Au Racing
- Contrats
- De novembre 1968 à décembre 1972 : Président
Carrière
Club | Saison | Championnat | Poste | ||
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RC Strasbourg | 1968/1969 (novembre) | Division 1 |
Président | ||
RC Strasbourg | 1969/1970 | Division 1 |
Président | ||
RC Strasbourg | 1970/1971 | Division 1 |
Président | ||
RC Strasbourg | 1971/1972 | Division 2 (C) |
Président | ||
RC Strasbourg | 1972/1973 | Division 1 |
Président |
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Le saviez-vous ?
En 1968, le Racing est dans une situation difficile sur le plan financier. Durant l'été, un "Comité pour le renouveau du football d'élite en Alsace" se forme et entre en négociations avec le comité Heintz pour la reprise du club. Entre août et novembre, un comité provisoire mêlant "anciens" et "nouveaux" gère le club, avant un accord définitif lors d'une réunion le 22 novembre. Alfred Wenger, industriel à Imbsheim, devient président et apure le passif avec les membres de son nouveau comité.Personnage truculent, Alfred Wenger est le premier non-Strasbourgeois à présider aux destinées du Racing. Seul aux commandes jusqu'en 1970, il doit ensuite gérer des relations complexes avec les Pierrots d'Emile Stahl suite à la fusion des deux meilleurs clubs strasbourgeois.
Plutôt paternaliste, il vit très mal l'épisode de la grève des joueurs en 1972, et démissionne sur le champ. Il sera remplacé par son vice-président Philippe Fass. Il avait juré de ne plus assister à un match du Racing tant qu'un des grévistes serait sur le terrain. Il tint parole, ce qui le priva du titre de champion de France, puisque René Deutschmann figurait parmi les grévistes de 1972.
D'une truculence méridionale, Alfred, comme on l'appelait souvent, c'était Raimu avec l'accent de son Alsace.