Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le Racing s'est battu !

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Après-match
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Par athor
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Cap'taine Golliard © denisub90

Mené par un Sporting Schiltigheim accrocheur, le Racing a su remettre les pendules à l'heure et arracher une victoire salvatrice grâce à son capitaine Ludovic Golliard.

La presse en a fait ses choux gras durant toute la semaine, le derby de la CUS (ou CUSsico si le match avait été diffusé sur Canal+) entre le Racing et le Sporting Schiltigheim offrait pas mal de belles histoires. Les deux coaches se connaissent et s'apprécient, Roland Weller, le tout jeune retraité de la présidence des Verts, est également un personnage emblématique du club du Krimmeri, et bon nombre de joueurs adverses ont connu le centre de formation strasbourgeois. Le match avait tout pour être une rencontre presque amicale, mais l'enjeu du soir allait faire oublier un temps la quasi-filiation. A la lutte pour l'unique strapontin vers le CFA, les deux équipes devaient tout faire pour emporter les quatre points mis en jeu.

Dans une nouvelle tunique, qui divise les opinions depuis plusieurs heures, les hommes de François Keller débutent la rencontre dans un schéma désormais classique, en 4-2-3-1, dans lequel Anthony Sichi retrouve son poste naturel de meneur de jeu axial et Adel Benchenane se voit décalé sur le côté droit, en l'absence de Gauthier Pinaud (et dans une moindre mesure de Saidou Sow et d'Aymeric Ounissi):

Equipe


Le match démarre timidement, par un round d'observation d'un bon quart d'heure. L'enjeu semble quelque peu tuer le jeu, les Strasbourgeois ne pouvant se permettre de laisser encore traîner des points à domicile, à l'image du match contre Pontarlier. Ce sont eux qui obtiendront la première occasion, mais, sur un corner d'Adel Benchenane, la tête de Ludovic Golliard est trop enlevée et se retrouve contrée par un défenseur. Quelques instants plus tard, Vincent Guignery s'essaye à la frappe, mais le ballon fini en tribune est. Côté schilikois, on cherche à faire bien plus que de la figuration. Le très athlétique Jibraeel Owusu, 1,77m pour 86kg, sème la panique au sein de l'arrière garde meinovienne, avec l'aide de son compère Belahmeur. Le Racing peine à se montrer dangereux autrement que sur coup de pied arrêtés, malgré quelques bons embryons de séquences collectives au milieu de terrain.

Le match devient de plus en plus haché et l'arbitre commence sa distribution de cartons. 40ème minute, sur une relance très mal assurée par Francisco Donzelot, Abdelak Belahmeur s'empare du ballon côté gauche, évite la sortie de Kéhi bien au delà de ses 16 mètres (à la Stéphane Cassard face à Rennes, en 2005/06), et parvient à redresser son tir... qui vient mourir sur la transversale. Un court répit puisque quelques instants plus tard, ce même Belahmeur tente sa chance d'une frappe écrasée et a priori anodine, que Kéhi relâche. Une aubaine que Froeliger ne manque pas. Schiltigheim ouvre le score sans que cela ne soit immérité.

En seconde période, probablement secoués par François Keller, les Strasbourgeois mettent du rythme d'entrée de jeu. Servi par Benchenane, David Ledy manque le cadre, mais ouvre une période très animée où le ballon va d'un but à l'autre. Si Maisonneuve et ce diable d'Owusu montrent bien que les Verts sont toujours présents, c'est le Racing qui se montre tranchant. Déséquilibré sur le côté droit, Anthony Sichi obtient un bon coup franc. On joue l'heure de jeu, Joris Ursch se charge du coup de pied et trouve la tête de son capitaine Ludovic Golliard, qui égalise au grand soulagement des 10 880 spectateurs. Dès lors, les Bleus continuent d'accélérer, notamment par Genghini qui s'offre un beau slalom dans la défense avant de buter sur Delavau, puis sur le poteau. Le match est très agréable à suivre.

74ème minute, et Schilick ne renonce toujours pas. Sur un coup franc aux abords de la surface, Belahmeur enroule superbement son ballon, mais celui ci termine sur la transversale d'un Kéhi battu. Presque un tournant puisque quelques minutes après, sur un ballon mal renvoyé par la défense verte, Ludovic Golliard tente une volée parfaitement équilibré qui termine sa course aux fonds des filets de Delavau. C'est l'explosion à la Meinau, le Racing vient de renverser la vapeur. Dès lors, cet avantage est parfaitement géré, même si de nouveaux cartons jaunes viennent émailler la fin de match.

Au terme d'une belle bataille et d'un scénario à suspense, le Racing s'offre sans doute l'une de ses victoires les plus belles de cette saison, le genre de succès qui "construit un groupe" dixit François Keller. Les Strasbourgeois semblent donc bien monter en puissance, à l'aube d'affronter, quasiment coup sur coup, les deux leaders du championnat, Auxerre III et Vesoul.

athor

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