Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Philosophie

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Flux RSS 45 messages · 2.707 lectures · Premier message par keemy · Dernier message par virtual

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  • Un petit topic pour ceux qui sont tentés par la philosophie. Je propose de lancer un thème par jour où nous débattrons ça vous tente?
    Aujourd'hui la moralité.
  • J'ai aucune morale :)
  • En fait, c'est quoi la moralité ?
    Personnellement, je serais bien en peine de définir ce terme. Or pour débattre philosophiquement d'un concept, il faut l'avoir bien défini au préalable...
    Merci de vos éclaircissements !
  • Il me semble que la morale n'est pas vraiment un contenu prédéfini de valeurs mais plus une échelle que chacun se fixe, un repère pour distinguer ce qui semble bien ou ce qui semble mal... et là il n'y a pas UNE morale... :-/ non?
  • tu parles de morale murmeltier, et keemy parle de moralité. C'est pareil ? :-/
  • Bon #-o Veuillez m'excuser j'e n'ai pas défini exactement le sujet. Nous allons donc débattre du rapport entre la morale, la religion et le droit. murmeltier tu dois te souvenir de certaines choses non? ;)
  • Bonne question rachmaninov, je serais intéressé de voir la réponse de keemy, je botte en touche :)
  • #-o Dis donc tu pourrais être sympa avec une menbre d'Euroforce :p . A vrai dire je ne vois pas une grande différence voir pas du tout. Bon j'ai redéfinis je me jette :

    Selon Bergson philosophe français la religion était source d'inspiration de la morale. Ce que rejettais Kant.
    Pour ce dernier le fait de lier morale et religion faisait dépendre la morale de la foi ou de la révélation, dans ce cas elle n'était pas rationnelle alors que pour lui par essence elle l'est. Il renverse donc la position de Platon qui fondait cette morale sur la métaphysique.

    Personnellement je pense que la religion a influencé notre morale il suffit de regarder les 10 commandements : ne pas tuer, voler ou autre.
  • Ce n'était pas une critique keemy, je n'exprimais que mon incompétence en la matière...
    Pour reprendre le débat, la critique vient du fait que certains penseurs ont refusé que ce soit l'Eglise qui ait un monopole sur la morale, autrement dit qu'elle soit à la seule à pouvoir dire ce qui est bien ou ce qui est mal...
  • J'avais bien compris (+) . Je vois que tu as de bons restes. En espérant que d'autres se joignent à nous.
    Donc je continue.
    Je réfute aussi le fait que l'Eglise ai eu un monopole sur la morale car pour moi ele existait bien avant l'Eglise. Il y a un morale même chez les peuples les plus anciens et qu'il n'y a pas eu besoin de religion pour qu'existe la morale.

    Cependant, depuis des siècles, l'Eglise nous a inculquée des valeurs que ce soit la Thora et le coran ou la bible les eux premiers étant les deux seuls livres en même temps sacrés,, codes juridiques et traités de moralité.
    Pour ma part la place de la religion dans son rapport avec la morale est important mais pas dominant. Il y a la coutume et le droit
  • Quelqu'un peut m'éclairer pour Platon? morale et métaphysique?
  • Pour Platon : l'homme était à la recherche de l'idée suprême Le Bien. En effet pour lui, lorsqu'un homme mourrait, et qu'il s'était conduit avec droiture et raison il accèdait au Bien. Lorsqu'il se réincarnait il cherchait alors à retrouver dans ce qu'il faisait l'idée du Bien.
    Il faut savoir que pour Platon, toutes les idées, la beauté, la moralité font partie du Bien. C'est ça la métaphysique en gros ( je ne peux tout expliquer ça serait lourd ;) )
  • Merci keemy...
    Platon c'est pour moi le roi des philosophes pour le peu que j'en connais :)
  • Oh tu sais il avait des idées bizarres des fois mais on en reparlera un de ces quatres. Et toi qu'en pense tu? La Moralité l'Eglise et le Droit?
  • Je ne suis guère doué pour développer mes idées... Disons que la moralité est liée à l'individu, certainement pas à la religion. La limite du bien et du mal est quelque chose de très personnel (je me suis souvent demandé si les tueurs d'enfants par exemple ressentaient ce qu'ils faisaient comme quelque chose de mal et donc en souffraient ou si cette notion leur était étrangère tout en sachant que pour le reste de la population ils ont franchi la limite)...
    Pour ce qui est du droit, je crois qu'elle ne définit en aucune manière la moralité. Les législateurs ne prennent en compte que le bien de tous c'est bien ca? L'avortement est légal et pourtant immoral pour certains...
    A contrario en prenant l'exemple des drogues douces (ca m'embete de prendre celui là mais j'en ai pas d'autres à l'esprit), nous voyons que le législateur les rend illégales pour des raisons de santé mais également de morale alors qu'il n'en est rien pour le consommateur (quoique...)
  • "Vie", "moralité", "conscience", le regard d'un astrophysicien (JP Petit) :
    ...mais l'attribut technologique présente des risques. Son développement est fulgurant, infiniment plus rapide que celui des structures biologiques. Les micropresseurs se développent plus vite que les connexions neuronales. C'est avec l'empilement de nos cerveaux successifs, structuré comme une poupée russe dans notre boite crânienne que nous gérons nos dangereux attributs technologiques. Il y a du reptilien, du mammifère primitif en chacun de nous.
    Dangereux.
    Il fallait alors que la "vie" dote cet animal appelé "homme" d'un attribut supplémentaire, régulateur. Qq chose qui permettent de contrôler ce développement, cette nouvelle forme d'évolution "technologique", sous peine "d'hypertélie" (de téléos, but et hyper, au delà).
    Risque de "dépassement de finalité".
    Il fallait un attribut capable de permettre à l'homme d'envisager les conséquence de ses actes.
    Cet attribut n'est pas l'intelligence, qui n'est que la capacité de se reprogrammer soi-même, de "créer du code" pour devenir plus performant en vue d'un but qu'on s'est assigné, quel que soit celui-ci.
    L'attribut régulateur s'appelle "la conscience morale".
    Pas la simple conscience d'exister, même si, en fait, il n'y a pas de barrière bien définie. Disons que le niveau de conscience morale de l'homme est, par rapport à celui de l'animal, dans le rapport de leurs développement technologiques. L'homme est équipé pour devenir conscient de ses responsabilités aujourd'hui à échelle planétaire.
    Sakharov exprimait très bien cela dans son discours de réception de prix Nobel, dans le passage où il écrit :
    "Il y a des milliers d'années, les tribus humaines souffraient de grandes privations dans leur lutte pour l'existence.
    Il était alors important, non seulement de manier une matraque, mais de posséder la capacité de penser intelligemment, de tenir compte du savoir et de l'expérience engrangés par la tribu et de développer des liens qui établiraient les bases d'une coopération avec d'autres tribus.
    Aujourd'hui la race humaine doit affronter une épreuve analogue. Plusieurs civilisations pourraient exister dans l'espace infini, parmi lesquelles des sociétés qui pourraient être plus sages et plus 'performantes' que la nôtre. Je soutiens l'hypothése cosmologique selon laquelle le développement de l'univers se répéte un nb infini de fois sur les pages 'suivantes' ou 'précédentes' du livre de l'univers.'
    Néanmoins nous ne devons pas minimiser nos efforts sacrés en ce monde, où comme de faibles lueurs dans l'obscurité, nous avons surgi pour un instant du néant de l'inconscience obscure à l'existence matérielle. Nous devons respecter les exigences de la raison et créer une vie qui soit digne de nous-mêmes et des buts que nous percevons à peine." Andréi Sakharov
    La conscience morale est un attribut qui est censé permettre à l'homme de ne pas s'auto-détruire avec le dangereux outil technologique qu'il se trouve avoir en main au terme de son évolution et dont la finalité est de permettre au processus vivant de se poursuivre, toujours avec la même idée fixe : étendre le champ relationnel...
  • keemy a écrit :
    Oh tu sais il avait des idées bizarres des fois mais on en reparlera un de ces quatres.


    j'y connais pas grand chose à Platon, n'ayant pas encore fait philosophie, mais ça ne serait pas lui qui pensais que l'homme au départ était sphérique, qu'il avait deux têtes, le double de membres, je crois d'organes aussi ??? :-/
    je suis tombé là-dessus par hasard au lycée... c'était des tordus certains...

    sinon pour le débat... je pense aussi que la morale était là avant le reste... mais que l'Eglise l'a bien influencé, nous faisant rentrer quelques principes moraux en plus (désolé, je n'ai pas d'exemples), mais je pense que ces principes moraux en plus n'étaient que les moraux d'un membre ou de plusieurs du clergé...
    c'est comme pour les lois : la morale l'a influencé, certes mais pas la morale d'une majorité ou d'un peuple, car chaque morale est différente à un certain point. au contraire, c'est la morale de ceux qui ont fait les lois qui les a influencé, dans un but de recherche du "bien" pour tous... mais chacun, bien-entendu, a sa propre conception du "bien", sa propre morale, ce qui rend impossible, pour moi, de respecter une Moralité... on essaye de s'en approcher le plus possible, tout en en restant bien loin.
  • Ha la philosophie quelle joie $-)
    Sincèrement moi je trouve sa un peu débile de philosopher en trouvant comme arguments ceux d'auteurs faisons une philosophie Personnelle :D.
  • Ce qui veut donc dire que si je dis quelque chose et que, par miracle, c'est très intéressant, tu t'efforceras de dire autre chose, même si ça n'apporte rien, sous prétexte que ça vient de toi ? :-B
  • Et puis comment sait-on que ce qu'on dit n'a jamais été dit ou écrit par quelqu'un d'autre ? :-/
  • kibitz a écrit :
    Ce qui veut donc dire que si je dis quelque chose et que, par miracle, c'est très intéressant, tu t'efforceras de dire autre chose, même si ça n'apporte rien, sous prétexte que ça vient de toi ? :-B


    Nan mais je dis que trop souvent on s'adosse sur tel ou tel citation sur tel et tel philosophe comme si c'était la vérité absolue je critique juste cela...
    Je prends comme exemple la philo que l'on nous enseigne en Ter, Dans une dissert si tu ne cites pas tel ou tel auteur que l'on a du bosser durant l'année tu te fais sanctionner sec, j'estime que l'on peu bosser avec l'appuie d'un philosophe(s) mais que cela devrait rester dans l'orde du facultatif c'est totu.
  • Je pense que citer les auteurs sert à appuyer notre propre réflexion.
    Pour répondre à Harry, Platon voulait mettre en place la " cité" parfaite. Ce qui signifiais une sorte de technocratie, le pouvoir aux meilleurs pour lui les philosophes. Pour lui il y avait trois catégories d'hommes : les philosophes qui représentaient la raison, les soldats pour la force et les autres pour nourrir les deux premiers. Et cela devait rester dans cet ordre. Pour cela, les enfants devaient être retirés de leur parents à la naisance et élevés selon leur capacités afin qu'ils n'ai que la "cité" comme famille. Bizarre en gros et en plus mysogyne.
  • Certes, mais il faut se replacer dans le contexte. La promotion sociale de la femme est relativement récente, et encore en cours, si on en croit les débats sur la parité...
    Pour les enfants, l'eugénisme fut une réalité, et persiste selon les cultures. Demande aux chinoises, ou référence aussi aux débats sur la génétique, l'avortement et les débats latents sur la possible prochaine possibilité ( #-o)de "choisir" certains traits de ton enfant...
    De même, la classification sera plutôt classique en fin de compte, avec les "qui orant", "qui pugnant" et "qui laborant", accessoirement le clergé, les chevaliers/nobles et les travailleurs. Là encore, l'histoire fera la part belle à cette catégorisation de la société...
  • keemy a écrit :
    ... Platon voulait mettre en place la " cité" parfaite. ... . Pour lui il y avait trois catégories d'hommes : les philosophes qui représentaient la raison, les soldats pour la force et les autres pour nourrir les deux premiers. ... . Pour cela, les enfants devaient être retirés de leur parents à la naisance et élevés selon leur capacité afin qu'ils n'aient que la "cité" comme famille. ... .
    je crois savoir Keemy que c'est bien çà et qu'en plus, ils avaient une manière très "physique" d'éduquer et de transmettre le savoir: le savoir des aînés se transmettait aux enfants pas seulement par le verbe mais très "charnellement" (Platon, Le Banquet). Les femmes avaient un rôle important, c'est elles qui s'occupaient de l'intendance (matrones). Elles avaient du reste des esclaves à leur disposition pour les tâches domestiques et leurs commodités personnelles...
    Autres temps, autres moeurs.
  • Tout à fait polo. Car il faut savoir que Platon bien qu'il ai eu de nombreux enfants s'amusait bien avec de jeunes et beaux messieurs. Et surtout la feme n'avait que peu de place dans ses oeuvres sauf dans le banquet et encore par la pensée puisque Platon parlait à sa place.

    Pour demain nous allons parler de la connaissance. Que savons nous? qu'est-ce que la connaissance? tout ce qui touche à cela.
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