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- Par manwithnoname
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Dans sa course pour prendre le large, le Racing fait ce soir escale à Lorient. Histoire d'arriver à bon port le plus tôt possible, il évitera autant que possible de couler face aux assauts des matelots du Capitaine Le Pen.
Un match indécis
Après la démonstration infligée à Saint-Etienne à la Meinau, qui a permis au Racing, outre de confirmer sa bonne passe en championnat, de se réconcilier avec des supporters dépités de l'élimination en Coupe, le Racing se déplace ce soir à Lorient, au stade du Moustoir, lui aussi un habitué du milieu de tableau qui ne devance le club strasbourgeois que d'un petit point au classement. Autant dire que les débats risquent d'être équilibrés entre des Merlus qui stagnent depuis quelques matches, faute notamment à une inefficacité offensive inquiétante, et des Strasbourgeois, toujours aussi inconstants et plus que jamais capables du meilleur comme du pire. Aucun favori naturel ne se dégage vraiment entre deux clubs de niveau à peu près égal. Les Lorientais ont démontré une relative solidité à domicile cette saison (deux défaites seulement, pour sept victoires et une septième place au classement domicile), et le Racing a déjà prouvé qu'il était capable d'aller chercher de bons points dans la course au maintien chez des adversaires pourtant réputés coriaces (encore récemment à Auxerre ou Lorient, où les points furent arrachés au forceps par des Strasbourgeois volontaires). La logique mathématique voudrait donc que Lorient l'emportât, mais la logique a bon dos en matière de football et certains indices donnent à penser que le sort pourrait être différent... Si toutefois le Racing se donne la peine d'aller provoquer sa chance.
En effet, les Merlus restent sur des résultats mi-figue, mi-raisin, capables, sur les huit derniers matches, de s'imposer quatre fois à domicile et de s'incliner quatre fois à l'extérieur, le dernier déplacement restant d'ailleurs dans toutes les mémoires bretonnes, après le sévère 3-0 encaissé à Valenciennes. Dès lors, leur place de dixième, en plein ventre mou du classement, s'explique assez aisément. Reste à savoir si les Lorientais, qui ont éprouvé à Nungesser une perméabilité défensive qui ne leur était pas familière, se seront relevés de cette déconvenue en terre hennuyère.
De même, le Racing vient, durant le mois de janvier et début février, de souffler le froid et le chaud, alternant prestations exécrables (Nice, Metz) et résultats probants (Auxerre, Toulouse, Lens, Saint-Etienne), se découvrant un joker providentiel en la personne d'Alvaro Santos, assurément l'homme en forme du moment en attaque, surtout depuis l'effacement relatif de Wason Renteria. Là aussi, la question est de savoir si le Brésilien, fort de ses dernières rentrées tonitruantes, gagnera contre Lorient ses galons de titulaire ou gardera auprès de Jean-Marc Furlan, son plus grand admirateur, son rôle de « supersub ». L'essentiel pour le Racing restant de grappiller un point, voire trois si possible, pour atteindre au plus vite la barre des 44 points nécessaires à sa sécurité et synonymes de maintien en L1. Alors que l'on rentre dans le dernier tiers du championnat, cette quête se fait toujours plus pressante et les deux équipes qui s'affronteront samedi soir en sont bien conscientes.
Les forces en présence
Malgré les incertitudes qui ont pesé cette semaine, dans le camp breton, sur l'état de santé de certains cadres, les deux vieux briscards de la ligne offensive lorientaise, Rafik Saïfi, son meilleur buteur (8 buts pour lui qui n'est pas attaquant de formation), et l'increvable Ulrich Le Pen, titulaire indiscutable en dépit des innombrables blessures qui gâchent encore aujourd'hui sa fin de carrière, seront bel et bien là. De même que le défenseur central Sylvain Marchal et le latéral gauche JéréM. Morel, et au contraire de Marama Vahirua (mollet), Mehdi Benatia (genou, saison terminée), Hamed Namouchi (genou) et Marc Boutruche (mollet). De même, la recrue lorientaise du mercato, le milieu américain Andrew Jacobson, jugé trop juste, ne fera pas son apparition lors du match contre Strasbourg. C'est donc une équipe légèrement affaiblie, mais malgré tout solide, qui accueillera le Racing, dans la composition suivante :
De son côté, si l'on excepte les blessures de Johansen (mollet) et de Mulenga (ischio-jambiers), le groupe strasbourgeois sera au complet. Les deux seules interrogations porteront sur l'identité du latéral droit, Guillaume Lacour sortant d'une prestation très convaincante à ce poste, où il est en concurrence avec Zoltan Szelesi, et sur celle de l'ailier gauche, Gameiro, décidément très polyvalent, pouvant être appelé à concurrencer un Mouloungui encore sur le retour et désireux de ménager un physique fragile. Les belles sorties en 4-4-2 plaident en faveur de ce dernier choix tactique, au détriment d'un 4-2-3-1, qui a démontré ses limites. La configuration devrait donc être classique, comme toujours avec Jean-Marc Furlan :
[equipe]Cassard - - Lacour/Szelesi,Bellaïd,Paisley,Dos Santos - - Cohade, Rodrigo - - Fanchone,Abdessadki,Gameiro/Mouloungui - - Alvaro Santos[/equipe]
Après la démonstration infligée à Saint-Etienne à la Meinau, qui a permis au Racing, outre de confirmer sa bonne passe en championnat, de se réconcilier avec des supporters dépités de l'élimination en Coupe, le Racing se déplace ce soir à Lorient, au stade du Moustoir, lui aussi un habitué du milieu de tableau qui ne devance le club strasbourgeois que d'un petit point au classement. Autant dire que les débats risquent d'être équilibrés entre des Merlus qui stagnent depuis quelques matches, faute notamment à une inefficacité offensive inquiétante, et des Strasbourgeois, toujours aussi inconstants et plus que jamais capables du meilleur comme du pire. Aucun favori naturel ne se dégage vraiment entre deux clubs de niveau à peu près égal. Les Lorientais ont démontré une relative solidité à domicile cette saison (deux défaites seulement, pour sept victoires et une septième place au classement domicile), et le Racing a déjà prouvé qu'il était capable d'aller chercher de bons points dans la course au maintien chez des adversaires pourtant réputés coriaces (encore récemment à Auxerre ou Lorient, où les points furent arrachés au forceps par des Strasbourgeois volontaires). La logique mathématique voudrait donc que Lorient l'emportât, mais la logique a bon dos en matière de football et certains indices donnent à penser que le sort pourrait être différent... Si toutefois le Racing se donne la peine d'aller provoquer sa chance.
En effet, les Merlus restent sur des résultats mi-figue, mi-raisin, capables, sur les huit derniers matches, de s'imposer quatre fois à domicile et de s'incliner quatre fois à l'extérieur, le dernier déplacement restant d'ailleurs dans toutes les mémoires bretonnes, après le sévère 3-0 encaissé à Valenciennes. Dès lors, leur place de dixième, en plein ventre mou du classement, s'explique assez aisément. Reste à savoir si les Lorientais, qui ont éprouvé à Nungesser une perméabilité défensive qui ne leur était pas familière, se seront relevés de cette déconvenue en terre hennuyère.
De même, le Racing vient, durant le mois de janvier et début février, de souffler le froid et le chaud, alternant prestations exécrables (Nice, Metz) et résultats probants (Auxerre, Toulouse, Lens, Saint-Etienne), se découvrant un joker providentiel en la personne d'Alvaro Santos, assurément l'homme en forme du moment en attaque, surtout depuis l'effacement relatif de Wason Renteria. Là aussi, la question est de savoir si le Brésilien, fort de ses dernières rentrées tonitruantes, gagnera contre Lorient ses galons de titulaire ou gardera auprès de Jean-Marc Furlan, son plus grand admirateur, son rôle de « supersub ». L'essentiel pour le Racing restant de grappiller un point, voire trois si possible, pour atteindre au plus vite la barre des 44 points nécessaires à sa sécurité et synonymes de maintien en L1. Alors que l'on rentre dans le dernier tiers du championnat, cette quête se fait toujours plus pressante et les deux équipes qui s'affronteront samedi soir en sont bien conscientes.
Les forces en présence
Malgré les incertitudes qui ont pesé cette semaine, dans le camp breton, sur l'état de santé de certains cadres, les deux vieux briscards de la ligne offensive lorientaise, Rafik Saïfi, son meilleur buteur (8 buts pour lui qui n'est pas attaquant de formation), et l'increvable Ulrich Le Pen, titulaire indiscutable en dépit des innombrables blessures qui gâchent encore aujourd'hui sa fin de carrière, seront bel et bien là. De même que le défenseur central Sylvain Marchal et le latéral gauche JéréM. Morel, et au contraire de Marama Vahirua (mollet), Mehdi Benatia (genou, saison terminée), Hamed Namouchi (genou) et Marc Boutruche (mollet). De même, la recrue lorientaise du mercato, le milieu américain Andrew Jacobson, jugé trop juste, ne fera pas son apparition lors du match contre Strasbourg. C'est donc une équipe légèrement affaiblie, mais malgré tout solide, qui accueillera le Racing, dans la composition suivante :
De son côté, si l'on excepte les blessures de Johansen (mollet) et de Mulenga (ischio-jambiers), le groupe strasbourgeois sera au complet. Les deux seules interrogations porteront sur l'identité du latéral droit, Guillaume Lacour sortant d'une prestation très convaincante à ce poste, où il est en concurrence avec Zoltan Szelesi, et sur celle de l'ailier gauche, Gameiro, décidément très polyvalent, pouvant être appelé à concurrencer un Mouloungui encore sur le retour et désireux de ménager un physique fragile. Les belles sorties en 4-4-2 plaident en faveur de ce dernier choix tactique, au détriment d'un 4-2-3-1, qui a démontré ses limites. La configuration devrait donc être classique, comme toujours avec Jean-Marc Furlan :
[equipe]Cassard - - Lacour/Szelesi,Bellaïd,Paisley,Dos Santos - - Cohade, Rodrigo - - Fanchone,Abdessadki,Gameiro/Mouloungui - - Alvaro Santos[/equipe]
