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- Par jeanclaude
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Lors de cette troisième confrontation face aux Monégasques, les Strasbourgeois réussissent le match le plus abouti de leur saison 99-00 en venant à bout des futurs champions de France.
Acte 1 : 25 septembre 1999 - 11e journée de championnat - Monaco - RCS: 3-0
Lors de cette journée, les Monégasques déjà dans le trio de tête surclassent des Strasbourgeois bien pâles qui restent sur 5 matches sans victoire.
Acte 2 : 19 novembre 1999 - 16e journée - RCS - Le Havre: 0-1
Après cette journée, le Racing est au plus mal et pointe à l'avant-dernière place du classement. Pierre Mankovski est remercié et Claude Le Roy prend l'équipe en main.
Acte 3 : 30 janvier 2000 - Coupe de la Ligue: Monaco - RCS: 2-3 ap
Monaco, privé de Gallardo, Trezeguet et Christanval, s'incline en 8e de finale de la coupe de la Ligue et le Racing réussit l'exploit d'être le premier club à s'imposer cette saison à Louis-II.
Acte 4 : 16 février 2000 - 26e journée - Auxerre - RCS: 0-1
Nouvel exploit des Strasbourgeois en championnat qui s'impose chez les Auxerrois, second au classement. Le Racing continue à remonter doucement au classement.
Acte 5 : 19 février 2000 - Coupe de la Ligue - Gueugnon - RCS: 2-0
Le Racing se fait humilier par une équipe de 2e division en 1/4 de finale de la Coupe de la Ligue, avant de recevoir Monaco lors de la 27e journée du championnat.
C'est dans ce contexte que le Racing accueille une équipe monégasque princière: promis au titre de champion de France, les Monégasques écrasent ce championnat et occupent le fauteuil de leader avec 13 points d'avance sur Auxerre, dont le parcours a été stoppé net par la défaite face au Racing. Même si le groupe monégasque est au complet, les joueurs, toujours en course en coupe de France et en coupe de l'UEFA, enchaînent les rencontres. L'entraîneur monégasque, Claude Puel, peut craindre un relâchement de ses joueurs comme lors de la défaite en coupe de la Ligue face à ces mêmes Strasbourgeois en janvier.
L'équipe monégasque qui se présente à la Meinau est impressionnante: Monaco a conservé ses deux champions du Monde, Barthez et Trézéguet. Les autres stars de l'équipe sont Marcelo Gallardo, Marco Simone et Sabri Lamouchi. Le duo d'attaque Trézéguet-Simone fait merveille : ils ont chacun 16 buts à leur compteur avant ce déplacement et Monaco a tout simplement la meilleure attaque française (52 buts en 26 matches). La défense, encore jeune mais prometteuse, notamment Christanval, et bien encadrée par Djetou est la plus imperméable de ce championnat (22 buts encaissés).
Côté strasbourgeois, les deux Camerounais N'Janka et N'Do, fraîchement sacrés champions d'Afrique, reprennent leur place dans le 11 de départ. Malgré une tendinite qui l'a gêné toute la semaine, Habib Beye est bien titulaire, tout comme Mamadou Bagayoko de retour de suspension. Par contre, Malik Diop et David Zitelli sont écartés du groupe et les deux recrues argentines Garay et Belloso encore absents peinent à justifier les millions dépensés dans leur transfert.
Le public a répondu présent: 31 340 spectateurs venus assister à la défaite annoncée des Strasbourgeois, de bon augure avant la venue de Marseille. Mais le climat est lourd dans les tribunes: le Racing a réalisé de bonnes performances en championnat depuis que Le Roy est entraîneur mais les supporters ne pardonnent pas l'humiliation gueugnonaise. Le kop affiche une banderole "À Gueugnon, vous nous avez pris pour des cons" et quelques sifflets fusent en moins de 2 minutes suite aux 3 premières grosses occasions monégasques. L'armada monégasque ne tarde pas à se mettre en évidence mais par chance, les cages gardées par Thierry Debes restent inviolées.
Le Racing va alors débloquer le compteur par l'inévitable Olivier Echouafni: sur un corner tiré par Pascal Camadini, le milieu strasbourgeois catapulte la balle au fond des filets de Barthez et marque son 8e but de la saison. A la surprise générale, le Racing ouvre le score à la 17e minute. Mais les attaquants monégasques harcèlent sans cesse l'arrière-garde bleue. Sur une action partie d'une passe ratée par Hemdani, Trézéguet, bien servi par Lamouchi, frappe sous la transversale et remet les deux équipes à égalité. 5 minutes plus tard, Gallardo fait admirer sa technique en éliminant Ehret et offre le second but au champion du monde. Les Monégasques n'ont pas le temps de savourer leur avance. Peu avant la mi-temps, l'artilleur local, Teddy Bertin, envoie un missile des 30 mètres qui laisse Barthez sans réaction. Les Strasbourgeois n'ont pas eu le temps de gamberger, ils ont égalisé au meilleur moment. La Meinau exulte et espère secrètement une victoire de ses protégés.
A l'heure de jeu, Camadini se démène sur l'aile droite pour adresser un centre repris victorieusement par Hemdani, tout heureux de se faire pardonner sa passe à l'origine du premier but monégasque. L'impossible est arrivé, les Strasbourgeois ont renversé le cours du matche, le public en redemande.
Le matche baisse alors en intensité, mais les Strasbourgeois qui cherchent à préserver ce score flatteur parviennent même à se procurer les dernières meilleures occasions tour à tour par Echouafni et Bertin sur coup franc.
Au coup de sifflet final, les joueurs peuvent se féliciter après une prestation remarquable face aux ténors du championnat. Echouafni déclare après la rencontre: "Ce n'est pas un hasard. En deux matches, nous leur avons passé six buts. Cette victoire, nous la voulions absolument. Et nous avons, je crois, offert au public un très beau match. Sur le terrain, nous nous sommes régalés. C'est la première fois cette saison que nos supporters font la ola.
Avec cette victoire sur Monaco, le Racing remonte à la 12e place, s'offre 5 points d'avance sur le premier relégable et peut espérer finir dans la première moitié du classement. Suite à ce match de prestige, la Meinau s'apprête à accueillir les Marseillais.
Lors de cette journée, les Monégasques déjà dans le trio de tête surclassent des Strasbourgeois bien pâles qui restent sur 5 matches sans victoire.
Acte 2 : 19 novembre 1999 - 16e journée - RCS - Le Havre: 0-1
Après cette journée, le Racing est au plus mal et pointe à l'avant-dernière place du classement. Pierre Mankovski est remercié et Claude Le Roy prend l'équipe en main.
Acte 3 : 30 janvier 2000 - Coupe de la Ligue: Monaco - RCS: 2-3 ap
Monaco, privé de Gallardo, Trezeguet et Christanval, s'incline en 8e de finale de la coupe de la Ligue et le Racing réussit l'exploit d'être le premier club à s'imposer cette saison à Louis-II.
Acte 4 : 16 février 2000 - 26e journée - Auxerre - RCS: 0-1
Nouvel exploit des Strasbourgeois en championnat qui s'impose chez les Auxerrois, second au classement. Le Racing continue à remonter doucement au classement.
Acte 5 : 19 février 2000 - Coupe de la Ligue - Gueugnon - RCS: 2-0
Le Racing se fait humilier par une équipe de 2e division en 1/4 de finale de la Coupe de la Ligue, avant de recevoir Monaco lors de la 27e journée du championnat.
C'est dans ce contexte que le Racing accueille une équipe monégasque princière: promis au titre de champion de France, les Monégasques écrasent ce championnat et occupent le fauteuil de leader avec 13 points d'avance sur Auxerre, dont le parcours a été stoppé net par la défaite face au Racing. Même si le groupe monégasque est au complet, les joueurs, toujours en course en coupe de France et en coupe de l'UEFA, enchaînent les rencontres. L'entraîneur monégasque, Claude Puel, peut craindre un relâchement de ses joueurs comme lors de la défaite en coupe de la Ligue face à ces mêmes Strasbourgeois en janvier.
L'équipe monégasque qui se présente à la Meinau est impressionnante: Monaco a conservé ses deux champions du Monde, Barthez et Trézéguet. Les autres stars de l'équipe sont Marcelo Gallardo, Marco Simone et Sabri Lamouchi. Le duo d'attaque Trézéguet-Simone fait merveille : ils ont chacun 16 buts à leur compteur avant ce déplacement et Monaco a tout simplement la meilleure attaque française (52 buts en 26 matches). La défense, encore jeune mais prometteuse, notamment Christanval, et bien encadrée par Djetou est la plus imperméable de ce championnat (22 buts encaissés).
Côté strasbourgeois, les deux Camerounais N'Janka et N'Do, fraîchement sacrés champions d'Afrique, reprennent leur place dans le 11 de départ. Malgré une tendinite qui l'a gêné toute la semaine, Habib Beye est bien titulaire, tout comme Mamadou Bagayoko de retour de suspension. Par contre, Malik Diop et David Zitelli sont écartés du groupe et les deux recrues argentines Garay et Belloso encore absents peinent à justifier les millions dépensés dans leur transfert.
Le public a répondu présent: 31 340 spectateurs venus assister à la défaite annoncée des Strasbourgeois, de bon augure avant la venue de Marseille. Mais le climat est lourd dans les tribunes: le Racing a réalisé de bonnes performances en championnat depuis que Le Roy est entraîneur mais les supporters ne pardonnent pas l'humiliation gueugnonaise. Le kop affiche une banderole "À Gueugnon, vous nous avez pris pour des cons" et quelques sifflets fusent en moins de 2 minutes suite aux 3 premières grosses occasions monégasques. L'armada monégasque ne tarde pas à se mettre en évidence mais par chance, les cages gardées par Thierry Debes restent inviolées.
Le Racing va alors débloquer le compteur par l'inévitable Olivier Echouafni: sur un corner tiré par Pascal Camadini, le milieu strasbourgeois catapulte la balle au fond des filets de Barthez et marque son 8e but de la saison. A la surprise générale, le Racing ouvre le score à la 17e minute. Mais les attaquants monégasques harcèlent sans cesse l'arrière-garde bleue. Sur une action partie d'une passe ratée par Hemdani, Trézéguet, bien servi par Lamouchi, frappe sous la transversale et remet les deux équipes à égalité. 5 minutes plus tard, Gallardo fait admirer sa technique en éliminant Ehret et offre le second but au champion du monde. Les Monégasques n'ont pas le temps de savourer leur avance. Peu avant la mi-temps, l'artilleur local, Teddy Bertin, envoie un missile des 30 mètres qui laisse Barthez sans réaction. Les Strasbourgeois n'ont pas eu le temps de gamberger, ils ont égalisé au meilleur moment. La Meinau exulte et espère secrètement une victoire de ses protégés.
A l'heure de jeu, Camadini se démène sur l'aile droite pour adresser un centre repris victorieusement par Hemdani, tout heureux de se faire pardonner sa passe à l'origine du premier but monégasque. L'impossible est arrivé, les Strasbourgeois ont renversé le cours du matche, le public en redemande.
Le matche baisse alors en intensité, mais les Strasbourgeois qui cherchent à préserver ce score flatteur parviennent même à se procurer les dernières meilleures occasions tour à tour par Echouafni et Bertin sur coup franc.
Au coup de sifflet final, les joueurs peuvent se féliciter après une prestation remarquable face aux ténors du championnat. Echouafni déclare après la rencontre: "Ce n'est pas un hasard. En deux matches, nous leur avons passé six buts. Cette victoire, nous la voulions absolument. Et nous avons, je crois, offert au public un très beau match. Sur le terrain, nous nous sommes régalés. C'est la première fois cette saison que nos supporters font la ola.
Avec cette victoire sur Monaco, le Racing remonte à la 12e place, s'offre 5 points d'avance sur le premier relégable et peut espérer finir dans la première moitié du classement. Suite à ce match de prestige, la Meinau s'apprête à accueillir les Marseillais.
