Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

SCS - RCS, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par guigues
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© denisub90

Le Cussico a-t-il tenu toutes ses promesses dans les tribunes ? Telle est la question qui brûle les lèvres des Strasbourgeois en ce début de semaine. Retour sur ce qui était un derby.

Derby.

Terme souvent galvaudé, le derby prend tout son sens pour ce match des 2 clubs de l'agglomération Strasbourgeoise. Les verts reçoivent les bleus. Si le palmarès et l'historique des 2 clubs sont sans commune mesure, il existe un lien particulier entre les 2 formations. Outre les nombreux joueurs ayant évolué dans les 2 clubs, les supporteurs du RCS ont toujours un regard attentif sur les résultats du Sporting. En effet le « petit frère » avait pour habitude de briller en Coupe De France, comme à la Meinau pour le quart de finale face à Rennes, et ce pour le plus grand plaisir de tous.

C'est donc un match sans agressivité particulière en tribunes, contrairement au terrain où le match sera engagé. On peut même qualifier l'ambiance des plus festives, le soleil et les différentes animations proposées par le club hôte contribuant à faire passer une bonne après midi à tous les présents au stade de l'Aar.

Un tramway nommé désir.

C'était le fantasme de nombreux supporteurs du Racing. Un match à l'extérieur ou l'on pourrait se déplacer avec le moyen de transport emblématique de la capitale européenne. Le club et la CTS l'avait bien compris et un tram « service spécial » était organisé au départ de la Meinau pour rallier directement et sans étapes le stade de l'Aar.

Environ 200 supporteurs du RCS prennent place pour ce voyage animé. En effet le parcours sera ponctué de chants en l'honneur du Racing mais également d'un Humba qui verra les derniers wagons s'asseoir tel un seul douzième homme, puis se relever tous ensemble. Un joyeux chahut, inédit pour le voyageur lambda. Les différents usagers en attente des lignes régulières de la CTS, regarderont passer médusés ce qui s'apparentait par moment plus à un « tram disco » qu'à un « tram bleu ».

C'est donc en ayant validé le ticket de la bonne humeur que les supporteurs du Racing débarquent à l'arrêt Futura glacière. Quelques pétards résonnent, des fumigènes sont allumés et le cortège s'ébranle en direction du stade pour une arrivée du plus bel effet. Les UB90 en prennent la tête et les premiers chants s'envolent : « les bleus et blancs allez allez ! ».

Le stade bleu.

A l'entrée du stade, la sécurité a été renforcée et c'est une société privé qui assure la fouille. La palpation sera donc cordiale mais également minutieuse. Au stade les fans du Racing sont rassemblés dans le prolongement de la tribune d'honneur, sur la droite. La visibilité est parfaite et il ne manque qu'un toit pour faire résonner encore plus les chants déjà puissants et nourris des Strasbourgeois. En se promenant le long de la main courante, on constate que l'enceinte est entièrement acquise à la cause du Racing. Il y a bien des supporteurs des verts mais le Racing jouera bel et bien à domicile.

A l'entrée des joueurs, les UB90 ont prévu une animation originale et de circonstance : une banderole STRASBOURG accompagné des armes de la ville : D'argent, à la bande de gueules ou plus simplement fond blanc barré d'une diagonale rouge. Derrière cette banderole 150 drapeaux reprenant ces couleurs ont été distribués et seront agités frénétiquement. Le rendu esthétique est réussi, la symbolique également pour ce match entre Strasbourgeois.

La configuration compacte de la tribune visiteur permet aux plus exubérants des fans Strasbourgeois d'assurer une animation vocale et visuelle du meilleur niveau. Les chants s'enchaînent et les drapeaux flottent au vent. Coulibaly a la bonne idée d'ouvrir rapidement le score, ce qui permet aux supporteurs de s'égosiller de façon libérée. Ils déroulent leur partition sans fausse note jusqu'au mi temps. Le chant « les bleus et blancs allez allez ! » qui a fait son apparition il y a seulement quelques matchs, semble tenir la corde pour devenir le tube du printemps à la Meinau. Néanmoins les classiques ne sont pas en reste.

Seul le vilain tacle sur Sikimic réveillera la boite à Bronca et sera l'occasion d'une bordée de sifflets avant la mi temps. En deuxième mi temps l'ambiance repart sur les mêmes bases et un observateur extérieur aurait du mal à se douter que le Racing évolue en cinquième division, tant ses supporteurs débordent d'un enthousiasme à faire pâlir la majorité des stades de première. Du plus âgé au plus jeune, les fans du RCS ont passé une après midi inoubliables. Et les images de ces jeunes supporteurs gambadant au pied du kop, un drapeau à la main, nous rassurent sur la capacité du Racing à faire rêver les futures générations.

Coté buvette.

Il était impossible de finir ce compte rendu sans mentionner les efforts faits par le Sporting pour accueillir dignement les spectateurs du match. De nombreuses buvettes sont disposées aux endroits stratégiques et un espace VIP a même été dressé. C'est néanmoins au clubhouse qu'il faut aller chercher le saint Graal du supporteur, à savoir le picon citron, seul capable de désaltérer la gorge mise à rude épreuve des chanteurs du RCS.

guigues

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