Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Enchaîner....

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Par nino
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C'est beau un Racing qui gagne © Karim Chergui

Première victoire du Racing contre Nice... le chemin pour se sortir de la zone rouge est encore long, mais possible.

Ca fait 9 mois qu'on attendait ça, depuis la réception du Mans lors du dernier exercice, et la victoire contre un promu qui n'allait pas tarder à repartir vers l'étage inférieur.9 mois, une grossesse... le bébé s'est fait attendre, mais mon Dieu qu'il est beau! On avait bien senti quelques contractions, notamment lors du voyage en Corse, à Ajaccio... on y avait tous cru, mais une fois de plus, il nous a fallu attendre... attendre pour nous décrisper, attendre pour enfin lâcher ce cri de soulagement, pour se libérer de cette angoisse au plus profond de notre être, et qu'on devinait jusqu'alors dans les yeux de chacun.

Mais voilà, hier soir, devant un bien maigre public-phénomène récurrent à la Meinau en période délicate-la grossesse a pris fin, et la clameur s'élevant des tribunes d'un stade dont la pelouse s'était faite belle pour l'occasion laissait augurer que le bout de chou se porte bien, merci pour lui.....

9 mois pour une victoire à domicile, autant dire une éternité. Rien de volé, rien d'usurpé, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas assisté à un tel spectacle dans le jardin des Racingmen. Et lorsque les acteurs y associent la manière, on ne peut que battre des deux mains. Est-ce l'effet Duguépéroux qui commence à se faire ressentir? Un but inscrit par Yves Deroff, l'homme de l'ombre, souvent décrié, et un autre, le premier, amené par le jeune mais combatif Salim Arrache, le tout complété par un pénalty transformé de Mickael Pagis : le bilan nous amène à penser que ce n'est pas l'attaque qui a attaqué et la défense qui a défendu, mais tout le monde sembla avoir, comme un seul homme, apporté sa pierre à l'édifice. Transcendés, les hommes au maillot bleu ont fait bloc, et ont réagi à la perfection lorsqu'un coup-franc de Balmont ramenait les Azuréens dans la partie. Sans paniquer et à force de patience et d'abnégation, les onze combattants que sont devenus pour l'occasion les Pagis, Niang, Arrache et autre Kanté ont attendu leur heure et ont provoqué la victoire.

On a donc enfin vu du football à la Meinau hier soir, et le public témoin de cet heureux événement en avait presque oublié qu'un tel spectacle pouvait être possible. Et bien oui, le football peut être beau parfois, le ballon peut enflammer, c'est vrai que les spectateurs et ultras de tous bords avaient de quoi être émerveillés à la sortie du stade....comme on dit, "ca n'arrive pas qu''aux autres".

Attention toutefois à ne pas tomber dans les éternels travers, à exciter les éternels démons du Racing. Le "Marseille de l'Est" couve des crises plus que n'importe quel club en France, et les réactions passionnées sont souvent sources d'extase... puis de dégringolade!
Une victoire en 11 matches, le bilan n'est pas fameux, et le travail, l'humilité d'une équipe et d'un public ne doivent pas céder la place à une fanfarronade exagérée. Le chemin du maintien est encore long et passe par Lyon, Bordeaux, Marseille, Auxerre, Lille, Soachaux... en bref, aujourd'hui, du lourd. Mais demain?

Demain, si le Racing continue à se faire plaisir, à associer ce plaisir là à une rigueur retrouvée, si le Racing réapprend à jouer en bloc et à ne rien lâcher, alors oui, cette équipe là, ce collectif aux si belles qualités encore enfouies, peut s'en sortir et ce quelle que soit l'adversaire. Alors laissons les gens de terrain faire leur métier, accordons leur notre confiance et continuons à encourager nos protégés... le bébé doit maintenant grandir, se développer.... même s'il vient à trébucher parfois, le plus dur est fait !

nino

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