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- Côté tribunes
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- Par greg
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Gare à vous : ici c'est Plab' !
Deux Strasbourgeois traversent la France pour aller soutenir ce qu'il reste du Racing dans le Finistère. Les voilà au fin fond de la Bretagne, à attendre que le stade de Kerveguen ouvre. Après avoir récupéré les billets, place à la fouille. Alerté par la présence de la bâche UB90 dans le sac, le stadier s'enflamme rapidement : « Vous êtes les deux supporters strasbourgeois annoncés ? ». « J'appelle le responsable sécurité, vous allez être escortés jusqu'en tribune visiteurs ». Une dizaine de spectateurs ont pénétré dans l'enceinte à cet instant, mais tous les voyants sont déjà au rouge pour le stadier ayant effectué la palpation.
Nous voilà enfermés dans un parcage grillagé, attenant à un parking où trône fièrement un toilette de chantier. « Nous avons hésité à mettre les supporters visiteurs dans la tribune derrière le but, mais à Brest une tribune similaire a été intégralement détruite en quelques matchs ». On a le sens de l'accueil à Plabennec. Et de l'exagération. A noter que la tribune en question a apparemment été rachetée au Stade Brestois suite aux travaux effectués par ce dernier avec la remontée en D1. Un Alsacien expatrié, habitué des parcages visiteurs en Bretagne, rejoint la partie du stade réservée aux supporters du Racing, accompagné de son jeune fils. Un stubiste mulhousien, déjà présent à Guingamp en début de saison, rejoint également le parking qui sert de tribune visiteurs, et quatre supporters du Racing sont aperçus dans la tribune mitoyenne. Voilà pour les forces en présence.
Du côté de Plabennec, la tribune principale est pleine. Une poignée de filles, intégralement habillées aux couleurs du club, anime la tribune tout au long du match, à l'aide d'un mégaphone et de deux tambours. Le public est très froid et ne suit jamais, mais elles auront le mérite de persévérer tout le match. Il parait que le président du club fréquente également cette petite bande !
La tribune derrière le but n'est en revanche garnie que de quelques dizaines de personnes, dont une vingtaine de jeunes qui lancent épisodiquement des chants. Ils se contenteront surtout d'insulter Régis Gurtner sur les dégagements, mais lancèrent tout de même un mythique « Ici c'est Plab' ».
Les buts sont fêtés comme il se doit, et l'issue heureuse fait le bonheur des quelques présents. La moitié de l'équipe vient saluer les supporters, leur serrer la main et échanger rapidement quelques mots.
L'actualité du week-end laisse planer le doute sur l'intérêt de cette victoire, mais le retour en Alsace est quand même bien plus agréable avec les trois points.
Un club meurt lorsqu'il n'a plus de supporters. Le Racing est immortel.
Nous voilà enfermés dans un parcage grillagé, attenant à un parking où trône fièrement un toilette de chantier. « Nous avons hésité à mettre les supporters visiteurs dans la tribune derrière le but, mais à Brest une tribune similaire a été intégralement détruite en quelques matchs ». On a le sens de l'accueil à Plabennec. Et de l'exagération. A noter que la tribune en question a apparemment été rachetée au Stade Brestois suite aux travaux effectués par ce dernier avec la remontée en D1. Un Alsacien expatrié, habitué des parcages visiteurs en Bretagne, rejoint la partie du stade réservée aux supporters du Racing, accompagné de son jeune fils. Un stubiste mulhousien, déjà présent à Guingamp en début de saison, rejoint également le parking qui sert de tribune visiteurs, et quatre supporters du Racing sont aperçus dans la tribune mitoyenne. Voilà pour les forces en présence.
Du côté de Plabennec, la tribune principale est pleine. Une poignée de filles, intégralement habillées aux couleurs du club, anime la tribune tout au long du match, à l'aide d'un mégaphone et de deux tambours. Le public est très froid et ne suit jamais, mais elles auront le mérite de persévérer tout le match. Il parait que le président du club fréquente également cette petite bande !
La tribune derrière le but n'est en revanche garnie que de quelques dizaines de personnes, dont une vingtaine de jeunes qui lancent épisodiquement des chants. Ils se contenteront surtout d'insulter Régis Gurtner sur les dégagements, mais lancèrent tout de même un mythique « Ici c'est Plab' ».
Les buts sont fêtés comme il se doit, et l'issue heureuse fait le bonheur des quelques présents. La moitié de l'équipe vient saluer les supporters, leur serrer la main et échanger rapidement quelques mots.
L'actualité du week-end laisse planer le doute sur l'intérêt de cette victoire, mais le retour en Alsace est quand même bien plus agréable avec les trois points.
Un club meurt lorsqu'il n'a plus de supporters. Le Racing est immortel.
