Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Jeff Péron

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Flux RSS 24 messages · 17.537 lectures · Premier message par dolores · Dernier message par spiterman67

  • Pas encore de topic concernant ce petit bonhomme qui arpentait l'aile gauche(?) du stade de la Meinau?

    Voila qui est fait (+) .
    Avec un article à son sujet paru aujourd'hui même sur le site de la LAFA.

    « Jeff » Péron, profession barragiste



    Jean-François Péron travaille aujourd'hui pour le club qui a renvoyé Strasbourg en Ligue 2 le 10 mai dernier. A Caen. Entraîneur des 16 ans Nationaux, le Nordiste Jeff Péron a passé quatre années en Alsace de 1988 à 1992 :




    L'année de son arrivée, Strasbourg est promu en D1 mais retourne en D2 immédiatement. Le même scénario que vient de vivre les hommes de Furlan à presque vingt-ans d'intervalle. Il a ensuite vécu trois saisons au purgatoire jusqu'à la remontée historique contre Rennes. En quatre ans, il a connu les barrages à chaque fois. Rares sont ceux à avoir vécu pareil parcours. « Les barrages, c'était frustrant mais en même temps excitant, l'ambiance est particulière ». Ils sont aujourd'hui retraité du football mais garde chacun à l'esprit un passage au RC Strasbourg.

    « A 23 ans je décide de quitter Dunkerque où j'évoluais depuis dix ans dont cinq années en deuxième division. Deux mois avant la fin de saison 1988-1989 j'étais tombé d'accord avec le président de Strasbourg Daniel Hechter mais son équipe n'avait pas encore gagné son billet pour la première division. Ce fut chaud jusqu'à la dernière journée. A Strasbourg, j'arrivais dans un club doté d'infrastructures avancées. Cela me changeait de Dunkerque. Et puis, je découvrais la première division. Malheureusement ce fut de courte durée puisque nous sommes relégués. On a été incapables de créer une équipe malgré de bons joueurs comme Pita, Mège, Reichert...Gérard Banide, qui avait remplacé Henry Kasperczak en cours de saison, ne voulait pas me laisser partir. J'avais envie de rester en D1 mais je me sentais bien à Strasbourg. J'avais tout pour m'épanouir. A l'époque, les contrats voulaient dire quelque chose. En une journée, le problème était réglé. Je reste.

    Intimidation au stade du Ray

    En D2 Gérard Banide abandonne pourtant le projet et Léonard Specht lui succède. En milieu de parcours Daniel Hechter cède la présidence à Jacky Kientz. Cette année-là, Didier Monczuk et surtout Youri Djorkaeff arrivent. Le premier ne vivait que pour le but. Cela lui a réussi. Le second, à peine 22 ans, faisait en match ce que nous, nous réussissions à l'entraînement. Finalement on ratera la montée contre Nice en barrages. Vainqueur à l'aller (3-1), on se fait étriller (6-0) au stade du Ray dans une ambiance d'intimidation. A cette époque, c'était particulier dans le Sud. Il n'y avait pas encore les caméras. Gilbert Gress a réveillé un club et toute une région. La saison suivante, en 1990-1991, nous échouons une nouvelle fois en barrages, contre Lens cette fois. Franck Leboeuf et Ivan Hasek étaient les principales recrues mais cela n'a pas suffi. Après deux échecs consécutifs, Jacky Kientz fait revenir Gilbert Gress. Je ne le connaissais pas mais avais entendu parler de 1979. Il a su réveiller un club et toute une région avec une rigueur inégalée et inégalable. Dès la préparation en Forêt Noire (Allemagne), Gilbert Gress a su s'imposer. On s'entraînait en survêtement.

    Amateur de conflits

    C'est lui qui décidait quand on pouvait le retirer. En stage, on récupérait des séances athlétiques en faisant de la corde à sauter ou en jonglant. Au début, ça ne ressemblait à rien mais quinze jours après plus personne ne touchait la corde ou ne faisait tomber la balle. En match, la règle était : pas de but sur coup de pied arrêté, pas de but dans les cinq premières et dernières minutes de chaque mi-temps. Les conflits pour faire avancer les hommes Gress mettait des barrières avec les joueurs mais était fin psychologue quand même. Il aimait les conflits mais c'était toujours pour faire avancer les hommes. On ne s'est finalement pas trop bien compris car je refuse le conflit. Il voulait me faire comprendre qu'il fallait que je sois plus agressif et plus décisif. J'ai compris plus tard qu'il avait raison. En 1992, nous sommes à nouveau en barrages d'accession et cette fois nous réussissons. Nous vainquons Rennes (4-1) en match retour à domicile en battant le record d'affluence à la Meinau. Le soutien populaire était grandiose. Je quitte le club en fin de saison frustré de ne pas goûter à nouveau à la D1 avec Strasbourg. Gilbert Gress voulait des joueurs confirmés en D1. Je suis parti sans vraiment chercher à rester. Je n'ai eu aucun regret car j'ai vécu des choses extras grâce au RCS ».


    Source LAFA

    La fiche Racingstub de Jean-François Péron :) .
  • Match de fou lors du match de la montée (+) (+) Il était surnommé 'Vif argent"
  • Pour moi il fait partie de me souvenirs forts mais lointains du Racing. Et là je viens de voir sur sa fiche qu'il a terminé sa carrière en 2000 à Portsmouth !
    Il a su durer lui... :O
  • 20 ans entre ses débuts pros à Dunkerque et ses dernières piges en CFA2 (+). On voit aussi que pour sa seconde saison en D2, à 19 ans, 29 matchs et 7 buts!

    (Au passage, certains entraineurs du Racing devraient méditer sur les exigences de Gress : "En match, la règle était : pas de but sur coup de pied arrêté, pas de but dans les cinq premières et dernières minutes de chaque mi-temps." :-' )
  • Petit rappel de cette magnifique équipe type de la dernière saison de Péron au Racing: :x

    Equipe


    Ca n'a pas grand chose à voir avec celle qu'on est en train de monter cette saison :((
  • A 102 ans comme notre Racing, j'imagine qu'on monte ce qu'on peut =;
  • quelqu'un sait il s'il bosse encore pour caen?
  • On apprend dans cet article que Antoine Péron, qui a joué à la Meinau avec Auxerre III cette saison, est bien son fils comme l'homonymie pouvait le laisser supputer.
  • J'espère que le fils mènera une belle carrière, à l'instar de son père qui fut un de mes joueurs favoris du Racing, tant dans le jeu que dans l'état d'esprit, à l'image de Roland Wagner.
  • Questions pour les bonnes mémoires amoureuses du Racing :

    J'ai vu que ce joueur avait porter le numéro 11 lors du match de Barrage contre Rennes.

    Est ce que Péron à porter le numéro 11 toute la saison ? Ou bien est-ce que les joueurs changeaient régulièrement de numéro ?
  • Je n'étais pas témoin de l'époque, mais il me semble que les numéros de maillots allaient de 1 à 11, comme en Coupe à l'heure actuelle.
    Comme il n'y avait pas de flocage, on pouvait changer.

    Mais cette hypothèse est à valider :-/
  • Les joueurs n'avaient pas de numéro attitré, mais des numéros fétiches, donc s'ils étaient titulaires, ils avaient le même numéro. Pour Péron le 11, Leboeuf le 5, Keller le 7, Sauzée le 8, Mostovoi le 10 etc......
  • Il fut un temps où on jouait pour l'amour du maillot...
  • Les numéros attribués à l'année ne sont arrivées qu'en 1996 en France, mais au début des années 1990 on était déjà dans une forme d'entre-deux, ou d'anarchie, c'est selon.

    La tradition qui voulait que les joueurs portent le numéro conforme à leur poste, comme au rugby, était déjà tombée en désuétude et on voyait même parfois des titulaires avec un numéro non compris entre 1 et 11. Par exemple lors du fameux match contre Rennes Dall'oglio avait le 14, et je me souviens d'un joueur du PSG (Calderaro ?) qui jouait systématiquement avec le 18.

    N'ayant non plus pas suivi avec attention tout les matches à l'époque je ne peux répondre avec certitude à ta question @strasbourgeois7
    Mais à mon avis on trouverait moultes bizarreries en épluchant la presse de cette époque.
  • Exact dans les années 89/90 j'ai souvenir du cas Luis Fernandez au Matra Racing qui démarra sa saison en 5 puis en 10 puis 6, 7, 8 .... Bon faut dire que la-bas c'était le gros bordel .

    Ou encore Claude Puel a l'AS Monaco en 3 puis 2 puis 6 et même en 10 (:O) ou 7 lui le Grimm de l'époque ...;)

    Pour Calderaro il avait effectivement le 18.
  • Ben Puel, ça se comprend presque, puisqu'il évoluait en principe en 6 avec Marcel Dib à ses côtés, mais redescendait souvent latéral si Amoros ou Sonor avaient un pépin.

    Et de quand date le flocage avec le nom des joueurs ? En compétition internationale, je dirais l'Euro 92 (comme ça on reste dans le champ de Jean-François Péron O:) ).
  • Ok, merci pour vos précisions ! (+)

    Suite à la fiche du match RCS-Rennes et aux affirmations de jpsponge, on va partir du principe que Péron portait le numéro 11 lors de la saison 91/92. :)
  • jpsponge a écrit, le 28/12/2014 17:07 :
    Les joueurs n'avaient pas de numéro attitré, mais des numéros fétiches, donc s'ils étaient titulaires, ils avaient le même numéro. Pour Péron le 11, Leboeuf le 5, Keller le 7, Sauzée le 8, Mostovoi le 10 etc......


    Leboeuf avait le numéro 10 en ligue 2
  • superdou a écrit, le 28/05/2008 07:55 :
    Petit rappel de cette magnifique équipe type de la dernière saison de Péron au Racing: :x

    Equipe


    Ca n'a pas grand chose à voir avec celle qu'on est en train de monter cette saison :((


    Paillard était remplaçant et Etamé était titulaire au milieu
  • C'est vrai que cette équipe avait de la gueule et elle l'a prouvée aussi sur le terrain même avec un sacré trou d'air en période hivernale ....
    Pour les numéros des maillots, effectivement c'était un peu le grand n'importe quoi.
  • La machine a centrer de la gauche avec Geraldes a droite et Monckzuck pour planter que du bonheur
  • kitl a écrit, le 28/12/2014 18:50 :


    Et de quand date le flocage avec le nom des joueurs ? En compétition internationale, je dirais l'Euro 92 (comme ça on reste dans le champ de Jean-François Péron O:) ).


    Ah oui, c'est vrai et on dirait bien que tu as raison au vu des quelques images d'archives (pas de noms à l'euro 88 et au Mondiale 1990). Difficile de ne pas faire le lien avec la popularité naissante en Europe de la NBA, qui a imposé le standard du numéro personnalisé à outrance.

    D'autres ligues, comme la NFL, restreignent davantage le choix du numéro en fonction de la position occupée sur le terrain.
  • Il y avait eu quand même une exception avec Saint-Etienne, au tout début des années 80 (je crois que le sponsor de l'époque était TéléStar), qui avait attribué des numéros pour l'année à chaque joueur, mais cela n'avait duré qu'un an.
  • Jeff Peron en interview dans les DNA. J'ai adoré ce joueur, quelle classe, quel style, et quelle personnalité discrète et attachante. Un super attaquant. N'étant pas abonné si quelqu'un peut faire un retour sur l'itw ce serait sympa.
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