Richard Dutruel

- La chevelure mystique -
« J'ai découvert la foi. Mes partenaires brésiliens à Vigo m'ont aidé à grandir et chaque semaine nous lisons la Bible ensemble. La foi amène un équilibre dans ma vie. »
Pratiquant convaincu depuis son passage dans le championnat espagnol et chevelu comme un prophète, il devait être le gardien du temple. Mais malgré un talent certain, un grave problème au dos altéra ses performances au Racing et l'obligea à mettre prématurément fin à sa carrière à l'âge de 32 ans, disparaissant ensuite totalement de la circulation.

Jacques Glassmann

- L'hérétique -
Titularisé à l'âge de 16 ans lors du match de Coupe d'Europe face à Duisbourg (0-0), Jacques Glassmann débutait ainsi en 1978 une longue et honnête carrière, de Mulhouse à Valenciennes en passant par Tours où il croisera un certain Jean-Jacques Eydelie.
Mais son improbable coupe à la Jeanne d'Arc ne pouvait que le conduire à un destin cruel : accusé d'avoir entendu des voix, il finit brûlé en place publique en l'an 1993. « L'intérêt du football français, c'est l'oubli » (Noël Le Graët, octobre 1994).

Jan Suchoparek

- La spéciale "nuque longue" -
Patron de la défense strasbourgeoise pendant trois saisons, Jan Suchoparek fut astucieusement recruté par le Racing quelques jours avant l'Euro 96 où il réalisa d'excellents matchs avec la République Tchèque (allant jusqu'en finale face à l'Allemagne). Excellent joueur, grand professionnel, parfait gentleman... allez, on oublie pour les cheveux.

Teddy Bertin

- Steven Teddy Seagal -
Chilavert, l'indien guarani, aurait aimé obtenir le scalp de son meilleur ennemi en 2000/2001. Mais Teddy Bertin, l'homme à la queue de cheval et à la frappe de mule, lui survivra de quelques mois au Racing.
Joueur phare des années IMG, capitaine décrié par son propre entraîneur, son extrême régularité en avait pourtant fait l'un des rares sur qui on a pu vraiment compter au cours de cette sombre période.
Il fut d'ailleurs chaleureusement applaudi par la Meinau lors de son retour la saison passée (RCS-Châteauroux 2-0).

José Cobos

- La ressuscitée -
Après un début de carrière réussi à Strasbourg, il a ensuite stagné de longues saisons à Paris, Barcelone ou Toulouse, restant très loin de son niveau potentiel. En fin de carrière, à nouveau chevelu comme Samson (qui en tirait sa force démentielle), Cobos connut un étonnant second souffle du côté de Nice où sa combativité et sa rage de vaincre ont fait des merveilles pendant plusieurs saisons.

Gilbert Gress

- Parce qu'il le vaut bien -
« On n'emmène pas les Beatles en Angleterre » (sic). C'est par ces mots qu'Henri Guérin, sélectionneur national de l'équipe de France, aurait justifié auprès de Gilbert Gress sa non sélection pour la Coupe du Monde 1966. Il faut dire que Gress n'est pas homme à se laisser dicter sa conduite et avait catégoriquement refusé de se couper les cheveux.

Ivan Hasek

- L'indéfinissable -
Une coupe incertaine pour un talent éclatant, difficile d'y trouver une association sans qu'elle soit tirée par les cheveux.
Alors contentons nous de dire qu'Ivan Hasek était un grand joueur – capitaine de la Tchécoslovaquie à la Coupe du Monde 90 – malheureusement trop longtemps blessé à Strasbourg. Aujourd'hui entraîneur, il continue de défendre sans transiger des valeurs d'honnêteté et de combativité qui lui coûtent sans doute une carrière plus brillante.

Yvon Pouliquen

- Mister bouclettes -
Yvon Pouliquen est encore plus connu pour ""ses trois poumons" que pour sa longue chevelure bouclée dont il s'est d'ailleurs séparée à la fin de sa carrière de joueur. Malgré un gabarit moyen (1.72 m pour 62 kg), il fut infatigable au poste de milieu défensif qu'il occupa pendant cinq saisons au Racing. Il reste aussi dans l'histoire pour son but décisif lors de la demi-finale de Coupe de France RCS-Metz (1-0), après une belle action d'Alex Mostovoï.

Alexander Mostovoï

- La coupe de Tsar -
Le Roi Soleil portait d'abondantes perruques pour affirmer sa noblesse. Alexander Mostovoï, lui, est un Tsar et n'avait besoin d'aucun apparat pour apporter la lumière. Et même s'il n'a passé que deux petites saisons à Strasbourg, il est impossible de ne pas avoir les yeux qui brillent en évoquant son règne fait d'élégance et de génie.

Wilfrid Gohel

- LE blond -
« Combien de blonds faut-il pour marquer un but ? » C'est une question qu'on s'est souvent posée en admirant le beau Wilfrid. Cinq petits buts en trois saisons, voilà un bilan particulièrement frustrant. Certes, Wilfrid Gohel excellait dans le jeu de provocation et les appels dans la profondeur, mais alors pour qu'on puisse conclure, c'était une autre histoire...
Pire encore, quelques mois après son départ du Racing, il marqua un but d'anthologie sous le maillot bastiais grâce à une reprise de volée splendide en pleine lucarne. C'était au cours d'un match contre... le Racing (3-1). Salaud ! Mais qu'est-ce qu'ils ont de plus que nous les Corses, hein ?

Didier Monczuk

- Le Messie -
Capable de multiplier les buts comme d'autres les pains, Monczuk aimait fêter ses très nombreuses réalisations en s'agrippant aux (ex-)grillages de la Meinau, entrant ainsi dans une intense communion avec les fidèles les plus passionnés.
Et à tous les mécréants qui ont tenté de nous faire croire en Mario Haas ou Cyril Chapuis, nous disons qu'il ne peut y avoir qu'un seul sauveur : Didier Monczuk... Jésus, revient !


Les moustachus, les chevelus... et bientôt sur racingstub.com un troisième épisode dans la série des équipes typées du Racing !