Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg
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Hussein Dey Algérie

Note
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Année de création
1947
Site officiel
nasria.com
Stade
Stade des Frères Zioui
Ville
Hussein Dey

Histoire

Ca s'est passé un 26 avril

Aucune naissance, aucun décès, aucun match ce jour-ci à notre connaissance.
Voir un autre jour

Palmarès

Hussein Dey

  • 1964 Vice-champion Division 1
  • 1967 Champion Division 1
  • 1968 Finaliste Coupe d'Algérie
  • 1973 Vice-champion Division 1
  • 1976 Vice-champion Division 1
  • 1977 Finaliste Coupe d'Algérie
  • 1978 Finaliste Coupe d'Afrique des vainqueurs de Coupe
  • 1979 Vainqueur Coupe d'Algérie
  • 1982 Vice-champion Division 1
  • 1982 Finaliste Coupe d'Algérie
  • 1991 Champion Division 2
  • 1993 Vice-champion Division 1
  • 1996 Champion Division 2
  • 2002 Champion Division 2
  • 2003 Vice-champion Division 1
  • 2016 Finaliste Coupe d'Algérie

Historique du club

Tout a commencé le 15 juin 1947 au café Kaddour à Léveilley, (Maqaria actuellement) où se sont réunis 180 membres sous la présidence de M. Ladjadj Said qui a fait ressortir la nécessité de fusionner les trois clubs d'Hussein-Dey qui existaient jusqu'à présent, à savoir : « Nedjma Sport d'Hussein-Dey », club crée en 1941 par Mahmoud Bensiam, « l'Idéal club de la Glacière » de Yahi, et « l'Espérance sportive de Léveilley » (Zioui, Chalmbaz, Maref...)

Les fondateurs du NAHD ont voulu, dès le départ donner à ce club une dimension qui s'étend au delà des limites territoriales de la commune actuelle, avec un ancrage husseindéen.

Ils ont réussi à sauvegarder ce cachet de club ayant une personnalité propre (formation) avec une vocation à l'ouverture sur l'environnement (il a accueilli de nombreux entraîneurs locaux et étrangers, mais aussi des joueurs venants de divers horizons.)
Les membres ont adopté à l'unanimité le nom de "Nasr Athlétique d'Hussein-Dey" (NAHD).

Avant la 2ème guerre mondiale, le Mouloudia était le seul club algérois, devenant trop exigu, et avec la forte demande, il avait été décidé de créer des clubs là où c'était possible. Après la création de l'USMA ainsi que d'autres clubs, le NAHD a été fondé en 1947, Une naissance faite dans la douleur à l'instar des autres clubs du pays, mais d'une façon un peu originale. C'est un club qui avait fusionné avec trois autres clubs pour donner naissance au Nasr Athlétique d'Hussein-Dey (NAHD). Il était engagé en 3ème division, après une suspension d'une saison, le NAHD s'est réengagé et enregistré 2 accessions successives jusqu'en 1ére division.
Les anciens citent l'année 1953 comme inoubliable puisque, après l'accession en pré honneur, et comme récompense, un voyage sera organisé en Finlande à l'invitation d'une équipe turque qui a séjourné en Algérie.
Le Nasria est un club qui a été béni à l'époque par le cheikh Larbi Tebessi. Un club qui a milité pendant la guerre de libération, et a eu sa part de souffrance, de douleur et bien sûr, son lot de martyrs, et qui a répondu à l'appel lancé 1956/1957 pour l'arrêt des activités sportives des clubs algériens.

Juste après l'indépendance, des « Hommes » au sens propre du mot ont pris la relève et donné une certaine aura et reconnaissance de la part de l'entourage sportif ici et ailleurs. En 1963, la reprise verra le NAHD intégrer 3 joueurs de l'ex-OHD (Zboralski, Perret, Serrano) ainsi que le rappel des joueurs du cru (Zermani, Zemmouri, Boudissa maazouz, Ouali, Yahia...). Champion d'Alger, il a perdu le titre de champion d'Algérie au profit de Annaba dans le tournoi final. 4 ans plus tard, les « Sang et Or » sont déclarés champions d'Algérie en 1967 et prendront une dimension sous l'impulsion d'un président de l'époque hors paire, en la personne du Colonel Slimane Hoffman et de Bensiam qui a marqué aussi de son emprunte l'histoire du club d'Hussein-Dey.
Sur le terrain, celui qui a révolutionné les « Sang et Or » n'est autre que le grand René Vernier qui avait à ses cotés l'illustre Hamoud Fez (1969-1970), les navigateurs mettent le cap avec un équipage de renom, Ouchen et Amar (deux gardiens de but internationaux), Bouyahi, Nazef, Youcef, Oualiken, Bousseloub, Bahmane et autre Lahtihet.

Malgré un palmarès très moyen, le NAHD est reconnu comme étant la plus grande école du football algérien depuis les années 60, qui a perfectionné un jeu très apprécié des amateurs, soit avec l'entraîneur hongrois Kalocsai (1966-68), l'anglais Reynolds, ou Avec le français René Vernier (à ne pas confondre avec René qui a ouvert une salle de judo à Alger) qui a perfectionné la défense de zone, ce dernier basculera la hiérarchie en intégrant deux jeunes arrières centraux qui ont pour nom Kheddis et Akkak, et un milieu de terrain, Fergani. La relève sera assurée par Amar Boudissa, auteur d'un record unique en son genre avec 17 matches sans défaite. Puis, vint l'anglais Reynolds à qui succéda le non moins célèbre Jean Snella, ce dernier eut l'honneur d'apporter sa touche particulière dans le jeu des navigateurs, promut le jeu offensif et révolutionna le NAHD dans les années 70, sans oublier le mérite des éducateurs tels que Bellamine, Fes et autres Boudissa amar, Abdelkader Bahmane, Benzekri, Ighil,...etc. Cette pléiade d'éducateurs hors normes a forgé des joueurs talentueux de niveau mondial comme Fergani, Ouchene, Khedis, Ighil, Guendouz, Madjer, Merzekane, pour ne citer que ceux-ci. Au début des années 70, Le NAHD a été le 1er club algérien à engager un partenariat avec une entreprise commerciale (AIR ALGERIE) grâce à l'aide de S. Hoffman, et ce avant même la réforme sportive de 1976, il s'agissait d'un prélude au professionnalisme avant l'heure.

Le NAHD a réussi la performance unique dans les annales du football algérien de donner 7 joueurs à la fois (soit plus de la moitié) à l'équipe nationale tous de valeur mondiale, les supporteurs se souviennent qu'à leur retour au sein de l'équipe, ces internationaux devaient prouver leur valeur pour arracher une place de titulaire étant donné la valeur des joueurs non sélectionnés. Ces derniers toutes voiles dehors, étaient un spectacle assuré sur tous les terrains d'Algérie. 1979, le Nasria décroche sa première coupe d'Algérie avec les Merzekane, Madjer, Guendouz, Guenoun, Zarabi, Aït El Hocine, Lazazi et autres. C'était l'antichambre de l'équipe nationale.
Durant la même saison, le même groupe passera près d'un exploit continental en perdant la finale de la coupe d'Afrique des clubs vainqueurs de la coupe face à Horia Konakry (Guinée). Deux années plus tard les « Sang et Or » quitteront la scène africaine en demi-finale sortis par l'Africa Sport de la Côte d'Ivoire.

En 1986, le club victime d'une saigné prend le chemin de l'enfer de la division régionale, où il végètera jusqu'à 1991. Le NAHD renaît une autre fois de ses cendres, et jouera encore une fois les 1ers rôles en D1.
Durant la décennie 90, le NAHD connaîtra des résultats en dents de scie avec 2 relégations (1995 et 1997) mais il sera aussi vice champion d'Algérie en 1992, et 3ème en 1993.
En 1999, n'ayant pas pu se classer parmi les 14 clubs qui devaient composer la super-division, le Nasria connaîtra encore une fois le purgatoire.
Cette fois, le messie a pour nom Méziane Ighil, l'entraîneur qui a réussi le pari fou de remettre l'équipe à sa place parmi l'élite. Ce même Ighil volera encore une fois au secours des navigateurs en 2000 mais dans la peau d'un « Big Boss ». Les « Sang et Or » retrouveront sous sa casquette l'élite. Première mission de l'ex-talentueux arrière gauche, réorganiser le club administrativement et travailler avec les hommes qu'il faut. La satisfaction ne tardera pas à venir. Le staff technique composé de Cheradi, Aït el Hocine et Ouchen bouleversera la hiérarchie. Les talentueux Aliche, Bendebka, Yacef, Abdeslam, Châabna et autres Gana, termineront la saison 2002/2003 en beauté. Une 2ème place amplement méritée qui leur a ouvert les portes d'une compétition internationale, la Champion's League Arabe.

Le NAHD comme les autres clubs sont aujourd'hui face à un défi majeur pour prétendre jouer un rôle au plan arabe ou africain, les structures et l'organisation actuelle, obsolète et dépassée, ne peuvent plus répondre aux exigences pour assurer un bond qualitatif, aussi, le passage au professionnalisme devient indispensable. Cependant, cette mutation est tributaire d'une action commune impliquant les clubs, la fédération et les pouvoirs publics qui doivent avant tout protéger les clubs formateurs comme le NAHD qui sont chaque année, pillés par d'autres qui récoltent le fruit de nombreuses années de formation et d'investissement, sans dédommager les frais engagés très coûteux, se contentant de verser aux joueurs des sommes symboliques.
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