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- Après-match
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- Par aragon
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S'il y a un secteur de jeu qui a besoin d'être rassuré, au Racing, c'est bien la défense. Cela tombe bien, rassurant, c'est un des adjectifs qui caractérise le mieux le remplaçant de luxe qu'est Stéphane Cassard...
Le poste de gardien de but au Racing semble maudit depuis Vencel, au point de presque faire oublier la fameuse « malédiction du n°9 ».
Debés, Chilavert, Eggiman, Fernandez, Bonis, Dutruel et maintenant Vercoutre : de blessures en contre-performances, de problèmes de contrat en problèmes d'état de forme, il fallait du courage et une bonne dose de confiance à Stéphane Cassard pour assurer l'intérim de son jeune ex-compère de Montpellier.
Après un match à Monaco où il a réussi à tirer son épingle du jeu, malgré une performance d'ensemble de l'équipe pour le moins décevante, on attendait l'ex-Sochalien au tournant de la Meinau.
Auteur d'une intervention décisive et de haut niveau sur le très remuant Utaka dés le début du match contre Lens, il a rassuré tout le monde d'entrée.
Mais était-on vraiment inquiet ? Le professionnalisme de Cassard est à mettre en exemple. Il affirme progresser encore à l'entraînement avec Philippe Sence (à bientôt 32 ans), fait office de « grand frère » depuis son arrivée. Une arrivée en Alsace plusieurs fois programmée, preuve de sa vrai envie de rejoindre le club strasbourgeois.
La suite de son match sera à la hauteur de cette bonne entame. Il est certes battu sur une tête de Cousin (ou il plonge bien, mais la tête puissante et bien placée du Lensois ne lui laisse guère de chance) et en fin de match, ou toute l'arrière garde bleue est prise à revers par Carrière.
Il n'est pas coupable sur ces deux buts, tout au plus victime. Victime des errements de sa défense, encore trop nombreux, ou du talent des attaquants lensois. Et comme il a fait preuve d'autorité et de sûreté par ailleurs, on peut le créditer d'un vrai bon match.
On peut aussi, en faisant la fine bouche, regretter qu'il n'ait pas mieux commandé sa défense sur les deux égalisations.
Néanmoins, il a réussi son entrée à la Meinau, et personne ne peut lui reprocher les deux points perdus... on aurait même tendance à lui attribuer une bonne partie du mérite de celui gagné.
Dés mercredi, à Caen, où le Racing a régulièrement pris des « déculottées » par le passé, et le samedi suivant, face à Pauleta et consorts au Parc des Princes, pour Stéphane Cassard le temps de la confirmation sera là, ou le Racing trépassera. La confiance est de mise, pour lui en tout cas... puisse toute l'équipe inspirer la même.
Avec le retour de Rémy Vercoutre programmé vers le début du mois d'octobre, le Racing se retrouvera avec deux gardiens d'un excellent niveau. Dans cette saison de toutes les incertitudes, c'est toujours ça de pris...
Debés, Chilavert, Eggiman, Fernandez, Bonis, Dutruel et maintenant Vercoutre : de blessures en contre-performances, de problèmes de contrat en problèmes d'état de forme, il fallait du courage et une bonne dose de confiance à Stéphane Cassard pour assurer l'intérim de son jeune ex-compère de Montpellier.
Après un match à Monaco où il a réussi à tirer son épingle du jeu, malgré une performance d'ensemble de l'équipe pour le moins décevante, on attendait l'ex-Sochalien au tournant de la Meinau.
Auteur d'une intervention décisive et de haut niveau sur le très remuant Utaka dés le début du match contre Lens, il a rassuré tout le monde d'entrée.
Mais était-on vraiment inquiet ? Le professionnalisme de Cassard est à mettre en exemple. Il affirme progresser encore à l'entraînement avec Philippe Sence (à bientôt 32 ans), fait office de « grand frère » depuis son arrivée. Une arrivée en Alsace plusieurs fois programmée, preuve de sa vrai envie de rejoindre le club strasbourgeois.
La suite de son match sera à la hauteur de cette bonne entame. Il est certes battu sur une tête de Cousin (ou il plonge bien, mais la tête puissante et bien placée du Lensois ne lui laisse guère de chance) et en fin de match, ou toute l'arrière garde bleue est prise à revers par Carrière.
Il n'est pas coupable sur ces deux buts, tout au plus victime. Victime des errements de sa défense, encore trop nombreux, ou du talent des attaquants lensois. Et comme il a fait preuve d'autorité et de sûreté par ailleurs, on peut le créditer d'un vrai bon match.
On peut aussi, en faisant la fine bouche, regretter qu'il n'ait pas mieux commandé sa défense sur les deux égalisations.
Néanmoins, il a réussi son entrée à la Meinau, et personne ne peut lui reprocher les deux points perdus... on aurait même tendance à lui attribuer une bonne partie du mérite de celui gagné.
Dés mercredi, à Caen, où le Racing a régulièrement pris des « déculottées » par le passé, et le samedi suivant, face à Pauleta et consorts au Parc des Princes, pour Stéphane Cassard le temps de la confirmation sera là, ou le Racing trépassera. La confiance est de mise, pour lui en tout cas... puisse toute l'équipe inspirer la même.
Avec le retour de Rémy Vercoutre programmé vers le début du mois d'octobre, le Racing se retrouvera avec deux gardiens d'un excellent niveau. Dans cette saison de toutes les incertitudes, c'est toujours ça de pris...
