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La course à l'échalote : serait-ce Cassard ? Serait-ce Traoré ? Eh non, le discret Guillaume Lacour domine tout ce mois-ci, même l'impitoyable baromètre du stub !
Si le football est un sport collectif, à l'heure des médailles individuelles, ce seront encore et toujours les buteurs et les divas que l'on sert les premiers. Une course de dupes qui interdit à jamais l'espoir du Ballon d'Or à Paolo Maldini ou Haikel Gmandia.
Et sur Guillaume Lacour, on aura tout entendu : gabarit risible, frappe de lutin (ha !), fidélité au club qui confine à une vertu suspecte. Quant au reste : on ne lui compte aucun bras d'honneur au public, ses passages sur le banc ou en CFA sont infiniment peu médiatisés, aucun entraîneur ne s'est jamais épanché sur une maturité longue à se dessiner. Au chapitre des vices remarquables, tout au plus entend on qu'il peut parfois prendre un troisième cachou après sa verveine de 20h30, mais c'est tout.
Mais cette récompense est la conséquence, bien sûr, d'un match contre Troyes riche en symboles : son 200ème match au Racing (ou 201ème, les comptes sont aussi discutés que pour les voix de la Floride en 2000 ou les buts de Romario), un doublé splendide, une place raffermie sur le podium. Pour une fois, et si l'exercice du baromètre peut être difficile, même les auditeurs des radios les plus insupportables auront compris l'essentiel de ce scénario fou et la portée mondiale de l'évènement.
On en oublierait que, les mois comptant parfois plusieurs jours, il aura encore fallu pointer régulièrement aux premières places avec son complice Cohade pour décrocher le trophée. Il aura fallu que le vieux chêne Stéphane Cassard diffère sa participation au printemps du Racing. Il aura aussi fallu enfin passer d'une courte tête devant les nombreux autres buteurs de ce mois Kandia Traoré, James Fanchone, Renaud Cohade sur penaltys), une tête qu'on imagine souriant humblement, toute occupée à rester bien-bien-concentrée et l'important c'est les trois points.
Ce mois aura donc été celui de la Justice, car alors même qu'il voit récompensé le porteur d'eau, le Racing est à une place au-dessous de laquelle il a rarement déchu, aux portes de la ligue des champions; et enfin, le pouvoir des magnétiseurs trouve sa plus éclatante preuve expérimentale. Le lauréat recevra son propre poids en or à l'adresse qu'il indiquera à lepatron, un prix de 47 kgs tout de même financé par de la pub sur le forum et la vente du calendrier nu de radiostub.
Et sur Guillaume Lacour, on aura tout entendu : gabarit risible, frappe de lutin (ha !), fidélité au club qui confine à une vertu suspecte. Quant au reste : on ne lui compte aucun bras d'honneur au public, ses passages sur le banc ou en CFA sont infiniment peu médiatisés, aucun entraîneur ne s'est jamais épanché sur une maturité longue à se dessiner. Au chapitre des vices remarquables, tout au plus entend on qu'il peut parfois prendre un troisième cachou après sa verveine de 20h30, mais c'est tout.
Mais cette récompense est la conséquence, bien sûr, d'un match contre Troyes riche en symboles : son 200ème match au Racing (ou 201ème, les comptes sont aussi discutés que pour les voix de la Floride en 2000 ou les buts de Romario), un doublé splendide, une place raffermie sur le podium. Pour une fois, et si l'exercice du baromètre peut être difficile, même les auditeurs des radios les plus insupportables auront compris l'essentiel de ce scénario fou et la portée mondiale de l'évènement.
On en oublierait que, les mois comptant parfois plusieurs jours, il aura encore fallu pointer régulièrement aux premières places avec son complice Cohade pour décrocher le trophée. Il aura fallu que le vieux chêne Stéphane Cassard diffère sa participation au printemps du Racing. Il aura aussi fallu enfin passer d'une courte tête devant les nombreux autres buteurs de ce mois Kandia Traoré, James Fanchone, Renaud Cohade sur penaltys), une tête qu'on imagine souriant humblement, toute occupée à rester bien-bien-concentrée et l'important c'est les trois points.
Ce mois aura donc été celui de la Justice, car alors même qu'il voit récompensé le porteur d'eau, le Racing est à une place au-dessous de laquelle il a rarement déchu, aux portes de la ligue des champions; et enfin, le pouvoir des magnétiseurs trouve sa plus éclatante preuve expérimentale. Le lauréat recevra son propre poids en or à l'adresse qu'il indiquera à lepatron, un prix de 47 kgs tout de même financé par de la pub sur le forum et la vente du calendrier nu de radiostub.
