Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

[CM 2014] Il était une fois la Coupe du monde...

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  • Ben les joueurs sous le choc, s'inquiétaient surtout pour Battiston avant de penser à s'en prendre à l'arbitre
  • Pour moi, ça fait partie des 4 matchs, pour lesquels à chaque rediffusion, on se prends à espérer une autre fin, même si on sait que c'est impossible : Brésil 58, Bulgarie 93, Italie 2006 et donc Seville 82
  • tomifan a écrit, le 04/07/2014 11:39 :
    Ce qui m'a frappé en revoyant les images de l'agression sur Battiston, c'est le fait que l'arbitre ne soit pas assailli par les Français. Aujourd'hui, l'arbitre aurait au minimum les 10 joueurs sur lui, et il serait obligé de faire 500 m en marche arrière.
    là rien, à peine des protestations françaises, un Schumacher qui attend tranquillement de tirer son 6 mètres... Autres temps, autres mœurs...

    Et puis un moment que j'ai trouvé émouvant : Platini qui en accompagnant Battiston sur sa civière lui tient la main pendant 30 mètres.


    Moi ce qui m'a frappé en regardant le match d'hier (je ne l'ai vu que de la 30e minute jusqu'au 3-2), c'est l'arbitrage clairement pro-allemand.
    Schumacher n'aurait jamais du finir ce match, il était déjà bien chaud en 1ère mi-temps....
  • mp67 a écrit, le 04/07/2014 11:43 :
    Pour moi, ça fait partie des 4 matchs, pour lesquels à chaque rediffusion, on se prends à espérer une autre fin, même si on sait que c'est impossible : Brésil 58, Bulgarie 93, Italie 2006 et donc Seville 82


    C'est vrai, je suis entièrement d'accord avec toi. Je me dis à 3-1 : "Non, ce coup-ci, ils ne reviennent pas les Allemands..."

    Sinon, on a retrouvé les dents de Battiston :

    https://pbs.twimg.com/media/BroyQ4hCAAESP4z.jpg

    Le Guardian publie cette photographie des dents perdues par Patrick Battiston, posées sur une compresse et encore tachées de sang. Selon le quotidien britannique, elles sont exposées dans un musée de Berlin depuis la rencontre.

    On apprend dans le même article du Monde que Schumacher garde "naturellement" un bon souvenir du match : "Tous les joueurs ont livré un match formidable et plein de passion, moi y compris. Je n'en garde que du positif, pas 1 % ni 1 ‰ de négatif. "
  • christ1306 a écrit, le 03/07/2014 11:04 :
    Moi il y a vraiment des trucs que j'ai du mal à comprendre: pourquoi parler de revanche 30 ans après? les gens de ma générations (et forcément les plus jeunes) n'ont pas connu Séville et il y'a aussi le match en 86 donc cela aurait pu/du être la revanche.


    Pourquoi parler de revanche? Parce Séville 82 est un match de légende, peut être le plus grand match de l'histoire de la Coupe du Monde.

    Outre l'épisode Schumacher, il y a eu plein de choses dans ce match: Une deuxième mi-temps épique des Français (jusqu'au but de Giresse en fait), un scénario riche en rebondissement, Amoros qui tape la barre a la dernière seconde du temps réglementaire. C'était aussi la première fois de l'histoire de la Coupe du Monde qu'un match se réglait aux tirs aux buts.

    Coté Français, c'est la première fois depuis 58 qu'il y a une équipe susceptible d'aller au bout. En plus cette équipe développait vraiment du beau jeu. Il y a eu ces regrets, ce sentiment d'injustice et l'impression d'être passé à deux doigts d'un truc fou. En plus, c'était contre cette Allemagne là, équipe qui habituellement nous infligeait des roustes et qui avait tout fait pour se faire détester lors de cette Coupe du Monde (Schumacher, l'Algérie...)

    86, n'a rien à voir. C'est surtout une cruelle déception, mais sur le match, il n'y avait rien à dire. Les Français étaient lessivés et venaient de livrer deux combats épiques contre l'Italie et le Brésil. Les Allemands, décevants tout le long de la compétition (à titre de comparaison, c'était un peu l'Argentine de cette année), ont joué leur meilleur match ce jour là. Du coup, ca a donné un match sans grande émotion, les Allemands ont marqué très vite sur une boulette de Bats jusqu'ici impérial au cours de la compétition, on a sentit les Français impuissants et incapables de forcer le destin, avec notamment un Platini carbonisé. Triste fin, mais un match qui a beaucoup ressemblé au France-Allemagne de 2014, pas beau à voir, sans une once de mythe...
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