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- Par nikolko
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Déjà qualifié pour les 16ème de finale, le Racing s'offre également la première place de son groupe en obtenant un nul heureux face à Belgrade. De bon augure pour la suite de la compétition et avant la réception de Marseille.
Toujours invincible... C'est difficile à croire mais le parcours des Bleus dans cette coupe de l'UEFA est à l'opposé de celui en championnat : parfait. Quatre victoires, deux matchs nuls, une place de leader devant Rome et Bâle - les deux autres qualifiés du groupe - c'est en effet un bien beau bilan qui ferait pâlir d'envie plus d'une équipe. De là à en faire des favoris pour la compétition, il y a un certes un gouffre qu'on ne saurait franchir mais le secret espoir de voir les Bleus aller très loin est en tout cas bel et bien là. Que ça fait du bien !
La classe biberon au front
Il a fallu cependant batailler ferme pour en arriver là. Mené 2-0 à la 64ème par une équipe de Belgrade réaliste, il faut bien dire qu'on commençait à enrager en se disant que ce match aurait peut-être du être abordé d'une autre manière, l'inexpérience du Racing aidant. Car c'est une équipe extrêmement jeune que Duguépéroux alignait en début de rencontre, composée en grande partie de joueurs issus de la CFA.
Schneider et Bellaïd en défense, Faty et Krebs au milieu de terrain, Gameiro en attaque, c'est tout le centre de formation du Racing qui se trouvait sur le terrain ce soir pour défendre les couleurs du RCS aux côtés des Cassard, Deroff, Boka, Johansen, Le Pen et Diané. Mais les jeunes, auteurs d'un bon match, ont finalement répondus présents pour le bonheur des supporters et n'ont pas à rougir de leur prestation.
Un nul qui sonne comme un succès
Dans une rencontre fermée, équilibrée, quelque peu soporifique et marquée par très peu de situations dangereuses de part et d'autre, c'est pourtant l'Etoile Rouge qui pouvait se targuer de mener 1-0 à la pause grâce à un but de Basta. Bien lancé à l'entrée de la surface de réparation, ce dernier battait Cassard d'une frappe croisée dans le petit filet opposé (34ème) ; seul un coup franc de Boka plein axe venant par ailleurs inquiéter le portier serbe qui le détournait en corner (19ème). Pire, les Serbes doublait le score en seconde période par l'intermédiaire de Djokaj. Lancé par Mladenovic, l'avant-centre battait en face à face un Cassard coupable d'une très mauvaise sortie par un lob piquée imparable (64ème). Devant le faible nombre d'occasions que se créait le RCS, on pouvait alors logiquement penser que le score n'évoluerait plus. C'était cependant sans compter sur le jeune Kevin Gameiro, déjà auteur d'une belle frappe en début de seconde période et qui, du haut de ses 1m68, battait le gardien serbe de deux têtes suite à des coups de pied arrêtés (80ème, 90+4ème) et lançait une explosion de joie dans les gradins. Un nul heureux, certes, mais finalement logique sur l'ensemble de la rencontre. Le Racing a eu le mérite d'y croire jusqu'au bout.
Jouer l'UEFA à fond
Grâce à ce doublé du jeune Strasbourgeois en état de grâce et ce nul arraché dans les arrêts de jeu qui élimine par ailleurs l'adversaire du soir, l'avenir de Strasbourg dans cette coupe peut aujourd'hui être envisagé sereinement. Assuré de jouer le match retour du 16ème de finale à domicile et face à un troisième de la phase de poule, le Racing devra jouer pleinement sa chance et sans complexe. De toute façon, il n'a pas à en avoir. Et si les noms des possibles adversaires font tout de même forte impression - Stuttgart ou encore Bolton - on ne peut que se féliciter d'éviter au moins pour un temps les relégués de la ligue des champions, c'est déjà ça.
Passer les fêtes au chaud
Mais maintenant, pour que la fête soit encore plus belle, pour aborder la deuxième partie de saison de la meilleure des manières, il faut se défaire d'un nouvel obstacle difficile mais pas insurmontable loin de là : l'Olympique de Marseille. Après les 4 points obtenus face à Sochaux et Nancy, après ce résultat contre Belgrade, il faut profiter de la spirale positive et nul doute qu'une nouvelle victoire viendrait gonfler à bloc le moral des Bleus qu'on pensait au plus bas après le match de Nantes et remettrait à l'ordre du jour un objectif qu'on ne pensait plus pouvoir atteindre : le maintien. Il n'y a donc pas à tergiverser, la victoire est obligatoire samedi.
Messieurs, vous savez ce qu'il vous reste à faire !
La classe biberon au front
Il a fallu cependant batailler ferme pour en arriver là. Mené 2-0 à la 64ème par une équipe de Belgrade réaliste, il faut bien dire qu'on commençait à enrager en se disant que ce match aurait peut-être du être abordé d'une autre manière, l'inexpérience du Racing aidant. Car c'est une équipe extrêmement jeune que Duguépéroux alignait en début de rencontre, composée en grande partie de joueurs issus de la CFA.
Schneider et Bellaïd en défense, Faty et Krebs au milieu de terrain, Gameiro en attaque, c'est tout le centre de formation du Racing qui se trouvait sur le terrain ce soir pour défendre les couleurs du RCS aux côtés des Cassard, Deroff, Boka, Johansen, Le Pen et Diané. Mais les jeunes, auteurs d'un bon match, ont finalement répondus présents pour le bonheur des supporters et n'ont pas à rougir de leur prestation.
Un nul qui sonne comme un succès
Dans une rencontre fermée, équilibrée, quelque peu soporifique et marquée par très peu de situations dangereuses de part et d'autre, c'est pourtant l'Etoile Rouge qui pouvait se targuer de mener 1-0 à la pause grâce à un but de Basta. Bien lancé à l'entrée de la surface de réparation, ce dernier battait Cassard d'une frappe croisée dans le petit filet opposé (34ème) ; seul un coup franc de Boka plein axe venant par ailleurs inquiéter le portier serbe qui le détournait en corner (19ème). Pire, les Serbes doublait le score en seconde période par l'intermédiaire de Djokaj. Lancé par Mladenovic, l'avant-centre battait en face à face un Cassard coupable d'une très mauvaise sortie par un lob piquée imparable (64ème). Devant le faible nombre d'occasions que se créait le RCS, on pouvait alors logiquement penser que le score n'évoluerait plus. C'était cependant sans compter sur le jeune Kevin Gameiro, déjà auteur d'une belle frappe en début de seconde période et qui, du haut de ses 1m68, battait le gardien serbe de deux têtes suite à des coups de pied arrêtés (80ème, 90+4ème) et lançait une explosion de joie dans les gradins. Un nul heureux, certes, mais finalement logique sur l'ensemble de la rencontre. Le Racing a eu le mérite d'y croire jusqu'au bout.
Jouer l'UEFA à fond
Grâce à ce doublé du jeune Strasbourgeois en état de grâce et ce nul arraché dans les arrêts de jeu qui élimine par ailleurs l'adversaire du soir, l'avenir de Strasbourg dans cette coupe peut aujourd'hui être envisagé sereinement. Assuré de jouer le match retour du 16ème de finale à domicile et face à un troisième de la phase de poule, le Racing devra jouer pleinement sa chance et sans complexe. De toute façon, il n'a pas à en avoir. Et si les noms des possibles adversaires font tout de même forte impression - Stuttgart ou encore Bolton - on ne peut que se féliciter d'éviter au moins pour un temps les relégués de la ligue des champions, c'est déjà ça.
Passer les fêtes au chaud
Mais maintenant, pour que la fête soit encore plus belle, pour aborder la deuxième partie de saison de la meilleure des manières, il faut se défaire d'un nouvel obstacle difficile mais pas insurmontable loin de là : l'Olympique de Marseille. Après les 4 points obtenus face à Sochaux et Nancy, après ce résultat contre Belgrade, il faut profiter de la spirale positive et nul doute qu'une nouvelle victoire viendrait gonfler à bloc le moral des Bleus qu'on pensait au plus bas après le match de Nantes et remettrait à l'ordre du jour un objectif qu'on ne pensait plus pouvoir atteindre : le maintien. Il n'y a donc pas à tergiverser, la victoire est obligatoire samedi.
Messieurs, vous savez ce qu'il vous reste à faire !
