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- Par rachmaninov
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C'est une AS Monaco fraîchement sortie de la Champions League que le Racing s'apprête à accueillir mercredi pour le compte de la 23ème journée de L1. Si l'heure n'est pas à la crise côté monégasque, le bilan de la saison s'annonce d'ores et déjà contrasté.
Frustrant
4ème du championnat de L1, 8ème de finaliste de la Champions League. Tel est le bilan actuel de l'ASM pour la saison 2004/2005. Pas de quoi tirer la sonnette d'alarme, beaucoup de club se contenteraient de ça (à commencer par le Racing...). Et pourtant, la frustration est là ! Depuis le début de la saison on a l'impression qu'il manque quelque chose à cette équipe : Didier Deschamps n'arrive pas à provoquer le déclic qui ferait basculer son équipe dans la catégorie supérieure, celle de l'OL ou de l'ASM de l'an dernier. Plusieurs raisons peuvent être avancées pour comprendre cette situation :
Un recrutement paradoxal
A l'intersaison, l'effectif monégasque subit d'importantes modifications. Les héros de la saison précédente partent sous d'autres cieux, fournissant à Didier Deschamp une importante enveloppe pour le recrutement (25 m d'€
. Le problème des recrues n'est pas leur qualité intrinsèque : Chevanton, Kallon et Saviola sont d'excellents footballeurs, personne ne le nie. Le problème, c'est que ces trois joueurs sont des attaquants, tout comme Adebayor et Nonda, déjà au club. Beaucoup de monde pour peu de places en somme. En revanche, les postes de milieux offensifs ne sont pas pourvus : du coup, Kallon doit jouer contre-nature et son rendement s'en trouve affecté : on ne s'improvise pas meneur de jeu du jour au lendemain.
Outre ce problème d'équilibre tactique de l'effectif, se pose la question de la mentalité des joueurs. Certaines stars semblent peu impliquées par le devenir de leurs couleurs ou en tout cas incapables de jouer le rôle de meneur d'homme. Un joueur comme Dada Prso, moins clinquant qu'un Saviola, fait particulièrement défaut dans ce registre.
On peut aussi parler de Maicon (joueur surdoué soit dit en passant) et de la question de son réel poste. Le Brésilien est censé jouer défenseur latéral droit mais il s'illustre plus par son jeu offensif que par sa rigueur ou son placement. Fâcheux pour un défenseur...
Le coaching de Deschamps
La tâche de Deschamps n'est pas toujours facile, tant les blessures affaiblissent son équipe cette saison. Difficile dans ces conditions d'installer une concurrence digne de ce nom. Néanmoins, certains de ses choix sont critiqués : Pourquoi certains « grands noms » auteurs de performances médiocres sont titularisés systématiquement quand d'autres joueurs de talent se morfondent sur le banc ? Un garçon comme Farnerud qui a bien débuté la saison semble ne plus faire partie des plans de la maison rouge et blanche. On peut aussi citer des joueurs comme Gigliotti, Pérez, El Fakiri... Pourquoi n'ont-ils pas leur chance alors que les titulaires sont décevants ?
Le turn-over proposé par Deschamps soulève bien des interrogations. Inexistant pendant la plupart de la saison, il débarque avec fracas et sans succès pour la demi-finale de la coupe de la ligue à Caen. Pour un match important (une place au Stade de France est en jeu), l'équipe B voire C est alignée avec la raclée que l'on connaît à la clef. Les supporters monégasques gardent encore cet épisode caennais en travers de la gorge.
Le cas Saviola
Le « lapin » ne confirme pas tous les espoirs placés en lui. Si le garçon est indéniablement doué, ses performances sont loin de faire oublier le monumental Morientes. Pas facile en outre d'être annoncé comme le successeur de Maradona (prévision faite par l'auteur de « la main de Dieu » lui même...). L'engagement du lutin argentin n'est pas satisfaisant lui non plus. Pas forcément étonnant lorsqu'on sait que Saviola n'a jamais caché sa priorité est de s'imposer... au Barca la saison prochaine ! On lui souhaite déjà bien du courage pour envoyer Samuel Etoo sur le banc la saison prochaine...
Malgré tout, méfiance !
Bref, Monaco se cherche un peu mais reste dangereux. La situation n'est pas dramatique tant il apparaît difficile de réitérer la saison extraordinaire passée. Après tout, ce sont des préoccupations de riches : l'ASM n'avait pas les moyens d'atteindre les 1/4 de la C1, soit. Mais s'imposer à Strasbourg, Monaco en est toujours capable...
4ème du championnat de L1, 8ème de finaliste de la Champions League. Tel est le bilan actuel de l'ASM pour la saison 2004/2005. Pas de quoi tirer la sonnette d'alarme, beaucoup de club se contenteraient de ça (à commencer par le Racing...). Et pourtant, la frustration est là ! Depuis le début de la saison on a l'impression qu'il manque quelque chose à cette équipe : Didier Deschamps n'arrive pas à provoquer le déclic qui ferait basculer son équipe dans la catégorie supérieure, celle de l'OL ou de l'ASM de l'an dernier. Plusieurs raisons peuvent être avancées pour comprendre cette situation :
Un recrutement paradoxal
A l'intersaison, l'effectif monégasque subit d'importantes modifications. Les héros de la saison précédente partent sous d'autres cieux, fournissant à Didier Deschamp une importante enveloppe pour le recrutement (25 m d'€
. Le problème des recrues n'est pas leur qualité intrinsèque : Chevanton, Kallon et Saviola sont d'excellents footballeurs, personne ne le nie. Le problème, c'est que ces trois joueurs sont des attaquants, tout comme Adebayor et Nonda, déjà au club. Beaucoup de monde pour peu de places en somme. En revanche, les postes de milieux offensifs ne sont pas pourvus : du coup, Kallon doit jouer contre-nature et son rendement s'en trouve affecté : on ne s'improvise pas meneur de jeu du jour au lendemain. Outre ce problème d'équilibre tactique de l'effectif, se pose la question de la mentalité des joueurs. Certaines stars semblent peu impliquées par le devenir de leurs couleurs ou en tout cas incapables de jouer le rôle de meneur d'homme. Un joueur comme Dada Prso, moins clinquant qu'un Saviola, fait particulièrement défaut dans ce registre.
On peut aussi parler de Maicon (joueur surdoué soit dit en passant) et de la question de son réel poste. Le Brésilien est censé jouer défenseur latéral droit mais il s'illustre plus par son jeu offensif que par sa rigueur ou son placement. Fâcheux pour un défenseur...
Le coaching de Deschamps
La tâche de Deschamps n'est pas toujours facile, tant les blessures affaiblissent son équipe cette saison. Difficile dans ces conditions d'installer une concurrence digne de ce nom. Néanmoins, certains de ses choix sont critiqués : Pourquoi certains « grands noms » auteurs de performances médiocres sont titularisés systématiquement quand d'autres joueurs de talent se morfondent sur le banc ? Un garçon comme Farnerud qui a bien débuté la saison semble ne plus faire partie des plans de la maison rouge et blanche. On peut aussi citer des joueurs comme Gigliotti, Pérez, El Fakiri... Pourquoi n'ont-ils pas leur chance alors que les titulaires sont décevants ?
Le turn-over proposé par Deschamps soulève bien des interrogations. Inexistant pendant la plupart de la saison, il débarque avec fracas et sans succès pour la demi-finale de la coupe de la ligue à Caen. Pour un match important (une place au Stade de France est en jeu), l'équipe B voire C est alignée avec la raclée que l'on connaît à la clef. Les supporters monégasques gardent encore cet épisode caennais en travers de la gorge.
Le cas Saviola
Le « lapin » ne confirme pas tous les espoirs placés en lui. Si le garçon est indéniablement doué, ses performances sont loin de faire oublier le monumental Morientes. Pas facile en outre d'être annoncé comme le successeur de Maradona (prévision faite par l'auteur de « la main de Dieu » lui même...). L'engagement du lutin argentin n'est pas satisfaisant lui non plus. Pas forcément étonnant lorsqu'on sait que Saviola n'a jamais caché sa priorité est de s'imposer... au Barca la saison prochaine ! On lui souhaite déjà bien du courage pour envoyer Samuel Etoo sur le banc la saison prochaine...
Malgré tout, méfiance !
Bref, Monaco se cherche un peu mais reste dangereux. La situation n'est pas dramatique tant il apparaît difficile de réitérer la saison extraordinaire passée. Après tout, ce sont des préoccupations de riches : l'ASM n'avait pas les moyens d'atteindre les 1/4 de la C1, soit. Mais s'imposer à Strasbourg, Monaco en est toujours capable...
