Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Les finales malheureuses

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Souvenir/anecdote
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Par marco
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Le Racing a inscrit à trois reprises son nom au palmarès de la Coupe de France (1951, 1966, 2001) mais il a également effleuré par trois fois le précieux trophée. Petite rétrospective sur ces finales perdues...

Finale 1937

Une première encourageante

En ce 10 mai 1937, ce sont près de 40 000 personnes (dont 5000 Alsaciens) qui se rendent à Colombes voir la finale qui oppose Sochaux à Strasbourg. Le président Albert Lebrun, Jules Rimet (« inventeur » de la coupe du monde) et Léo Lagrange (le « père » du sport scolaire), que du beau monde donc, saluent les deux formations. En lever de rideau de cette finale très alsacienne, le Sporting Schiltigheim remporte la Coupe nationale des juniors au « bénéfice de l'âge » après un match nul 1-1 contre l'Olympique de Marseille.

D'entrée, les occasions se succèdent mais les deux gardiens Mayer et Di Lorto multiplient les exploits dans les buts. A la 32ème minute sur un corner, Ossi Rohr, grand buteur historique du Racing, ouvre la marque d'une magistrale reprise de volée. Avantage de courte durée pour les Strasbourgeois puisqu'à la 37ème minute Lauri égalise après un débordement sur l'aile gauche de Williams. La deuxième mi-temps est très serrée, une véritable guerre des nerfs commence. Sochaux fait le siège du but alsacien. Les Bleus résistent jusqu'à la 88ème minute et un but de Williams qui les crucifie. Belle résistance du Racing dans sa première finale, mais c'est le favori sochalien qui remporte cette 20ème Coupe de France.

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Finale 1947

L'ogre lillois

Le Lille Olympique Sporting Club domine le football d'après-guerre. Après un doublé en 1946, le favori lillois se retrouve en finale en 1947 face au Racing. A Colombes on se félicite du nouveau record d'affluence du stade pour cette finale : 59 852 spectateurs. Malheureusement le match ne tiendra pas toutes ses promesses.

Dès l'entame, sur un dégagement hasardeux de la défense alsacienne, Lechantre récupère le ballon et centre sur Vandooren qui trompe le portier strasbourgeois Lergenmuller. On joue seulement depuis 45 secondes. Le Racing va mettre une demi-heure à entrer dans le match. Vanags lance le phénomène Heisserer mais son tir termine dans les bras du gardien lillois. Oscar Heisserer manquera une autre occasion à l'heure de jeu et quelques minutes plus tard le LOSC scelle le destin du match en marquant un deuxième but. Carré trompe Lergenmuller d'une frappe des vingt mètres déviée par Lang. Les Nordistes conservent leur trophée après un match décevant.

Le public alsacien pas rancunier, réserve un retour chaleureux aux vaincus. Près de 20 000 supporters sont massés dans les rues de Strasbourg. La prochaine finale sera la bonne !

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Finale 1995

Paris et ses finales à domicile...

Depuis 1982, le club de la capitale construit quasiment tout son palmarès dans les coupes, et dans son jardin.

Pouliquen, le capitaine, avait offert le billet du second finaliste au Racing, dans un match beau (parce que victorieux) et tendu (parce que c'était Metz) à la Meinau.

Le Racing perd cette finale sur le plus petits des scores sur un but de Paul Le Guen. La première mi-temps est assez équilibrée et plutôt tactique mais aucune des deux équipes n'a pu se mettre en position de tir. Au retour des vestiaires Remi Garde rate un crochet en pleine relance à la sortie de sa propre surface de réparation. Paul Le Guen d'un tir du gauche imparable en pleine lucarne trompe Vencel. Le Racing tenta de répliquer dans la foulée par Keller mais le défi physique imposé par les Parisiens avait déjà usé les organismes des Bleus. Keller égalisa de la tête mais M. Leduc refusa ce but pour une position de hors-jeu que certains jugent encore limite aujourd'hui. Une lueur arriva par Mostovoi qui fit frémir toute l'arrière garde parisienne mais aucun attaquant alsacien n'était présent dans la zone de vérité pour pousser le ballon au fond. Dès lors il en était fini des chances alsaciennes et le PSG fit le siège du but de Vencel en enchaînant les corners. Le portier slovaque dû même sortir une belle claquette sur une volée de... Kombouaré. Le Racing n'avait plus de jus et laissa le trophée aux locaux.

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Dès demain matin, retrouvez sur racingstub.com le récit des finales de coupe remportées par le Racing.

marco

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