois derniers. C'est la seule chose qui me préoccupe. »
En cas de succès en terre lorraine, un tiers du chemin serait déjà accompli. Mais les statistiques sont loin d'être en faveur du Racing : en 47 rencontres, il n'enregistre en effet que 4 petites victoires (la dernière remonte déjà à 24 ans !) contre 29 pour Metz.
Pour inverser cette tendance, il faudra donc que l'attaque alsacienne, emmenée par Renteria, Mouloungui and co se réveille. D'autant que la dernière sortie messine à Saint-Symphorien s'est rapidement transformé en journée portes ouvertes (5 buts encaissés contre Lyon). Les Strasbourgeois seraient donc bien inspirés de prendre les trois points, face à un concurrent direct, qui plus est un rival, surtout avant de rencontrer Bordeaux, Lille, Paris et Monaco successivement dans les prochaines semaines.

Le maintien, il en est également question du côté messin. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que les Lorrains ont connu un début de saison bien difficile : 2 petits points pris en 8 journées et 13 buts encaissés, dont 5 à domicile face à Lyon. Difficile à digérer pour le champion de L2 en titre. Mais une embellie semble être apparue il y a quinze jours : à Caen, les hommes de Francis de Taddéo parvinrent enfin à arracher un premier succès qui n'a pas pour autant enlevé leur lanterne rouge. Toutefois, cette confiance acquise en même temps que ces trois points semble avoir fait du bien, puisque Metz a confirmé en éliminant le tenant du titre, Bordeaux, en Coupe de la Ligue.
Entre un Racing plutôt pâle ces dernières semaines et un FCM qui semble revenir dans le coup, l'avantage de forme devrait donc revenir aux locaux, même si, après une coupure d'une dizaine de jours, les cartes pourraient être redistribuées...

Johansen titulaire
Privé de Lacour et d'Abou, tous deux suspendus, ainsi que d'Abdessadki qui souffre toujours de sa lésion au mollet, Jean-Marc Furlan a choisi de rester fidèle à sa ligne de conduite dans la constitution de son groupe. Ainsi, les habitués sont toujours présents et l'équipe alignée devrait sans surprise rester dans la continuité des dernières sorties, avec un retour au 4-2-3-1.
Seul changement notable, la présence de Pascal Johansen, excellent aux entraînements aux dires du manager alsacien, dans le rôle de meneur de jeu. Pour un joueur souvent décrié et qui laisse perplexe bon nombre d'observateurs, il s'agira là de sortir le grand jeu pour (enfin) convaincre et gagner une place de joueur clé dans l'effectif strasbourgeois.

Equipe


Quelques soucis d'effectif également pour Francis de Taddéo, puisque l'entraîneur messin est privé de plusieurs éléments clés avec l'ancien DJ strasbourgeois Jeff Strasser, Renouard, Cardy ou encore Cissé. Résultat, les Lorrains devraient sans doute abandonner leur 5-4-1 frileux pour adopter un 4-4-2 plus joueur. Quelques incertitudes demeurent toutefois, notamment dans le secteur offensif. En effet, le jeune prodige Miralem Pjanic, 17 ans et déjà suivi par l'Inter de Milan, postule à une place de milieu offensif mais devrait plus probablement jouer le rôle de joker de fin de match. Autre point d'interrogation, l'attaque des grenats où Effa, N'Diaye, Aguirre et Gueye (annoncé sur le départ en Angleterre) luttent pour deux places. Les deux premiers cités devraient logiquement débuter la rencontre.

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athor

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