Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Ajaccio - RCS, le jeu et les joueurs

Note
0.0 / 5 (0 note)
Date
Catégorie
Après-match
Lectures
Lu 1.255 fois
Auteur(s)
Par aragon
Commentaires
0 comm.
100-0135E413.jpg
Yves Deroff, exclu avec Kombouaré, est l'homme du match © Karim Chergui

Le Racing, dans des conditions difficiles, a livré collectivement son match le plus solide de la saison. La patte Duguépéroux se fait sentir. Dommage, quelques individualités encore à la traîne coûtent deux points...

Stéphane Cassard : Du courage à revendre, dans sa surface de réparation digne d'une rizière sous la mousson... Il fit preuve d'opportunisme dans ses sorties et ses prises de balles. Sur les deux buts, il n'est pas vraiment à blâmer, notamment sur la première égalisation ou il réalise d'abord une superbe parade. 7/10


Yves Deroff : Son meilleur match de la saison. Appliqué dans son travail défensif, il est – enfin - sorti pour créer le surnombre quand il le pouvait. C'est là qu'on peut se poser la question de ses rapports avec Kombouaré, et de son implication avec l'ancien technicien du Racing... Le premier but part de lui. 7/10


Abdel Fahmi : Sa lenteur, sur un terrain pareil, est un danger : heureusement qu'il a fait jouer son expérience dans le placement défensif pour limiter les dégâts. Du coup, il a traversé le match à peu près sans encombre. A peu près seulement, car il est passé par Demont sur l'action qui amène le premier but. 4/10


Cédric Kanté : Comme les Ajacciens s'évertuaient à jouer des balles hautes le plus souvent, il fut « à sa main » ou plutôt « à sa tête » dans ce match. Dommage, le timing en retard sur la dernière égalisation qui ternit la bonne prestation du nouveau capitaine. 6 /10


Arthur Boka : A la peine, le petit Ivoirien a semblé le plus mal à l'aise sur ce terrain détrempé. Il faut dire qu'il avait fort à faire avec Demont en face de lui, qui fut le seul à avoir l'air de jouer sur de la moquette ce soir. Fautif sur la première égalisation, mais il semble qu'il y avait faute sur lui.4/10


Salim Arrache : Placé sur la feuille de match à un poste inhabituel de milieu axial, il fut dans les faits souvent attiré par les ailes. Il n'a pas pour autant oublier son (bon) travail de pressing au milieu, on regrette toutefois quelques mauvais choix de passes, sans quoi son match aurait pu être qualifié de bon. 5/10


Sidi Keita : Jacky Duguépéroux a raison de croire en ce garçon : dans un match où Christian Bassila se serait sans doute retrouvé plus souvent qu'à son tour les quatre fers en l'air, le jeune Strasbourgeois a su s'imposer. Malgré des lacunes techniques et tactiques bien compréhensibles vu son âge et son absence totale d'expérience, il fut une vraie satisfaction et l'une des clés de la mainmise strasbourgeoise sur le milieu de terrain. 5,5/10


Yacine Abdessadki : Très peu en vue, il s'est contenté de ne pas trop glisser et de relancer rapidement... 4/10
Remplacé par Guillaume Lacour (87ème) qui s'est mis au diapason de l'équipe sur les deux actions qu'il a eu à effectuer, en jouant juste.


Ulrich Le Pen: Son courage n'est plus à démontrer. Quel dommage qu'il ne fut pas plus efficace, notamment sur deux frappes superbes coups sur coups, aux 78 et 79ème minutes. Le match aurait pu être plié là dessus. Par ailleurs, du bon boulot.6 /10


Mamadou Niang : Un roman. C'est un roman qu'on peut écrire sur son match de ce soir.
D'abord, on le voit toujours en retard de cinquante centimètres sur les balles qui passent à sa portée... Ensuite, sa maladresse doublée de malchance coûte cher au Racing.
Un loupé très malheureux, par exemple, à la 52ème minute, ou il se présente seul devant Porato avant de centre-tirer le long de la ligne... suivi d'une glissade sur une passe d'un Deroff presque trop collectif sur ce coup là, cinq minutes plus tard. Néanmoins, sa vitesse a posé des problèmes permanents aux Ajacciens, et son courage force l'admiration par moment.
Toujours malheureux, souvent maladroit, certes, mais quand on ne se décourage pas cela fait finalement un but, son premier depuis six mois en match officiel. Il lui faut encore progresser, et il y a une chance de retrouver le Niang d'il y à un an... 6/10


Mickaël Pagis : Quelle intelligence de jeu ! Un but d'avant centre, et une passe décisive digne d'un Platini (ou d'un Zidane, pour les moins de trente ans). A part ça, dans tous les bons coups. Une petite période plus éteinte en seconde mis temps, sans doute épuisé. 7/10
Il fut remplacé par un Alex Farnerud (76ème) un peu timide.

aragon

Commentaires (0)

Flux RSS
  • Aucun message pour l'instant.

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives