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- Avant-match
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- Par chris68
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L'état d'urgence est déclaré. Les joueurs strasbourgeois n'ont plus d'excuses possibles, ils se doivent de faire un résultat samedi d'autant qu'ils jouent à domicile. Mais ils devront affronter la pression du résultat et surtout celle du public...
Une semaine riche en discours, un public remonté et un Racing plus que jamais sous pression. Voilà le contexte dans lequel les joueurs strasbourgeois vont accueillir Lens et espérer retrouver le goût de la victoire dans une Meinau privée de succès depuis 8 mois...
L'attente du public
On pensait que cela ne se produirait plus avant longtemps. Et pourtant, la Meinau grondera bien samedi soir, renouant avec les vieilles habitudes. Du moins au début. Les supporters ont prévenu direction et joueurs : il y aura protestation. La reconquête du public est maintenant devenue douce utopie et peut même être reléguée aux soucis secondaires au vu des problèmes actuels. Il ne faut donc pas s'attendre à une affluence colossale aux guichets de la Meinau samedi soir... Mais le maigre public qui fera le déplacement sera très remonté et n'hésitera pas à recourir à sa fougue protestataire si la tournure des évènements l'invite à le faire... Les joueurs sont donc avertis et savent ce qui risque de leur arriver si l'idée leur venait de prolonger la seconde mi-temps qu'ils ont offert à Monaco.
Opération « prise de conscience »
Ce qui, semble-t-il n'est pas prêt d'arriver. C'est en tout cas se qui se dit sur les bords de l'Ill depuis une semaine. En effet, on connaissait « l'opération commando », voici « l'opération prise de conscience ». Les déclarations se sont succédées ces derniers jours et nos joueurs ont, à en croire leurs propos, retenu la leçon. Kombouaré n'hésite pas à qualifier cette semaine comme « la plus importante du club » tandis que Salim Arrache répond aux protestations survenues à Monaco. Plusieurs initiatives ont été prises à la Meinau. Ainsi, mise au vert et entraînement à huis clos sont au programme. Marc Keller a convoqué les cadres de l'équipe pour leur rappeler leur devoir, pendant que Kombouaré affiche le classement du Racing dans les vestiaires... Bref, l'heure est au sermons et à la remise en question. Il était temps. Mais tout cela peut-il vraiment changer quelque chose ?
Ce qu'on peut espérer
Le classement. Parlons en justement. Le Racing est 18ème avec ses deux malheureux points, déjà distancé par les équipes de milieu de tableau. Tout juste peut-il se vanter d'être en compagnie d'un PSG en crise et de Nantes... Pour décoller, il faut un match déclic. Si il n'a pas eu lieu à Monaco, il pourrait très bien se faire à domicile avec son public mais toujours face à un gros calibre qu'est le Lens de cette saison. Pour cela, il faut espérer que les joueurs aient pris « conscience » qu'un match ne dure pas 45 mais 90 minutes. Qu'en essayant de construire le jeu et en étant un peu plus motivé (euphémisme) le Racing peut très bien décrocher le nul ou une victoire et commencer à remonter la pente. Une nouvelle défaite pourrait avoir deux grosses conséquences : la première, si les joueurs reproduisent un non match, est la plus redoutée. Elle inviterait à des changements majeurs, la place de Kombouaré deviendrait sérieusement bancale et on verrait mal les joueurs se ressaisir lors des deux déplacements suivants. La situation du Racing deviendrait alors de plus en plus instable et l'état de crise serait sans doute déclaré. Paradoxalement, la seconde hypothèse serait porteuse d'espoir. Si un Racing totalement métamorphosé et conquérant venait à perdre, en montrant un visage semblable à la première mi-temps à Monaco, les joueurs seraient sur la bonne voie. Les bases seraient retrouvées. Ce serait déjà ça. Malheureusement, dans les deux cas, Strasbourg aurait de grandes chances de se retrouver à la dernière place du classement...
L'adversaire
Les Lensois, eux, seront bien plus libérés profitant d'un bon début de saison. En effet, les hommes de Joël Muller enregistraient avant la 4ème journée deux victoires et deux nuls. Ils ont ainsi étriller St-Etienne 3-0 avant de battre Istres 2-0 et décrocher le nul face à Monaco 1-1. Mais leur première défaite face à ces décidément surprenants Normands de Caen marque un coup d'arrêt et les Nordistes pourraient très bien se mettre à douter si ils étaient malmenés par Strasbourg. Lens, qui reste sur plusieurs saisons plutôt ratées a la ferme intention de jouer les troubles fête cette saison pour au moins figurer dans le gotha des Européens. Actuellement 8ème à égalité de points avec Bordeaux, les Lensois ont l'occasion en cas de victoire de gagner le haut du classement alors qu'une défaite les plongerait plus sérieusement dans le doute.
Le Racing est maintenant au coeur de ce mois de Septembre tant redouté. Plus de calculs possibles, place à l'action et au déclic avant qu'il ne soit trop tard...
L'attente du public
On pensait que cela ne se produirait plus avant longtemps. Et pourtant, la Meinau grondera bien samedi soir, renouant avec les vieilles habitudes. Du moins au début. Les supporters ont prévenu direction et joueurs : il y aura protestation. La reconquête du public est maintenant devenue douce utopie et peut même être reléguée aux soucis secondaires au vu des problèmes actuels. Il ne faut donc pas s'attendre à une affluence colossale aux guichets de la Meinau samedi soir... Mais le maigre public qui fera le déplacement sera très remonté et n'hésitera pas à recourir à sa fougue protestataire si la tournure des évènements l'invite à le faire... Les joueurs sont donc avertis et savent ce qui risque de leur arriver si l'idée leur venait de prolonger la seconde mi-temps qu'ils ont offert à Monaco.
Opération « prise de conscience »
Ce qui, semble-t-il n'est pas prêt d'arriver. C'est en tout cas se qui se dit sur les bords de l'Ill depuis une semaine. En effet, on connaissait « l'opération commando », voici « l'opération prise de conscience ». Les déclarations se sont succédées ces derniers jours et nos joueurs ont, à en croire leurs propos, retenu la leçon. Kombouaré n'hésite pas à qualifier cette semaine comme « la plus importante du club » tandis que Salim Arrache répond aux protestations survenues à Monaco. Plusieurs initiatives ont été prises à la Meinau. Ainsi, mise au vert et entraînement à huis clos sont au programme. Marc Keller a convoqué les cadres de l'équipe pour leur rappeler leur devoir, pendant que Kombouaré affiche le classement du Racing dans les vestiaires... Bref, l'heure est au sermons et à la remise en question. Il était temps. Mais tout cela peut-il vraiment changer quelque chose ?
Ce qu'on peut espérer
Le classement. Parlons en justement. Le Racing est 18ème avec ses deux malheureux points, déjà distancé par les équipes de milieu de tableau. Tout juste peut-il se vanter d'être en compagnie d'un PSG en crise et de Nantes... Pour décoller, il faut un match déclic. Si il n'a pas eu lieu à Monaco, il pourrait très bien se faire à domicile avec son public mais toujours face à un gros calibre qu'est le Lens de cette saison. Pour cela, il faut espérer que les joueurs aient pris « conscience » qu'un match ne dure pas 45 mais 90 minutes. Qu'en essayant de construire le jeu et en étant un peu plus motivé (euphémisme) le Racing peut très bien décrocher le nul ou une victoire et commencer à remonter la pente. Une nouvelle défaite pourrait avoir deux grosses conséquences : la première, si les joueurs reproduisent un non match, est la plus redoutée. Elle inviterait à des changements majeurs, la place de Kombouaré deviendrait sérieusement bancale et on verrait mal les joueurs se ressaisir lors des deux déplacements suivants. La situation du Racing deviendrait alors de plus en plus instable et l'état de crise serait sans doute déclaré. Paradoxalement, la seconde hypothèse serait porteuse d'espoir. Si un Racing totalement métamorphosé et conquérant venait à perdre, en montrant un visage semblable à la première mi-temps à Monaco, les joueurs seraient sur la bonne voie. Les bases seraient retrouvées. Ce serait déjà ça. Malheureusement, dans les deux cas, Strasbourg aurait de grandes chances de se retrouver à la dernière place du classement...
L'adversaire
Les Lensois, eux, seront bien plus libérés profitant d'un bon début de saison. En effet, les hommes de Joël Muller enregistraient avant la 4ème journée deux victoires et deux nuls. Ils ont ainsi étriller St-Etienne 3-0 avant de battre Istres 2-0 et décrocher le nul face à Monaco 1-1. Mais leur première défaite face à ces décidément surprenants Normands de Caen marque un coup d'arrêt et les Nordistes pourraient très bien se mettre à douter si ils étaient malmenés par Strasbourg. Lens, qui reste sur plusieurs saisons plutôt ratées a la ferme intention de jouer les troubles fête cette saison pour au moins figurer dans le gotha des Européens. Actuellement 8ème à égalité de points avec Bordeaux, les Lensois ont l'occasion en cas de victoire de gagner le haut du classement alors qu'une défaite les plongerait plus sérieusement dans le doute.
Le Racing est maintenant au coeur de ce mois de Septembre tant redouté. Plus de calculs possibles, place à l'action et au déclic avant qu'il ne soit trop tard...
