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- Par chris68
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Le Racing Club de Strasbourg a inscrit une sixième ligne à son palmarès hier soir en remportant sa deuxième coupe de la Ligue 2-1 dans une finale qui a tenu toutes ses promesses.
Il est 22h45. Les 26 000 alsaciens parqués dans le virage sud du stade de France explosent, exultent tout comme leurs homologues place Kléber à Strasbourg et dans toue l'Alsace. L'émotion est grande. Gilles Vessière vient de siffler le coup de sifflet final d'une rencontre palpitante. Le Racing vient de l'emporter 2-1 face à une équipe de Caen tout aussi éblouissante.
Les premiers frissons parcourent les 80 000 spectateurs du stade de France à l'entrée des joueurs lorsque deux superbes et immenses tifos illuminent l'enceinte mythique. Celui de Strasbourg est une fantastique réalisation avec un virage tout de bleu revêtu et le mot « Vaincre ». Il n'en fallait pas plus pour surchauffer l'ambiance et les joueurs strasbourgeois.
Un très bon début avant le doute
Le début du match est tonitruant avec plusieurs incursions de Niang qui transperce la défense caennaise. La plus dangereuse intervient à la 5ème minute où Niang rate son face à face avec Planté. Le décor est planté....
Peu à peu, le rythme s'estompe mais la rencontre reste animé et plaisante. Les occasions sont multiples. Vercoutre voit une frappe de Mazure passer devant son but, une autre de peu à coté. Strasbourg percute toujours autant. Sur un service de Pagis, Abdessadki voit son tir se transformer en centre pour Niang qui d'une superbe reprise acrobatique oblige le gardien caennais à une fantastique parade. Le public vibre, la rencontre devient folle. Cinq minutes plus tard, sur un nouveau centre d'Abdessadki, Niang crucifie le portier normand d'une très belle tête croisée dans le petit filet. Caen 0-1 Strasbourg. Et les 26 000 supporters alsaciens explosent de joie !
Ce but met encore plus de folie dans le match, les Caennais se lâchent tandis que les Strasbourgeois, euphoriques, se déconcentrent. Deroin averti une première fois les alsaciens d'une frappe de peu à coté. Mais sur un nouveau contre joliment mené, Mazure, d'un contrôle parfait, s'en va exécuter Vercoutre d'un tir limpide. Caen 1-1 Strasbourg.
Le Racing traverse son pire moment, celui du doute. L'équipe recule et Caen prend position dans le camp adverse. Heureusement, la mi-temps arrive juste à temps.
Le Racing conquérant
Dès le début de la seconde période, on sent les Strasbourgeois plus incisifs, remontés, bien décidés à ne pas laisser filer cette coupe de la Ligue sous leur nez. Très vite, ils reprennent leur emprise sur le match. Niang, au sommet de son art ce soir, est encore l'auteur d'un tir capté par Planté avant que Faye ne sauve son camp de justesse devant Abdessadki prêt à pousser le ballon au fond. Le second but strasbourgeois paraît presque comme une évidence même si Caen parvient encore à faire frissonner la défense alsacienne sur quelques actions chaudes.
79ème minute. Le moment d'anthologie de cette finale, celui qui restera gravé dans les mémoires. Coup franc pour le Racing à 25m légèrement excentré. « Et c'est Devaux qui va tirer ce coup fraaaaanc et but ! Quel incroyable but de Jean Christophe Devaux, un énorme missile sous la barre de Planté qui n'a rien pu faire ! » ... et c'est toute l'Alsace qui s'enflamme en même temps que les commentateurs. Devaux vient d'inscrire un somptueux coup franc d'une frappe en boulet de canon et redonne l'avantage aux bleus. Caen 1-2 Strasbourg.
On entend alors les chants alsaciens résonner dans l'immense enceinte du stade de France. Cette fois, les supporters strasbourgeois sont bien là, et, comme leur équipe, ils dominent cette fin de rencontre. Les Caennais, malgré de désespérées tentatives, ne parviendront plus à porter le dangers sur le but de Vercoutre. Et après une fin de match plutôt bien maîtrisée, joueurs, staff, dirigeants et supporters peuvent se lâcher.
C'est la délivrance. La victoire est belle, l'ambiance grandiose et le moment historique. Il y a l'explosion du banc strasbourgeois, du virage sud tout entier, les embrassades, la détresse des Caennais aussi, qui n'auront pas démérité. L'émotion est sincère et intense. Duguépéroux est au bord des larmes, Pagis préfère comme à son habitude rester sobre et intérioriser. Et les joueurs du Racing gravissent les marches du stade de France pour venir brandir le sixième trophée du club strasbourgeois. Kanté lève ainsi la coupe devant les 80 000 spectateurs du stade de France en compagnie de la maire de Strasbourg, du président Gindorf et du ministre des sports.
La photo de groupe sera un joyeux bazar mais les joueurs peuvent savourer et ils ont raison. En allant faire le traditionnel tour d'honneur par exemple et saluer les 26 000 supporters qui les ont suivis dans cette superbe épopée. Que la victoire est belle. Surtout, surtout, le Racing Club de Strasbourg est à nouveau européen et se prépare à entamer sa 10ème campagne continentale. Un moment magique pour tous les Alsaciens. Le Racing, leur Racing vient peut être de franchir un cap dans son ascension. Gindorf peut donc partir avec les honneurs qu'il mérite d'ailleurs. Comme en 1997, le Racing est à l'aube d'une nouvelle ère, avec comme pierre fondatrice, une nouvelle coupe de la Ligue...
Prochain grand rendez vous, cet après midi où les héros strasbourgeois présenteront le trophée à l'Alsace sur les balcons de l'hôtel de ville devant, on l'espère une foule des grands jours...
Les premiers frissons parcourent les 80 000 spectateurs du stade de France à l'entrée des joueurs lorsque deux superbes et immenses tifos illuminent l'enceinte mythique. Celui de Strasbourg est une fantastique réalisation avec un virage tout de bleu revêtu et le mot « Vaincre ». Il n'en fallait pas plus pour surchauffer l'ambiance et les joueurs strasbourgeois.
Un très bon début avant le doute
Le début du match est tonitruant avec plusieurs incursions de Niang qui transperce la défense caennaise. La plus dangereuse intervient à la 5ème minute où Niang rate son face à face avec Planté. Le décor est planté....
Peu à peu, le rythme s'estompe mais la rencontre reste animé et plaisante. Les occasions sont multiples. Vercoutre voit une frappe de Mazure passer devant son but, une autre de peu à coté. Strasbourg percute toujours autant. Sur un service de Pagis, Abdessadki voit son tir se transformer en centre pour Niang qui d'une superbe reprise acrobatique oblige le gardien caennais à une fantastique parade. Le public vibre, la rencontre devient folle. Cinq minutes plus tard, sur un nouveau centre d'Abdessadki, Niang crucifie le portier normand d'une très belle tête croisée dans le petit filet. Caen 0-1 Strasbourg. Et les 26 000 supporters alsaciens explosent de joie !
Ce but met encore plus de folie dans le match, les Caennais se lâchent tandis que les Strasbourgeois, euphoriques, se déconcentrent. Deroin averti une première fois les alsaciens d'une frappe de peu à coté. Mais sur un nouveau contre joliment mené, Mazure, d'un contrôle parfait, s'en va exécuter Vercoutre d'un tir limpide. Caen 1-1 Strasbourg.
Le Racing traverse son pire moment, celui du doute. L'équipe recule et Caen prend position dans le camp adverse. Heureusement, la mi-temps arrive juste à temps.
Le Racing conquérant
Dès le début de la seconde période, on sent les Strasbourgeois plus incisifs, remontés, bien décidés à ne pas laisser filer cette coupe de la Ligue sous leur nez. Très vite, ils reprennent leur emprise sur le match. Niang, au sommet de son art ce soir, est encore l'auteur d'un tir capté par Planté avant que Faye ne sauve son camp de justesse devant Abdessadki prêt à pousser le ballon au fond. Le second but strasbourgeois paraît presque comme une évidence même si Caen parvient encore à faire frissonner la défense alsacienne sur quelques actions chaudes.
79ème minute. Le moment d'anthologie de cette finale, celui qui restera gravé dans les mémoires. Coup franc pour le Racing à 25m légèrement excentré. « Et c'est Devaux qui va tirer ce coup fraaaaanc et but ! Quel incroyable but de Jean Christophe Devaux, un énorme missile sous la barre de Planté qui n'a rien pu faire ! » ... et c'est toute l'Alsace qui s'enflamme en même temps que les commentateurs. Devaux vient d'inscrire un somptueux coup franc d'une frappe en boulet de canon et redonne l'avantage aux bleus. Caen 1-2 Strasbourg.
On entend alors les chants alsaciens résonner dans l'immense enceinte du stade de France. Cette fois, les supporters strasbourgeois sont bien là, et, comme leur équipe, ils dominent cette fin de rencontre. Les Caennais, malgré de désespérées tentatives, ne parviendront plus à porter le dangers sur le but de Vercoutre. Et après une fin de match plutôt bien maîtrisée, joueurs, staff, dirigeants et supporters peuvent se lâcher.
C'est la délivrance. La victoire est belle, l'ambiance grandiose et le moment historique. Il y a l'explosion du banc strasbourgeois, du virage sud tout entier, les embrassades, la détresse des Caennais aussi, qui n'auront pas démérité. L'émotion est sincère et intense. Duguépéroux est au bord des larmes, Pagis préfère comme à son habitude rester sobre et intérioriser. Et les joueurs du Racing gravissent les marches du stade de France pour venir brandir le sixième trophée du club strasbourgeois. Kanté lève ainsi la coupe devant les 80 000 spectateurs du stade de France en compagnie de la maire de Strasbourg, du président Gindorf et du ministre des sports.
La photo de groupe sera un joyeux bazar mais les joueurs peuvent savourer et ils ont raison. En allant faire le traditionnel tour d'honneur par exemple et saluer les 26 000 supporters qui les ont suivis dans cette superbe épopée. Que la victoire est belle. Surtout, surtout, le Racing Club de Strasbourg est à nouveau européen et se prépare à entamer sa 10ème campagne continentale. Un moment magique pour tous les Alsaciens. Le Racing, leur Racing vient peut être de franchir un cap dans son ascension. Gindorf peut donc partir avec les honneurs qu'il mérite d'ailleurs. Comme en 1997, le Racing est à l'aube d'une nouvelle ère, avec comme pierre fondatrice, une nouvelle coupe de la Ligue...
Prochain grand rendez vous, cet après midi où les héros strasbourgeois présenteront le trophée à l'Alsace sur les balcons de l'hôtel de ville devant, on l'espère une foule des grands jours...
