Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Forbach avec mention

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Après-match
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Par strohteam
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© italia67

Encore hésitant en première période, le Racing a commencé à faire parler son potentiel en seconde pour finalement dominer assez facilement une vaillante équipe de Forbach.

C'est donc en plein bassin houiller que le RCS a commencé son long périple dans les rangs amateurs. Le stade du Schlossberg est situé sur un promontoire boisé, dans un quartier assez coquet que l'on imagine avoir été peuplé autrefois par les cadres et les contremaîtres méritants des mines locales. L'emplacement exact de l'enceinte n'est certes pas indiqué mais les locaux repèrent facilement la plaque 67 hésitante à un carrefour, et proposent sympathiquement de vous guider.

Le Racing non plus ne s'est pas perdu en chemin, et il marque dès la troisième minute sur une longue balle en profondeur adressée à Gauthier Pinaud, lequel centre parfaitement pour Alexandre Gisselbrecht accouru au deuxième poteau. On ne peut évidemment mieux commencer une rencontre, mais le score est loin de refléter une domination sans partage. Sur une pelouse rendue difficile par l'orage qui s'abat en début de match, les Strasbourgeois ne sont pas souverains, et Forbach se crée plusieurs situations dangereuses à proximité de la surface d'un Vauvenargues Kéhi parfois hésitant – ou audacieux, c'est selon. Les Jaunes d'un soir répliquent par quelques contres bien sentis mais globalement le jeu est haché, en grande partie à cause des conditions qui rendent peu profitable la conservation au sol du ballon. Le milieu est fréquemment sauté et on assiste à un genre de jeu de ping-pong d'une surface à l'autre, qui ne débouche sur rien d'abouti. La pluie cesse à la demi-heure de jeu et la pause est atteinte sur ce score d'1-0 au terme d'une production qui n'a pas du satisfaire François Keller.

Au retour des vestiaires, le Racing est vite inquiété sur un beau coup-franc consécutif à une faute d'Eric Nyatchou Ndema mais ce n'est qu'une fausse alerte. Très vite, les Strasbourgeois vont dérouler, en se rendant maîtres du milieu de terrain, grâce à un très bon Thomas Martin notamment. L'ancien Havrais sollicite en permanence les appels de balle et ses attaquants en profitent pour martyriser l'arrière garde de Forbach en profondeur. Une stratégie qui avait déjà payé l'an dernier à Molsheim pour ce qui était alors la réserve, face au même adversaire. C'est d'abord David Ledy, démarqué, qui vient placer une tête imparable sur un centre de Vincent Guignery. C'est ensuite Ludovic Golliard qui vient tripler la mise sur un coup franc admirablement tiré par le meneur de jeu Adel Benchenane avant que Gauthier Pinaud ne conclue trois minutes plus tard par un face à face plein de sang-froid. Une dernière réalisation qui illustre à merveille le grand réalisme strasbourgeois ce soir.

Cet avantage conséquent à la marque permet au kop strasbourgeois – un bus ultra avait fait le déplacement, en plus de nombreuses voitures – d'entonner quelques refrains connus et notamment le vintage « Quatre buts au fond des caisses, c'est vraiment un festival... ». Une ambiance forcément festive, d'autant plus que les chants des fidèles strasbourgeois sont complétés par la colline boisée située juste en face, qui joue admirablement le rôle de treizième homme. La fin de partie est moins débridée, le match se concluant sur ce score de 4-0 quelque peu flatteur mais qui va permettre de rassurer tout le monde. Les joueurs viennent saluer leur public, notamment le Fussballgott sundgauvien, ovationné dès l'échauffement pour sa décision courageuse de rester au club.

Si Strasbourg a indéniablement réussi ses débuts dans le championnat de CFA2, il ne faudrait cependant pas tomber dans l'euphorie consistant à penser que tous les matches se dérouleront selon un scénario aussi idéal. Le Racing a plus été porté ce soir par une redoutable efficacité, et du talent individuel en quantité, que par une vraie qualité de jeu collective. Les automatismes, le placement défensif et la conservation du ballon restent à parfaire. Il n'en demeure pas moins qu'au vu du contexte les Bleus ont livré une prestation tout à fait encourageante sur les hauteurs de Forbach.

Le match en vidéo




Images : karim67100
Montage : mediasoc

strohteam

Commentaires (3)

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Stammtisch
  • takl rajouter du caca à de la merde, y'a aucune plus-value.
  • takl sinon y'a le tacacacos, mais le tacos de base est déjà au niveau
  • takl le palais français est trop sensible.
  • takl Le caca chinois est trop épicé de toute façon, rien ne sert de faire venir des containers de caca discount du tiers-monde.
  • takl on peut faire du circuit court aussi, les clients ramènent leur caca et on le réutilise. C'est top en bilan carbone.
  • takl trop bien :)
  • matteo on pourra cuire des cacalzone
  • takl locacal
  • takl il faut également une rectte avec de la creme et des lardons pour faire local
  • takl avocat, oignons rouges, huile verte et buratta, ces cons vont acheter ça 20 balles
  • takl De nos jours le concept ça fait tout. Il faut juste rendre le sandwich au caca instagramable
  • takl Y'a une vraie alchimie créative entre nous, ça ne peut que marcher
  • matteo on l'appellerait foot dreck
  • takl on fait un food truck?
  • takl normal
  • matteo normal
  • matteo Tu as écrit "caca", j'ai pensé "sandwich"
  • takl t'associes les idées encore plus bizarrement que moi
  • matteo Emanuel Emegha est français et a voté pour macron ? bigre.
  • takl Le caca fait tout le reste mieux

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