Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

[CM 2014] Il était une fois la Coupe du monde...

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Flux RSS 30 messages · 18.124 lectures · Premier message par rcsforever · Dernier message par conan

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  • Parce que c'est un événement rare, parce que chaque génération a eu son/ses idole(s), parce que la Coupe du monde n'appartient pas qu'au présent ou au futur.. Un topic pour se souvenir qu'à 17 ans un gamin est devenu Roi, qu'avant le sacre de Jacquet il y a eu les larmes de la bande à Hidalgo, que longtemps avant la naissance de Neymar un certain Garrincha faisait lever les foules, que le Mexique a vu un jour "la main de Dieu", qu'un coup de tête peut faire rêver puis pleurer un pays.. Bref, à vos claviers !


    https://linstantclassique.files.wordpress.com/2013/07/equipe-de-f...
  • Honneur à l'Amérique du Sud en cette année, avec deux documentaires qui ne sont pas uniquement consacrés à la Coupe du monde mais qui mettent en avant certains de ses (héros) du passé...

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  • Tiens c'est rigolo, hier soir, j'ai justement regardé le premier reportage qui montre l'importance de Garrincha dans le grand Brésil.
  • Une émission très agréable à regarder, avec des vrais morceaux d'humour anglais dedans :
    Les 50 moments les plus consternants/trash de la coupe du monde :

    leur haine de Maradonna, la loose légendaire des anglois aux péno, les Irlandais qui passent le 1er tour d'une coupe du monde, un écossais qui marque l'un des plus beaux buts de l'histoire de la coupe du monde, les 3 cartons jaunes distribués à un même joueur lors d'un même match, les bouchers camerounais de 90, et forcément, ce geste impardonnable d'un Zidane chargé comme une mule en finale, à on ne saura peut-être jamais quel produit...

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    Et n'oublions jamais :

    http://image.spreadshirt.net/image-server/v1/products/7515990/vie...
  • L'article date d'il y a un an mais j'aime bien l'idée...


    TOP 10 : LES MATCHES DE COUPE DU MONDE À REJOUER

    Dénouement cruel, contexte malsain, coups bas et coups du sort ou injustice flagrante... Sélection subjective des rencontres dont on rêve de redonner le coup d'envoi.

    http://referentiel.nouvelobs.com/file/3173887-allemagne-france-de...

    1. Demi-finale 1934, Autriche-Italie

    Organisée en Italie sous le haut patronage du Duce, le respect de l'esprit sportif n'est pas la priorité de cette Coupe du monde. Les arbitres sont au diapason et favorisent régulièrement le pays hôte. La demi-finale oppose celui-ci et la plus belle équipe de l'époque, l'Autriche emmenée par Mathias Sindelar – grand meneur de jeu moderne, pionnier des Di Stefano, Charlton et consorts (lire "Matthias Sindelar 3/4 - 1934, l'occasion manquée"). Seule durant laquelle la Wunderteam ne marque pas, la rencontre est âpre et voit l'Italie mettre une pression physique proche du combat de rue. L'unique but du match est d'ailleurs inscrit sur "cafouillage" ou "dans la confusion", comme le rapporte L'Auto. Doux euphémisme pour décrire une action où le gardien Platzer est bousculé par Guaita, Meazza et Schiavio. Le gardien est à terre, le ballon dans les filets, l'Autriche éliminée. Sindelar et les siens ont laissé passer leur seule chance de gagner une Coupe du monde.

    L'Italie est montrée du doigt, mais le résultat s'est dessiné lors d'un quart de finale que l'histoire oublie souvent, contre la Hongrie. "Autriche-Hongrie", le symbole est évident pour ce match de la suprématie entre les deux grands pays de l'ancien empire, Le score de 2-1 pour les Autrichiens ne dit rien de cette confrontation tendue qui a laissé des traces et n'a pas facilité la préparation de la demie contre l'Italie. Au bout de ces deux tristes matches, l'une des premières formations d'artistes maudits disparaît, et le juif Sindelar sera écarté de l'équipe d'Allemagne post-Anschluss qualifiée en 1938.

    Un match à rejouer, mais ailleurs que dans l'Italie mussolinienne.

    2. Finale 1950, Brésil-Uruguay

    "Vous, les joueurs, qui dans moins de deux heures serez acclamés par des millions de compatriotes qui fêteront votre titre de champion du monde, vous êtes, pour moi, déjà vainqueurs." Avec une finesse et une sportivité sans équivoque, le maire de Rio annonce le début du match dans un stade en feu. Ce stade est le bijou flambant neuf, le Maracana qui accueille ce soir du 16 juillet 1950 près de 200 000 personnes, sécurité mise à part. L'injustice de ce match n'est pas à chercher dans le score, 2-1 pour l'Uruguay, ni dans le drame national que la défaite auriverde occasionnera, mais dans le sort réservé à une seule personne.

    Le Brésil ouvre le score à la 46e minute, est rejoint à la 65e et définitivement débordé sur sa gauche par Gigghia à la 79e. Le portier brésilien, élu meilleur gardien du tournoi par les journalistes, a anticipé un centre de l'ailier droit uruguayen, qui tire au premier poteau. Un pays s'effondre et désigne ad vitam aeternam le coupable, Moacyr Barbosa, premier gardien noir du Brésil. Le seul durant quarante-cinq années jusqu'à la sélection de Dida dans les années 90 (lire "Au Brésil, le sombre destin des gardiens noirs"). Barbosa ne reviendra plus en sélection, sera déclaré honte nationale et mourra pauvre en 2000. On lui refusera même de serrer la main des Brésiliens lors d'un match de qualification en 1993 au Mexique, par crainte du mauvais sort.

    Un match à rejouer car tout ce qui nous éloigne du racisme est bon à prendre.

    3. Finale 1954, Hongrie-Allemagne

    Quel est le point commun entre la Tchécoslovaquie, la Hongrie et les Pays-Bas? Ce sont les seuls pays à être allés deux fois en finale de Coupe du monde sans en gagner une. L'équipe de Hongrie entre 1950 et 1956 est sans doute l'une des plus belles – et plus tragiques – histoires du football. Formée avec l'ossature du Budapest Hondved, cette superbe mécanique ne connaîtra qu'une seule défaite durant cette période et enregistrera des exploits dans toute l'Europe – résumés par la mythique victoire de Wembley en 1953.

    Une seule défaite donc... mais en finale de Coupe du monde face à la RFA, adversaire pourtant battu 8-3 quelques jours plus tôt en poule. Une défaite malgré un but égalisateur de Puskas refusé pour un hors-jeu indument. Une défaite entachée par le dopage des joueurs allemands à la pervitine (lire "Les champions du monde allemands de 1954 étaient dopés"). Enfin, une défaite dont le pays n'aura pas la chance de se relever après l'invasion soviétique de 1956 et l'exil des plus grands joueurs de l'équipe, Puskas, Czibor et Kocsis. Décapité, le football hongrois ne connaîtra plus de telles périodes et rares sont les joueurs qui feront de l'ombre au Major galopant (Florian Albert mis à part), dont les dernières années au Real éblouiront encore tous les terrains d'Europe.

    Un match à rejouer, avec les chars du côté hongrois, cette fois.

    4. Demi-finale 1966, Angleterre-Portugal

    Le Portugal1966, emmenée par Eusebio, est abattu lors de la demi-finale face au pays hôte et futur vainqueur controversé, l'Angleterre. C'est aussi l'opposition du meilleur buteur de la compétition, Eusebio avec neuf réalisations, face au meilleur joueur, Sir Bobby Charlton. Les articles d'époque ne s'arrêtent pas beaucoup sur l'arbitrage, globalement mauvais pendant tout le tournoi, et considèrent cette victoire anglaise comme logique. Malgré la domination portugaise... et deux mains non sifflées dans la surface anglaise (Stiles 54e et 85e) – l'arbitre de la rencontre, le Français Pierre Schwinte, décidant à chaque fois que la main est trop proche du corps pour être volontaire, ou son sifflet trop loin de sa bouche.

    Pas un match de la phase finale de l'Angleterre ne recèle son lot de controverses, le quart contre l'Argentine, présenté souvent comme le premier conflit anglo-argentin, la demie contre le Portugal ou évidemment la finale, pour laquelle la validité de la moitié des six buts est contestée. La une de L'Équipe du lendemain va dans ce sens: "Angleterre vrai champion, score virtuel 2-1, les 3 derniers buts contestables". Avec tous ses matches joués à Wembley, la Perfide Albion a bénéficié d'un contexte favorable dont elle a su tirer parti pour remporter sa Coupe du monde.

    Un match à rejouer après avoir coupé les mains des Anglais. Pour l'exemple.

    5. Finale 1974, RFA-Pays-Bas

    C'est à tort que les journalistes placent les Pays-Bas favoris, c'est à tort qu'on laisse planer le doute sur le meilleur match des Allemands, c'est à tort qu'on laisse dire que les Pays-Bas auraient dû gagner ce match. En réalité, les Pays-Bas auraient dû gagner la compétition, pas ce match. L'ouverture du score des Pays-Bas à la première minute a égaré le football total et révélé la suffisance d'une génération de surdoués dont le jeu a périclité à partir de la deuxième minute. Égalisation à la 25e de la RFA, changements tactiques douteux en cours de match: la belle mécanique est enrayée, le football flamboyant prend peur du football rigoureux des coéquipiers de Beckenbauer, qui fait le reste.

    La Coupe d'Europe des clubs champions, cette saison a été le révélateur de la passation de pouvoir. Triple vainqueur de la compétition, l'Ajax Amsterdam (71-72-73) laisse son trophée au printemps 74 à un Bayern Munich qui lui aussi sera sacré trois fois de suite. L'histoire se répète pour la RFA qui remporte sa deuxième Coupe du monde face encore une fois à la plus belle équipe de la compétition. Une victoire incontestable cette fois, acquise de haute lutte après une opposition des deux meilleurs joueurs du monde.

    Mais une finale que chacun voudrait revoir si elle commençait à la deuxième minute.

    6. Deuxième tour 1978, Argentine-Pérou

    Le Mundial argentin s'impose comme un must des compétitions gangrenées par les régimes organisateurs, bien au-delà des Jeux olympiques de Berlin en 1936. Le Brésil a gagné trois heures avant ce dernier match de l'Argentine dans ce deuxième tour de poule. Pour passer devant le Brésil, les Alibicelestes doivent gagner par au moins 4 buts d'écart contre le dernier vainqueur de la Copa America, le Pérou. L'arbitre de la rencontre est le Français Robert Wurtz et le match se déroule dans l'Estadio Gigante de Rosario. Mais c'est le gardien du Pérou qui fera débat, Quiroga, natif de Rosario et naturalisé péruvien quelques semaines avant la Coupe du monde.

    Le Pérou est proche d'ouvrir la marque à la 11e minute par son ailier droit Munante, qui frappe sur le poteau. C'est l'action invoquée pour dire que le Pérou a joué le match, mais c'était aussi celle à ne pas manquer. La suite sera un cauchemar pour le gardien néo-péruvien. 2-0 à la mi-temps. 6-0 score final. Le résultat peut paraître logique, mais les interrogations s'accumulent: le gardien a-t-il a été mis sous pression, le Pérou, en fin de cycle et déjà éliminé, a-t-il craqué, l'Argentine, galvanisée par l'enjeu avec tout un peuple derrière elle, a-t-elle su se sublimer pour se donner la chance de disputer une finale forcément historique?

    Un match à rejouer avec un gardien péruvien depuis six générations pour épargner Quiroga et sa famille.

    7. Demi-finale 1982, France-RFA

    Qu'est-il possible de dire que tout le monde ne sait pas sur ce match? Une demi-finale de Coupe du monde, la première pour la France depuis 1958. Un soir de juillet à Séville, le 8, soit le même jour qu'une autre demi-finale de la France face à la Croatie en 1998, un soir qui aurait dû consacrer une génération. 3-1 à la 99è par ce but de Giresse – sa joie, son cri et sa course qui dit que le match est joué, que le break est fait, qu'il ne peut plus rien arriver, que les épreuves du match n'ont fait que galvaniser une équipe cohérente et homogène au point d'aller jouer le titre en finale. Encore aurait-il fallu jouer ce match jusqu'à la dernière minute.

    Les remplacements disent l'histoire de la rencontre. Entrée de Battiston à la 51e, sortie à la 61e sur civière, une sortie qui sonne comme une terrible injustice autant pour la faute commise que pour l'absence de sanction. L'équipe d'Allemagne aurait dû jouer à dix et être privée d'un remplacement. Celui de Rummenigge, par exemple, à la 97e, le vrai bourreau des Bleus, qui marque le but allemand de l'espoir à la 104e.

    Un match à rejouer pour ne jamais avoir à entendre la phrase de Lineker: "Le football se joue à onze et à la fin, c'est toujours..."

    8. Quart de finale 1990, Angleterre-Cameroun

    Le Cameroun 1990 a eu des prédécesseurs africains en Coupe du monde, mais le Nigéria 94 et 96, le Sénégal 2002 et le Ghana 2010 sont les enfants de ces Lions indomptables et les petits-enfants de Roger Milla – ce bel homme de trente-huit ans, semi-retraité dans le club de Saint-Pierre de la Réunion. Vainqueur de l'Argentine, tenant du titre, vainqueur de la Roumanie de Hagi, vainqueur en huitième de la Colombie de Valderrama (avec le fameux ballon pris dans les pieds de Higuita par Milla), c'est un Cameroun champagne qui se présente à Naples.

    Dominateur mais brouillon, le Cameroun se fait surprendre par David Platt à la 26e minute. Milla, entré après la pause, obtient un penalty à la 61e puis lance Eugène Ekeke pour le but du 2-1. Alors qu'il reste vingt-cinq minutes, jamais un pays africain n'a été aussi proche d'une demi-finale de Coupe du monde. Mais la pression est immense, la fatigue terrible, le manque d'expérience flagrant, et logiquement le Cameroun rompt en concédant une faute dans la surface sur Lineker, qui transforme le penalty conduisant aux prolongations. Les Anglais ne veulent pas aller aux penalties – le vieux Shilton aura du mal. Alors ils provoquent et Lineker, lancé par Gascoigne, se laisse faucher par le gardien Nkono. L'attaquant de Tottenham transforme son second penalty de la soirée. C'en est fini pour les Camerounais, et Milla aura même le droit à son tour d'honneur, pour ce que l'on croit être son dernier match en Coupe du monde.

    Un match à rejouer sans Lineker.

    9. Huitième de finale 2002, Corée du Sud-Italie

    La Corée du Sud aurait dû considérer comme un exploit sa sortie de poule et comme un baroud d'honneur son match contre l'Italie. Le fantasque arbitre, depuis suspendu pour pratiques douteuses en Équateur et condamné pour trafic de drogue aux Etats-Unis, M. Byron Moreno a été un acteur majeur de cette grande et mauvaise surprise pour le monde du football.

    L'Italie ouvre le score par Vieri à la 18e minute et croit tenir sa victoire jusqu'à deux minutes de la fin et l'égalisation de Seol Ki-Hyeon, ne parvenant pas non plus à concrétiser une dernière occasion de Vieri, L'expulsion de Totti pour un deuxième carton jaune sur une action à la 103e qui aurait pu lui rapporter un pénalty et le refus d'un but de Tommasi pour une position de hors-jeu signalée à tort sont les deux faits reprochés à l'arbitre équatorien. Trop pour ne pas donner lieu à un des résultats les plus controversés de la Coupe du monde, la Corée du Sud finissant par se qualifier grâce à un but en or à trois minutes de la fin des prolongations.

    Un match à voir rejouer car quitte à choisir, il aurait été préférable que l'Italie gagne en 2002 plutôt qu'en 2006.

    10. Finale 2006, Italie-France

    Il y a finalement si peu à écrire sur cette finale sans tomber dans une discussion de comptoir. Si le parcours des deux équipes dans les matches à élimination directe est magnifique, celui de la France est proche de la perfection: Espagne, Brésil, Portugal pour les Français contre Australie, Ukraine et Allemagne pour les Italiens. Zidane et Vieira sont les deux grands artisans de cette équipe qui se présente fièrement ce 9 juillet à Berlin pour le dernier match de Zidane, une finale qui pour la deuxième fois seulement depuis 1950 ne compte ni l'Allemagne, ni le Brésil. La rencontre se déroule quelques jours après le verdict des matches truqués du Calcio, prononçant des rétrogradations en série, et elle sent la fin de cycle: la dernière finale avant la prise de pouvoir de l'Espagne.

    La tête rageuse de Materazzi réplique à la Panenka de Zidane et après vingt minutes, c'est déjà un autre match qui commence, crispant. La France ne concrétise pas sa domination, subit la blessure de Vieira, voit Buffon détourner la tête de Zidane en prolongation. L'histoire était trop belle, celle d'un doublé pour la génération 98, après l'humiliation de 2002, celle de la revanche pour une équipe enterrée vivante après deux matches de poule. Elle s'achève à la fois sur le coup de boule de Zidane et le tir au but de Trezeguet. Malgré l'aventure vécue, cette finale entre au rang des plus amères défaites de l'équipe de France.

    Une finale que l'on aimerait voir rejouer, parce que Grosso qui met le dernier penalty, cela ne peut satisfaire aucun des esthètes présents sur le terrain ce soir-là.

    (les cahiers du football)
  • Sinon comme sur le topic consacré aux pronos , j'ai pensé à un mini questionnaire (en mode vintage) du genre :


    Le plus beau match ?

    Brésil - France 86, Mexique. Une intensité rare malgré un soleil de plomb, des joueurs légendaires aux quatre coins du terrain, un scénario incroyable dans un stade acquis à la cause des brésiliens avec le dernier but de "Platoche" sous le maillot tricolore, l'arrêt de Bats à quelques minutes de la fin, l'échec du Docteur Socrates puis le petit bonhomme. Le plus grand exploit de l'histoire du football français à mes yeux..




    Le plus beau but ?

    Argentine - Angleterre 86, Maradona. Un peu à l'image de zizou en 2006 avec sa Panenka puis son coup de tête (moins bien placé que les deux de 98 malheureusement), une rencontre à l'image de la carrière de Diego, capable du pire avec la fameuse "Main de Dieu" et du meilleur avec ce but d'anthologie..




    L'événement le plus marquant ?

    Colombie - Etats-Unis 94, Escobar. Sur le coup on se dit que ce n'est qu'un but CSC, que ce n'est ni le premier ni le dernier, puis un jour on apprend qu'il a des conséquences dépassant le cadre sportif, on comprend que le football n'est pas qu'une histoire de passion, que le droit à l'erreur n'existe pas toujours. C'était il y a 20 ans, Escobar marquait son unique but en CM, celui qui allait lui coûter la vie..




    Si ça intéresse quelqu'un de faire un petit retour en arrière...
  • Parfois le passé et le présent se rejoignent, vendredi soir français et allemands se retrouveront en CM 28 ans après Guadalajara, mais surtout 32 ans après Séville..

  • Pour ceux qui n'ont pas connu Séville, avec les commentaires et la réalisation erratique d'époque :



    Difficile de se satisfaire de 5 minutes de match, mais c'est un bon résumé !



    En bonus, beaucoup moins resté dans les mémoires, Guadalajara 1986. Je n'avais jamais vu le match, restant sur des articles de journaux. Finalement, le deuxième but de Völler est totalement anecdotique, la France a copieusement dominé la seconde mi-temps !
    Qu'est-ce qu'il loupe Bossis, peu après le but de Brehme ! :O
    Faute de main de Bats d'ailleurs, mais les murs de l'époque, une vraie passoire...


    Pas de Roland-Larqué malheureusement :(
  • Si l'on me demandait : as tu déjà vu le diable ? J'aurais tendance à répondre qu'il s'est incarné au moins deux fois, malheureusement à chaque fois en Allemangne : une fois en Hitler et une autre fois en Schumacher en 1982.
  • Même si cet "attentat" a marqué l'histoire du football, ne comparons pas l'incomparable pour autant... Mais pour en revenir au match de Séville, il faut savoir que par la suite Schumacher avait été rejeté dans son propre pays par de nombreux allemands, preuve que son geste n'avait pas seulement choqué le public français, sans oublier son comportement provocateur car il ne s'était pas contenté d'agresser Battiston. Bref un match maudit à l'image du tir d'Amoros sur la barre en fin de rencontre, qui fait un peu penser à celui de Pinilla cette année face au Brésil, même si l'action était différente. Il n'y a pas toujours de justice en football malheureusement.
  • Moi il y a vraiment des trucs que j'ai du mal à comprendre: pourquoi parler de revanche 30 ans après? les gens de ma générations (et forcément les plus jeunes) n'ont pas connu Séville et il y'a aussi le match en 86 donc cela aurait pu/du être la revanche.

    Le geste est un attentat, il n'y a rien à redire mais voilà faut déposer le bilan (puisque c'est d'actualité) et aller de l'avant.

    J'ai regardé Allemagne-Algérie et franchement c'est l'équipe la plus faible de ces 20 dernières années mais ça devrait suffire face aux prétentieux qui sont sortis d'un groupe facile et en totale perte de vitesse.

    Si la France gagne, le compte sera t'il soldé? j'ai des doutes
    Si l'Allemagne gagne, la rancoeur sera t elle présente encore 30 ans j'en suis quasi-certain.

    Que le meilleur gagne, pour moi samedi ça ne changera rien du tout, sauf peut-être que la nuit de vendredi sera plus tranquille si c'est la Mannshaft
  • (+)
  • kitl a écrit, le 03/07/2014 09:32 :
    En bonus, beaucoup moins resté dans les mémoires, Guadalajara 1986.

    Il faut se souvenir qu'en quart de finale la France avait du se battre jusqu'aux tirs au but sous une chaleur épouvantable pour éliminer le Brésil. Mais qu'importe le classement final, cet exploit valait bien un titre et pour les amateurs de beau jeu c'était une finale avant l'heure.

    http://www.dailymotion.com/video/x2pz8_allez-mon-petit-bonhomme_sport

    Une pensée tout de même pour les supporters allemands qui par la suite ont vu leur équipe perdre deux fois en finale, pas certain que ce soit plus facile à vivre...
  • kitl a écrit, le 03/07/2014 09:32 :
    Pour ceux qui n'ont pas connu Séville, avec les commentaires et la réalisation erratique d'époque :



    Difficile de se satisfaire de 5 minutes de match, mais c'est un bon résumé !


    Le match en intégralité !

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  • En oubliant deux secondes l'attentat de Schumacher, ça restera l'un des plus beaux matchs de l'histoire de la CM, à l'image de L'Equipe qui malgré l'élimination titrait..

    http://blog.lefigaro.fr/football/bruno_roger-petit/francerfa82.jpg
  • rcsforever a écrit, le 03/07/2014 11:25 :

    Une pensée tout de même pour les supporters allemands qui par la suite ont vu leur équipe perdre deux fois en finale, pas certain que ce soit plus facile à vivre...


    Et pour cette génération fabuleuse de joueurs allemands. Littbarski est le seul survivant de 1982 à avoir gagné le Mondiale 90, tandis que Breitner était là en 1974.

    Rummenigge, les frères Förster, Hans-Peter Briegel, Klaus Fischer, ceux du HSV (Magath, Hrubesch, Kaltz)... objectivement ce furent des joueurs monstrueux, et on ne rend pas assez grâce à la RFA des eighties.

    Pourvu que la FIFA ne force pas les deux équipes à arborer des tenues dépareillées demain... Maillot bleu, short blanc et bas rouges pour la France ; maillot blanc, short noir et bas blancs pour la RFA. [-o
    Cela ne dérangeait personne à l'époque [-(
  • Hidalgo : "Faire des grands matches ne suffit pas"

    Quand la France a rencontré l'Allemagne en Coupe du Monde de la FIFA pour la deuxième fois de son histoire, lors de la fameuse nuit de Séville en 1982, le sélectionneur tricolore s'appelait Michel Hidalgo. A la tête des Bleus depuis 1976, il avait progressivement métamorphosé une sélection alors moribonde en une armada séduisante et conquérante sur la scène internationale.

    http://img.fifa.com/mm/photo/worldfootball/general/01/32/46/19/13...

    Le technicien, qui a mené la France au titre de champion d'Europe en 1984, a favorisé l'éclosion et l'épanouissement au plus haut niveau d'une génération dorée emmenée par Michel Platini, Alain Giresse et autres Maxime Bossis. Alors que les joueurs de Didier Deschamps s'apprêtent à se mesurer à l'Allemagne en quart de finale de Brésil 2014, Hidalgo a accordé un entretien à FIFA.com dans lequel il analyse les forces en présence et revient sur le douloureux souvenir de la défaite épique dans le dernier carré d'Espagne 1982 contre la Nationalmannschaft de Manfred Kaltz, Pierre Littbarski et du gardien de but Harald Schumacher...

    Quel souvenir gardez-vous de cette demi-finale perdue contre l'Allemagne, le 8 juillet 1982 ?

    Nous gardons forcément un mauvais souvenir de ce match. Nous étions heureux d'avoir fait un parcours de qualité, et l'Allemagne a été un concurrent redoutable. Et ça a été un bon match à tous points de vue, plaisant et très disputé. Malheureusement est arrivé le problème du gardien allemand qui a frappé Battiston de plein fouet. Platini l'a accompagné sur la civière en lui tenant la main. On voit à l'image que c'est un bras qui tremble, et qu'il ne peut pas l'arrêter. Malheureusement, ça a marqué notre équipe. Par contre, le gardien allemand n'a pas été sanctionné, et n'a pas eu de geste pour aller voir le blessé. Il est resté là, comme s'il n'avait rien fait, comme s'il n'était pas responsable. Nous n'avons pas compris comment après un tel choc, l'arbitre n'a pas sanctionné.

    Comment s'est déroulé le match par la suite ?

    Il y avait 1:1 et ça a coupé notre élan, même si finalement nous avons mené 3:1 en prolongation avant d'être rejoints par l'Allemagne. Malheureusement, nous avons perdu aux tirs au but et nous avons raté la finale qu'on espérait tous, celle de la Coupe du Monde. C'était très dur à supporter. J'ai jamais vu une équipe d'hommes devenir ainsi une équipe de minimes après un match. Il y avait beaucoup de pleurs, mais aussi un sentiment de révolte par rapport à ce qui s'était passé, particulièrement chez Michel Platini. Il avait raison. Les Allemands, eux, ont fait ce qu'ils devaient faire, jusqu'au bout. Ce n'est pas eux qu'il fallait pointer du doigt, sauf leur gardien qui avait touché Battiston très violemment. Il a eu plusieurs dents cassées et est allé directement à l'hôpital.

    Vous souvenez-vous de ce que vous avez dit dans le vestiaire ?

    Oh, quand c'est une demi-finale aussi importante contre les Allemands, il n'y a pas besoin de parler beaucoup avant la rencontre. Nous avions en face une équipe de grande qualité et un enjeu énorme. Mais même si on connaissait la valeur de l'adversaire, ça n'était pas simple d'accepter de perdre alors qu'on pensait avoir les moyens d'aller en finale.

    Voyez-vous des similitudes entre le France-Allemagne tel qu'il se profilait à l'époque, et celui à venir ce vendredi 4 juillet ?

    Non, car en ce temps là, c'étaient deux équipes connues avec des grands noms, aussi bien chez les Allemands que chez les Français. Là, il y a l'Allemagne qui a fait des résultats et dont on connait la qualité, mais par contre, il y a une équipe de France avec beaucoup de jeunes. On ne sait pas encore ce qu'ils sont capables de faire, mais ils ont beaucoup de talent.

    Il y a le sélectionneur, qui a beaucoup d'expérience…

    Oui, ils sont encadrés par Didier Deschamps qui a une grande carrière et qui sait très bien comment mener ces jeunes joueurs. Il ne leur dit pas "vous êtes les plus beaux, les plus forts". Si certains, à un moment, disent qu'ils vont aller en finale, il est là pour rappeler qu'il faut gagner match par match. Bref, il les maîtrise très bien.

    Quelle ambition peut avoir cette jeune équipe pour ce quart de finale ?

    Il y a quelques temps, on aurait dit qu'on ne peut rien faire contre l'Allemagne, parce qu'ils sont expérimentés et qu'ils ont de beaux joueurs. Dans cette Coupe du Monde, ça n'est pas vrai ! L'Allemagne paraît un peu fatiguée. Elle a eu des faiblesses. Nos joueurs, eux, ne sont pas fatigués car ils n'ont pas eu des matches très dur à faire. Et en plus de leurs qualités, ils ont un désir d'aller jusqu'au bout. On peut les comprendre car ils ont tout réussi jusqu'à maintenant. Ils ont encore une forme de fraîcheur, et ça va être important pour ce match.

    Jusqu'où va votre optimisme ?

    Quand on voit tout ça, on se dit pourquoi pas la France en finale ? Comme en 1998… Ils sont forts physiquement et peuvent dérégler des équipes supérieures techniquement. Bon, l'Allemagne est tout de même un adversaire de grande classe, mais pour le moment, notre Mondial a tutoyé la perfection et nos jeunes Bleus sont dans une forme optimale. On n'est pas fou, on sait qu'on n'est pas à l'abri d'un trou, mais personnellement je n'y crois pas. Je pense que nous allons pouvoir faire quelque chose, et ça veut dire gagner ! Faire des grands matches ne suffit pas quand on veut gagner un titre. Mais France-Allemagne, personne, je dis bien personne, ne peut prédire qui va gagner, mais ça sera certainement un grand match.

    Certains Bleus vous plaisent-ils particulièrement ?

    Il y en a que je connais beaucoup mieux que d'autres. Je vois beaucoup Mathieu Valbuena à Marseille et il fait partie des joueurs les plus expérimentés. Il n'a pas fait une grande saison en club, mais curieusement il est très bon avec l'équipe de France. Il a un jeu pour servir toute cette jeunesse, et c'est donc un joueur qui est important. Je ne veux pas trop parler des autres joueurs, mais je pense qu'ils vont démontrer leur valeur sur le terrain. Ce qui est curieux, c'est que cette équipe avait deux joueurs expérimentés qui ne sont pas là. Franck Ribéry était un joueur au dessus du lot avec tout ce qu'il a fait dans sa carrière et il sortait encore d'une grande saison en Allemagne. Le second, c'est Steve Mandanda. Ils ne sont pas là et on n'en parle pas ! Ça veut dire que les jeunes ont su faire ce qu'il fallait pour que ça ne soit pas un manque.

    (FIFA.com)
  • Le match de 82 est un match mythique d'une dramaturgie incomparable (les générations actuelles ont peut-être Italie France 2006 en tête, celui de la finale bien sûr... avec en démiurge Zidane...) dans un contexte historique qui n'a plus rien à voir avec aujourd'hui, où on peut à la limite opposer à l'Allemagne la rigueur qui sévit partout en Europe...

    Un match de 82 qui a connu des spectacles le concernant, des pièces de théâtre ou même des reconstitutions...

    Un exemple http://www.lefigaro.fr/theatre/2014/07/03/03003-20140703ARTFIG00128--france-allemagne-1982-au-theatre-le-bourbier-de-seville.php
  • W9 rediffuse le France-RFA 82 ce soir, avec les commentaires originaux =P~
  • Europe1 aussi pour ceux qui seront dans leur voiture. ils diffusent la version Roland-Larqué.
  • Franchement pour moi le souvenir est trop doulureux pour que j'ai la force de revoir ce match, et pourtant j'étias petit quand je l'ai vu. Pour la prmeière fois j'ai ressenti ce que signifie l'injustice.
  • Et que dire de la désillusion et du manque de bol lors de la finale de la coupe d'Europe des champions de... 1976 :) : Saint-Etienne - Bayern :(
    Avec la vedette, Rocheteau, l'ange vert, pas rétabli à 100% et qui ne rentre que vers la fin (pour faire paniquer les Teutons) et surtout: ces put.... de poteaux carrés de ces rapiats d'Ecossais, dont les verts ont touché la transversale 2x (des buts, pas des Ecossais!) et dont les TV allemandes ont prouvé, qu'avec ces 2 angles de tir et avec des poteaux ronds, les 2 tirs y étaient!

    A pleurer de rage!
  • La réaction de Batiston sur Europe 1 ce soir, c'est quand même la classe.

    Quand tu penses qu'en face, l'autre minable affirme que si c'était rejouer il prétend qu'il referait le même geste. Quel pauvre type...
  • Lorsqu'on y repense cette génération a offert au football français des rencontres extraordinaires, que le verdict soit positif ou négatif, avec ce fameux duel face à l'Allemagne en 82, la demi-finale contre le Portugal lors de l'Euro 84, le quart face au Brésil en 86, ect..
  • Ce qui m'a frappé en revoyant les images de l'agression sur Battiston, c'est le fait que l'arbitre ne soit pas assailli par les Français. Aujourd'hui, l'arbitre aurait au minimum les 10 joueurs sur lui, et il serait obligé de faire 500 m en marche arrière.
    là rien, à peine des protestations françaises, un Schumacher qui attend tranquillement de tirer son 6 mètres... Autres temps, autres mœurs...

    Et puis un moment que j'ai trouvé émouvant : Platini qui en accompagnant Battiston sur sa civière lui tient la main pendant 30 mètres.
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