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S'il est vrai qu'à la Meinau de nombreux cadors se sont ainsi assis sur leur prétendue supériorité, il n'en reste pas moins vrai que le onze strasbourgeois rate rarement l'occasion de relancer une équipe à l'agonie.
Le Paris Saint Germain débarque toutes voiles trouées sur les bords de la Meinau. Malgré le prestige médiatique du navire, la mutinerie tout juste éteinte a laissé des traces. A la demande de l'équipage, le capitaine a été jeté à la Seine, lesté de ses intransigeantes certitudes. Dans l'euphorie de leur libération, et poussés par un pouce prénommé Veissière, les marins ont adoubé leur nouveau pilote, Laurent Fournier, ancien joueur poétique en passe de se spécialiser dans les piges diplomatiques, par une victoire plus étriquée que ne l'affichait le panneau.
« Il fallait que ça bouge » affirme aujourd'hui l'un des mutins, frétillant à l'idée de monter à l'abordage de son ancien territoire, le couteau entre les dents et la crête revancharde. Ca a changé. Dorénavant, les Parisiens éviteront les terribles mises au vert du non moins terrifiant Vahid. Désormais, l'équipe est face à ses responsabilités. Et, au-delà, face à ses supporters.
Car dans la soute du navire, ça sent la poudre et parfois même un peu plus fort que ça. Bien que les joueurs de la capitale ne devraient pas se présenter sous escorte, il n'en reste pas moins que leur chorégraphie sera épiée, via l'oeil crypté des patrons du foot, et qu'au premier contrôle de balle défaillant, Francis Graille se souviendra alors combien son siège est inconfortable.
Du haut de sa citadelle, qu'à force de rigueur, il a à nouveau rendu imprenable, Duguépéroux scrute l'horizon et se gratte le menton. Ce n'est pas l'armada dépenaillée se présentant pour faire tomber l'invulnérabilité du stade alsacien qui l'inquiète. Non, le pire ennemi du Racing c'est le Racing, lui-même. Ah si le sort de cette rencontre dépendait uniquement des statistiques et des beaux espoirs entrevus lors des dernières sorties des troupes strasbourgeoises, il suffirait de demander à Sam de tirer le rideau. Mais à Strasbourg, la vérité est rarement au bout du couloir. Car si une équipe a déjà su rivaliser d'indigence avec le jeu parisien, c'est bien le Racing. A un budget moindre.
Alors à l'heure d'affronter des Parisiens qui, quoiqu'ils en disent, évolueront sans filet, nul doute que le coach alsacien rappellera à ses hommes que seul le collectif bleu et blanc empêchera Pauleta de s'envoler au classement des buteurs, que seule une parfaite disposition du losange en milieu de terrain sera de nature à perturber un jeu parisien sans réel dépositaire, que seuls ceux qui donnent reçoivent, et qu'il y a là une formidable occasion de reconquérir un public. Et de se rapprocher du gargouillis du ventre mou.
Les équipes probables :
« Il fallait que ça bouge » affirme aujourd'hui l'un des mutins, frétillant à l'idée de monter à l'abordage de son ancien territoire, le couteau entre les dents et la crête revancharde. Ca a changé. Dorénavant, les Parisiens éviteront les terribles mises au vert du non moins terrifiant Vahid. Désormais, l'équipe est face à ses responsabilités. Et, au-delà, face à ses supporters.
Car dans la soute du navire, ça sent la poudre et parfois même un peu plus fort que ça. Bien que les joueurs de la capitale ne devraient pas se présenter sous escorte, il n'en reste pas moins que leur chorégraphie sera épiée, via l'oeil crypté des patrons du foot, et qu'au premier contrôle de balle défaillant, Francis Graille se souviendra alors combien son siège est inconfortable.
Du haut de sa citadelle, qu'à force de rigueur, il a à nouveau rendu imprenable, Duguépéroux scrute l'horizon et se gratte le menton. Ce n'est pas l'armada dépenaillée se présentant pour faire tomber l'invulnérabilité du stade alsacien qui l'inquiète. Non, le pire ennemi du Racing c'est le Racing, lui-même. Ah si le sort de cette rencontre dépendait uniquement des statistiques et des beaux espoirs entrevus lors des dernières sorties des troupes strasbourgeoises, il suffirait de demander à Sam de tirer le rideau. Mais à Strasbourg, la vérité est rarement au bout du couloir. Car si une équipe a déjà su rivaliser d'indigence avec le jeu parisien, c'est bien le Racing. A un budget moindre.
Alors à l'heure d'affronter des Parisiens qui, quoiqu'ils en disent, évolueront sans filet, nul doute que le coach alsacien rappellera à ses hommes que seul le collectif bleu et blanc empêchera Pauleta de s'envoler au classement des buteurs, que seule une parfaite disposition du losange en milieu de terrain sera de nature à perturber un jeu parisien sans réel dépositaire, que seuls ceux qui donnent reçoivent, et qu'il y a là une formidable occasion de reconquérir un public. Et de se rapprocher du gargouillis du ventre mou.
Les équipes probables :
