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- Après-match
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Sur le très humide synthétique de Jarville, le Racing a monopolisé le ballon mais n'a jamais réussi à débrider une bien morne partie.
On le sait, l'ordinaire du CFA2 est loin du confort ouaté des grandes arènes du professionnalisme. Bon an mal an, les supporters du Racing ont fini par s'accommoder d'installations parfois désuètes, souvent vétustes mais pas toujours sans charme. C'eût pu être le cas encore une fois ce soir dans la banlieue de Nancy, mais le club recevant est en plein travaux de rénovation, et doit donc se contenter d'accueillir le Racing sur un terrain dépourvu de tribune, et même d'aucune installation périphérique. Le stade de la Californie n'est en fait qu'une pelouse synthétique rendue glissante par l'humidité accumulée, et sa localisation entre des barres d'immeubles lugubres et le canal fait plus penser à un décor de film d'Alfred Hitchcock, les oiseaux aidant, qu'aux plages de Malibu.
Dès l'entame du match, les Blancs d'un soir se rendent maître d'un ballon que les Jarvillois ne leur contestent guère. Très repliés, les hommes d'Alain Rigole ont à l'évidence pris en compte les déculottées enregistrées dernièrement par Saint-Dié, Neuves-Maisons et Belfort Sud, et n'affichent aucune velléité offensive, se contentant de barrer la route des Racingmen par un double ou même triple rideau, positionné juste devant un gardien qui doit s'employer pour demander à ses défenseurs de... monter parfois, tout de même.
Face à ce bloc compact, les Strasbourgeois peinent à trouver le décalage, l'étincelle qui pourrait débloquer la situation. La faute notamment à un milieu de terrain très emprunté, où Abdoulaye Coulibaly multiplie les transversales stériles tandis que Thomas Martin est également moins à son aise que d'habitude. Les conditions de jeu ne facilitent certes pas les choses, mais l'impression d'un certain engourdissement domine, sur le terrain comme autour de la main courante. La seule esquisse d'animation offensive provient des côtés, où Francisco Donzelot et Vincent Guignery profitent de la passivité jarvilloise pour multiplier les montées, mais les centres croisent toujours l'une ou l'autre jambe, quand le ballon ne fuse pas trop loin de l'action. L'un d'eux pourtant finit par trouver une tête strasbourgeoise favorablement placée mais Benjamin Genghini, seul aux 6 mètres, ne parvient pas à croiser. S'ensuit une belle frappe de David Ledy qui ne passe pas loin du cadre, avant que Genghini ne réédite son loupé quasiment dans les mêmes conditions peu avant la pause. Le Racing n'a pas du tout été inquiété en première période, mais il n'a pas non plus donné l'impression d'être souverain.
La deuxième période est plus équilibrée. Progressivement, Jarville parvient à desserrer l'étau et à s'approcher du but de Vauvenargues Kéhi, ce qui concurremment offre plus d'espaces aux visiteurs. Hélas, le onze alsacien est d'humeur brouillonne et ne parvient pas à accoucher d'un début d'action construite, sans même parler d'une occasion digne de ce nom. Progressivement, la frustration s'empare des joueurs comme des spectateurs, et le jeu se fait plus haché, ce qui forcément renforce l'espoir des locaux de décrocher le tant attendu 0-0. Les entrées de Tommy De Jong et Saidou Sow apportent du sang neuf, mais pas de solution notable, et le Racing piétine tout en exploitant particulièrement mal ses multiples situations de coups de pied arrêtés. Difficile dans ces conditions d'espérer un miracle, même si celui-ci aurait pu survenir dans les ultimes instants de la partie, lorsqu'un centre de Vincent Guignery trouve la barre.
Si le RCS réalise ce soir une bonne opération comptable à la faveur de la défaite de Vesoul, il n'en demeure pas moins que la prestation du soir en Meurthe-et-Moselle n'est pas celle que l'on est en droit d'attendre de la part d'un ultra favori pour la montée. Dans le jeu, et en dépit de conditions difficiles, les Strasbourgeois ont déçu et sont encore loin du CFA.
Dès l'entame du match, les Blancs d'un soir se rendent maître d'un ballon que les Jarvillois ne leur contestent guère. Très repliés, les hommes d'Alain Rigole ont à l'évidence pris en compte les déculottées enregistrées dernièrement par Saint-Dié, Neuves-Maisons et Belfort Sud, et n'affichent aucune velléité offensive, se contentant de barrer la route des Racingmen par un double ou même triple rideau, positionné juste devant un gardien qui doit s'employer pour demander à ses défenseurs de... monter parfois, tout de même.
Face à ce bloc compact, les Strasbourgeois peinent à trouver le décalage, l'étincelle qui pourrait débloquer la situation. La faute notamment à un milieu de terrain très emprunté, où Abdoulaye Coulibaly multiplie les transversales stériles tandis que Thomas Martin est également moins à son aise que d'habitude. Les conditions de jeu ne facilitent certes pas les choses, mais l'impression d'un certain engourdissement domine, sur le terrain comme autour de la main courante. La seule esquisse d'animation offensive provient des côtés, où Francisco Donzelot et Vincent Guignery profitent de la passivité jarvilloise pour multiplier les montées, mais les centres croisent toujours l'une ou l'autre jambe, quand le ballon ne fuse pas trop loin de l'action. L'un d'eux pourtant finit par trouver une tête strasbourgeoise favorablement placée mais Benjamin Genghini, seul aux 6 mètres, ne parvient pas à croiser. S'ensuit une belle frappe de David Ledy qui ne passe pas loin du cadre, avant que Genghini ne réédite son loupé quasiment dans les mêmes conditions peu avant la pause. Le Racing n'a pas du tout été inquiété en première période, mais il n'a pas non plus donné l'impression d'être souverain.
La deuxième période est plus équilibrée. Progressivement, Jarville parvient à desserrer l'étau et à s'approcher du but de Vauvenargues Kéhi, ce qui concurremment offre plus d'espaces aux visiteurs. Hélas, le onze alsacien est d'humeur brouillonne et ne parvient pas à accoucher d'un début d'action construite, sans même parler d'une occasion digne de ce nom. Progressivement, la frustration s'empare des joueurs comme des spectateurs, et le jeu se fait plus haché, ce qui forcément renforce l'espoir des locaux de décrocher le tant attendu 0-0. Les entrées de Tommy De Jong et Saidou Sow apportent du sang neuf, mais pas de solution notable, et le Racing piétine tout en exploitant particulièrement mal ses multiples situations de coups de pied arrêtés. Difficile dans ces conditions d'espérer un miracle, même si celui-ci aurait pu survenir dans les ultimes instants de la partie, lorsqu'un centre de Vincent Guignery trouve la barre.
Si le RCS réalise ce soir une bonne opération comptable à la faveur de la défaite de Vesoul, il n'en demeure pas moins que la prestation du soir en Meurthe-et-Moselle n'est pas celle que l'on est en droit d'attendre de la part d'un ultra favori pour la montée. Dans le jeu, et en dépit de conditions difficiles, les Strasbourgeois ont déçu et sont encore loin du CFA.
