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- Par superdou
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Le Racing a mené deux fois au score mais n'a pas réussi à gagner son 1er match de la saison. Il reste encore du travail pour Duguépéroux, même s'il y a des progrès notables notamment au niveau de la combativité et de la hargne.
Un temps à ne pas mettre un footballeur dehors
C'est sous un temps peu en rapport avec l'image de la Corse que va se dérouler ce match de la peur. Des trombes d'eau s'abattent sur Ajaccio, provoquant la transformation de la pelouse en un magnifique stade de water-polo/champs de patates/bourbier (rayez la mention inutile). Cette véritable tempête a d'ailleurs des conséquences surprenantes : le probable futur champion du monde des Rallyes, Sébastien Loeb, initialement prévu pour donner le coup d'envoi de la rencontre n'est finalement pas présent, le Rallye de Corse ayant été retardé par les conditions météorologiques désastreuses.
Composition des équipes
Ajaccio
Une composition sans surprise. En l'absence de Chapuis, ce n'est pas moins de quatre Brésiliens qui animent l'attaque ajaccienne.
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Strasbourg
Quelques surprises nous ont été réservées par Jacky Duguépéroux pour son premier match de la saison sur le banc alsacien. Tout d'abord, Lacour est poussé sur le banc, et la récupération est confiée à un tandem inédit Abdessadki - Keita. Ce dernier effectuant même ses premiers pas en ligue 1. A noter également que Arrache retrouve le terrain, mais au poste d'ailier droit.
Un départ digne de la ligue 2
Dès le départ, Strasbourg ouvre les hostilités par l'intermédiaire de Pagis (2ème), mais la frappe de l'attaquant alsacien est déviée par Porato hors du cadre. Mais, peu à peu, les Corses prennent le jeu à leur compte, sans toutefois être dangereux. La seule action notable étant le premier carton jaune obtenu par Keita en ligue 1 (13ème).
Aucune autre action ne se déroulera avant la demi-heure de jeu, sauf une ouverture en profondeur au millimètre de Deroff, qui renoue avec la ligue 1, lui qui n'était pas du tout apprécié par Kombouaré, et qui arrive dans les pieds de Niang dont la frappe arrive sur Pagis qui ne rate pas l'ouverture du score Ajaccio 0-1 Strasbourg (27ème).
Un Racing sérieux
Cette excellente nouvelle n'est pas sans conséquence. Les Ajacciens se ruent à l'attaque dans l'espoir de ne pas laisser cet avantage aux Alsaciens, mais les attaques corses ne sont guères tranchantes, et les Strasbourgeois, courageux, semblent enfin faire preuve d'abnégation dans la récupération de balle et dans la défense. Du coup, la mi-temps est atteinte sur ce score très appréciable aux oreilles des supporters du Racing.
Le niveau de jeu n'a certes pas été très élevé, l'état du terrain n'aidant évidemment pas les techniciens, mais le Racing semble avoir retrouvé certaines qualités, telles que la combativité, le sérieux, et surtout un brin de réalisme. Le style Duguépéroux se retrouve bien dans la position des joueurs, qui bizarrement, n'errent plus sur le terrain à la recherche de la position idéale, et qui effectuent un vrai pressing tout terrain. Il reste à savoir si les bleus pourront maintenir ce rythme pendant 90 minutes, où s'ils retomberont dans leurs travers de ne jouer qu'une infime part d'un match.
L'égalisation corse
Et la seconde période repart comme la première, par une belle occasion strasbourgeoise. Le Pen puis Arrache sont contrés in extremis par des défenseurs corses. Hélas, sur un contre de Demont, l'homme le plus en vue côté ajaccien, la frappe de ce dernier (entâchée d'une faute sur Boka non sifflée par l'arbitre) est repoussée par Cassard dans les pieds de Lucas, qui ne laisse pas passer l'occasion d'égaliser devant une défense à l'arrêt. Ajaccio 1-1 Strasbourg (49ème)
Niang maladroit, puis buteur
Mais les Strasbourgeois, contrairement à d'habitude, ne baissent pas les bras. Niang se présente seul face à Porato mais son tir est légèrement trop croisé (52ème). Une occasion qu'il ne fallait bien entendu pas manquer dans la situation actuelle du Racing. Surtout que Niang vendange encore une occasion quelques minutes plus tard, oubliant de rester sur ses pieds pour pousser une balle dans le but vide après une magnifique action collective (58ème). Après les occasions en or ratées face à Lens et à Caen, Niang continue de faire perdre des points au RCS.
L'attaquant strasbourgeois, tellement critiquable à une époque, puis tellement critiqué encore ensuite, semble avoir perdu toute confiance en lui. Mais il était écrit que Mamadou ne resterait pas éternellement muet. Sur une nouvelle offrande de Pagis, Niang convertit enfin une occasion en but Ajaccio 1-2 Strasbourg (64ème). Est-ce enfin le déclic tant attendu pour l'attaquant Sénégalais, aphone depuis 6 mois.
Une fin de match difficile
Mais la joie strasbourgeoise est de courte durée. A nouveau, les Ajacciens reprennent les affaires en main, et Lucas, suite à un centre flottant de Collin, décide de marquer un doublé grâce à un coup de boule bien placé. Ajaccio 2-2 Strasbourg (74ème)
Cette fois-ci, le moral est bel et bien atteint, les Corses tentent d'en profiter pour remporter ce match dominé par le Racing. Pour empêcher cette catastrophe annoncée, Duguépéroux décide de faire rentrer du sang frais en la personne de Farnerud à la place d'un Pagis qui aura tout donné au cours de cette rencontre. Et ce changement porte ses fruits, les Strasbourgeois recommencent à se créer des occasions, à l'image de Farnerud trop timide, qui n'ose pas frapper alors qu'il se trouvait dans une bonne position.
Une mauvaise affaire
Malheureusement, le score n'évoluera plus en faveur du Racing, ni même en faveur des Corses d'ailleurs. C'est donc sur un match nul qui n'arrange personne, et sous des éclairs impressionnants, que le match prend fin dans le bourbier du stade François Coty. Le Racing devra donc encore patienter pour remporter sa première victoire de la saison. Néanmoins, il est en progrès. Il a réussi à marquer deux buts et a également retrouvé un fonds de jeu, basé sur un pressing constant.
Le bilan est donc négatif sur le plan comptable, Strasbourg conservant confortablement la lanterne rouge, mais il est plutôt positif dans l'état d'esprit dont ont fait preuve les joueurs. Il reste à voir ce que cela donnera sur un vrai terrain de football, face à un adversaire d'un niveau supérieur, et avec un effectif plus complet que celui aligné ce soir. Ce sera à la Meinau, face à Nice, dans une semaine. Le rendez-vous est pris...
C'est sous un temps peu en rapport avec l'image de la Corse que va se dérouler ce match de la peur. Des trombes d'eau s'abattent sur Ajaccio, provoquant la transformation de la pelouse en un magnifique stade de water-polo/champs de patates/bourbier (rayez la mention inutile). Cette véritable tempête a d'ailleurs des conséquences surprenantes : le probable futur champion du monde des Rallyes, Sébastien Loeb, initialement prévu pour donner le coup d'envoi de la rencontre n'est finalement pas présent, le Rallye de Corse ayant été retardé par les conditions météorologiques désastreuses.
Composition des équipes
Ajaccio
Une composition sans surprise. En l'absence de Chapuis, ce n'est pas moins de quatre Brésiliens qui animent l'attaque ajaccienne.
Rodrigo%2CCollin--%2CConnen%2CTerrier%2C--Marcelinho%2C%2C%2CAndr%E9+Luiz--%2CEdson%2CLucas%2C" class="st-img-fancybox" data-fancybox="medias">
Strasbourg
Quelques surprises nous ont été réservées par Jacky Duguépéroux pour son premier match de la saison sur le banc alsacien. Tout d'abord, Lacour est poussé sur le banc, et la récupération est confiée à un tandem inédit Abdessadki - Keita. Ce dernier effectuant même ses premiers pas en ligue 1. A noter également que Arrache retrouve le terrain, mais au poste d'ailier droit.
Un départ digne de la ligue 2
Dès le départ, Strasbourg ouvre les hostilités par l'intermédiaire de Pagis (2ème), mais la frappe de l'attaquant alsacien est déviée par Porato hors du cadre. Mais, peu à peu, les Corses prennent le jeu à leur compte, sans toutefois être dangereux. La seule action notable étant le premier carton jaune obtenu par Keita en ligue 1 (13ème).
Aucune autre action ne se déroulera avant la demi-heure de jeu, sauf une ouverture en profondeur au millimètre de Deroff, qui renoue avec la ligue 1, lui qui n'était pas du tout apprécié par Kombouaré, et qui arrive dans les pieds de Niang dont la frappe arrive sur Pagis qui ne rate pas l'ouverture du score Ajaccio 0-1 Strasbourg (27ème).
Un Racing sérieux
Cette excellente nouvelle n'est pas sans conséquence. Les Ajacciens se ruent à l'attaque dans l'espoir de ne pas laisser cet avantage aux Alsaciens, mais les attaques corses ne sont guères tranchantes, et les Strasbourgeois, courageux, semblent enfin faire preuve d'abnégation dans la récupération de balle et dans la défense. Du coup, la mi-temps est atteinte sur ce score très appréciable aux oreilles des supporters du Racing.
Le niveau de jeu n'a certes pas été très élevé, l'état du terrain n'aidant évidemment pas les techniciens, mais le Racing semble avoir retrouvé certaines qualités, telles que la combativité, le sérieux, et surtout un brin de réalisme. Le style Duguépéroux se retrouve bien dans la position des joueurs, qui bizarrement, n'errent plus sur le terrain à la recherche de la position idéale, et qui effectuent un vrai pressing tout terrain. Il reste à savoir si les bleus pourront maintenir ce rythme pendant 90 minutes, où s'ils retomberont dans leurs travers de ne jouer qu'une infime part d'un match.
L'égalisation corse
Et la seconde période repart comme la première, par une belle occasion strasbourgeoise. Le Pen puis Arrache sont contrés in extremis par des défenseurs corses. Hélas, sur un contre de Demont, l'homme le plus en vue côté ajaccien, la frappe de ce dernier (entâchée d'une faute sur Boka non sifflée par l'arbitre) est repoussée par Cassard dans les pieds de Lucas, qui ne laisse pas passer l'occasion d'égaliser devant une défense à l'arrêt. Ajaccio 1-1 Strasbourg (49ème)
Niang maladroit, puis buteur
Mais les Strasbourgeois, contrairement à d'habitude, ne baissent pas les bras. Niang se présente seul face à Porato mais son tir est légèrement trop croisé (52ème). Une occasion qu'il ne fallait bien entendu pas manquer dans la situation actuelle du Racing. Surtout que Niang vendange encore une occasion quelques minutes plus tard, oubliant de rester sur ses pieds pour pousser une balle dans le but vide après une magnifique action collective (58ème). Après les occasions en or ratées face à Lens et à Caen, Niang continue de faire perdre des points au RCS.
L'attaquant strasbourgeois, tellement critiquable à une époque, puis tellement critiqué encore ensuite, semble avoir perdu toute confiance en lui. Mais il était écrit que Mamadou ne resterait pas éternellement muet. Sur une nouvelle offrande de Pagis, Niang convertit enfin une occasion en but Ajaccio 1-2 Strasbourg (64ème). Est-ce enfin le déclic tant attendu pour l'attaquant Sénégalais, aphone depuis 6 mois.
Une fin de match difficile
Mais la joie strasbourgeoise est de courte durée. A nouveau, les Ajacciens reprennent les affaires en main, et Lucas, suite à un centre flottant de Collin, décide de marquer un doublé grâce à un coup de boule bien placé. Ajaccio 2-2 Strasbourg (74ème)
Cette fois-ci, le moral est bel et bien atteint, les Corses tentent d'en profiter pour remporter ce match dominé par le Racing. Pour empêcher cette catastrophe annoncée, Duguépéroux décide de faire rentrer du sang frais en la personne de Farnerud à la place d'un Pagis qui aura tout donné au cours de cette rencontre. Et ce changement porte ses fruits, les Strasbourgeois recommencent à se créer des occasions, à l'image de Farnerud trop timide, qui n'ose pas frapper alors qu'il se trouvait dans une bonne position.
Une mauvaise affaire
Malheureusement, le score n'évoluera plus en faveur du Racing, ni même en faveur des Corses d'ailleurs. C'est donc sur un match nul qui n'arrange personne, et sous des éclairs impressionnants, que le match prend fin dans le bourbier du stade François Coty. Le Racing devra donc encore patienter pour remporter sa première victoire de la saison. Néanmoins, il est en progrès. Il a réussi à marquer deux buts et a également retrouvé un fonds de jeu, basé sur un pressing constant.
Le bilan est donc négatif sur le plan comptable, Strasbourg conservant confortablement la lanterne rouge, mais il est plutôt positif dans l'état d'esprit dont ont fait preuve les joueurs. Il reste à voir ce que cela donnera sur un vrai terrain de football, face à un adversaire d'un niveau supérieur, et avec un effectif plus complet que celui aligné ce soir. Ce sera à la Meinau, face à Nice, dans une semaine. Le rendez-vous est pris...
