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Histoire CAN

10/04/2006 20:10
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Palmarès détaillé CAN

http://www.francofoot.net/images/photo/ACNCup.jpg

Edition 1957 : 3 participants

http://www.francofoot.net/images/photo/Egyptian_Flag_Old.gif

La première phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations eut lieu à Khartoum, capitale du Soudan, dans un stade flambant neuf pouvant contenir 30 000 personnes. En effet, des quatre membres fondateurs de la CAF, et donc par conséquent seuls participants à ce premier rendez-vous continental, manquaient à l'appel l'Afrique du Sud. Le pays de l'Apartheid (qui allait d'ailleurs être radiée de la CAF dès 1958) avait dû déclarer forfait, ne voulant pas aligner une équipe multiraciale alors que les trois autres pays exigeaient la présence de joueurs de couleur. En conséquence, l'Ethiopie fut qualifié directement pour la finale. Les Walyas refusèrent catégoriquement un changement du système de compétition qui leur auraient de fait fait perdre cet avantage. Pour ne pas compromettre la tenue de ce tournoi, les organisateurs accédèrent à cette requête et seuls deux matches se disputèrent lors de cette première édition.

Sur le terrain, l'Egypte, seule équipe africaine à avoir à l'époque participée à une Coupe du Monde (en 1934), va effectuer une promenade de santé. Vainqueur du derby du Nil, en demi-finale face au Soudan (2-1) sous la direction de l'Ethiopien Guebeyehu Doubé , arbitre du premier match de l'histoire de la compétition, les "Pharaons" balayent l'Ethiopieen finale. L'infortuné gardien éthiopien, Gila, alla chercher 4 fois la balle dans ses filets (4-0). Si l'Egyptien Rafaat Ateya avait inscrit le premier but de l'histoire de la compétition sur penalty, la vedette et meilleur buteur de cette première CAN est son compatriote Diab Mohammed Al-Attar dit "Ad-Diba", "le Bombardier d'Alexandrie", auteur de 5 buts, dont les quatre buts de la finale. En ce 16 février 1957, l'Egypte est sacrée première championne d'Afrique le début d'une longue, très longue histoire.

Demi-Finales :

10/02/1957 Khartoum, Stade Municipal
Soudan 1-2 Egypte

Finale :

10/02/1957 Khartoum, Stade Municipal
Egypte 4-0 Ethiopie

Edition 1959 : 3 participants

http://www.francofoot.net/images/photo/uarflag.jpg

Le prochain rendez-vous était pris deux ans plus tard, au mois de Mai 1959. On prend les mêmes et on recommence. Les trois pays présents à Khartoum en 1957 se confrontent à nouveau. A domicile l'Egypte, devenue entre temps la République Arabe Unie (union de l'Egypte de Gamal Abdel Nasser et de la Syrie créée en 1958 et qui perdurera jusqu'en 1961), était en course pour un deuxième titre consécutif. Mais aucun joueur issu de Syrie ne figure dans l'équipe de RAU. D'ailleurs, la formation qui a remporté le premier trophée a complètement changé. Seuls deux joueurs, notamment Rifaat Al Fanaguili (qui va disputer trois finales consécutivement 1957, 59 et 62), font partie de la nouvelle équipe.

Le tournoi se disputait cette fois-ci sous la forme d'un tournoi triangulaire. Après avoir balayé lors du premier match l'Ethiopie (4-0, comme deux ans auparavant...), le pays hôte domine le Soudan (2-1) et s'adjuge sa deuxième CAN de rang. Le principal animateur de la compétition est l'Egyptien Mahmoud El Gohary qui inscrit d'ailleurs 3 buts et finit meilleur buteur.

Matchs :

22/05/1959 Le Caire, Al Ahly Stadium
Egypte 4-0 Ethiopie

25/05/1959 Le Caire, Al Ahly Stadium
Soudan 1-0 Ethiopie

29/05/1959 Le Caire, Al Ahly Stadium
Egypte 2-1 Soudan

Classement :

1. Egypte 4 pts
2. Soudan 2
3. Ethiopie 0

Edition 1962 : 4 participants

http://www.francofoot.net/images/photo/Ethiopia_flag_1897.png

La 3ème édition de la CAN se déroula en 1962, en Ethiopie. Pour la première fois, 4 équipes participaient enfin à la compétition. Des éliminatoires avaient même eu lieu pour déterminer qui rejoindrait l'Egypte, tenant du titre, et l'Ethiopie, pays hôte. Les deux qualifiés furent la Tunisie et l'Ouganda qui durant les qualifications durent batailler avec le Nigeria, le Ghana ou encore le Kenya. Cette troisième édition retour marque le retour de Demi-Finales et d'une Finale.

L'Egypte, toujours invaincue en Coupe d'Afrique des Nations, avait débarqué sur d'elle en Ethiopie. "Nous ramènerons la Coupe d'Addis-Abeba" , avait clamé le sélectionneur Egyptien sûr de son fait après que son équipe ait battu l'Autriche an amical peu avant le tournoi. C'était sans compter sur la détermination des Ethiopiens à domicile. Les deux Demi-Finales voient tout d'abord la victoire de deux "anciens" face aux deux novices de la compétition. L'Ethiopie bat la Tunisie 4-2 tandis que l'Egypte peine plus pour se défaite de l'Ouganda (2-1). L'attaque des hôtes, composée entre autres de Menguisto et Italo Vassalo, fit souffrir la défense des Aigles de Carthage. En finale, sous les yeux du dernier empereur éthiopien Haïlé Selassié, Worku "Kopa" Menguistou va également s'avérer intenable. Après avoir contraint les champions en titre à disputer les prolongations, il porte le coup de grâce (4-2), après un but de son compère Italo Vassalo. Les Pharaons avaient pourtant ouvert le score dès la 35ème puis après l'égalisation éthiopienne de Girma (74ème) avaient repris dans la minute qui suit l'avantage avant de finalement concédé un premier but de Menguistou et de s'écrouler en prolongations. Mengistou Worku (ETH) et Abdel Fatah Badawi (EGY) finissent tout deux meilleurs buteurs du tournoi avec 3 buts.

Demi-Finales :

14/01/1962 Ethiopie 4-2 Tunisie
18/01/1962 Egypte 2-1 Ouganda

Match pour la 3ème Place :

20/01/1962 Tunisie 3-0 Ouganda

Finale :

21/01/1962 Ethiopie 4-2 Egypte (a.p.)

Edition 1963 : 6 participants

http://www.francofoot.net/images/photo/flagghana.jpg

Nouveau changement de formule et de taille. La compétition accueille désormais 6 équipes réparties en deux groupes de 3. Deux équipes étaient qualifiées d'office l'Ethiopie, vainqueur en 1962, et le Ghana, où se déroule cette CAN automnale (Novembre-Décembre). Après des éliminatoires agités (forfait du Kenya et de l'Ouganda et disqualification de la Guinée - qui avait battu les Green Eagles - pour un problème lors du match retour, la remise en cause de la neutralité des officiels il me semble), on note la première participation du Nigeria donc (comme le Ghana, organisateur) et le retour du Soudan après son absence en 1962, sans oublier la confirmation tunisienne qui dispute sa deuxième CAN d'affilée. L'Egypte s'est également défaite du piège des qualifications.

Dans le Groupe A à Accra, le Ghana, la Tunisie et l'Ethiopie, et dans le Groupe B, à Koumassi, le Nigeria, le Soudan et l'Egypte. Le Ghana va dominer sa poule en battant l'Ethiopie (2-0), après son match nul face à la Tunisie (1-1). Dans l'autre groupe, c'est le Soudan de Djaska qui s'impose de peu devant l'Egypte, malgré la présence côté "Pharaons" , de buteurs hors pairs comme Hassan El-Chazli , auteur de quatre des six buts de son équipe face au Nigeria (6-3), et qui terminera meilleur buteur du tournoi avec 6 buts au total. Le Soudan battit pour sa part ces mêmes nigerians 4 buts à 0 après avoir fait match nuls face aux Egyptiens 2-2. En finale, devant une foule en délire toute acquise à la cause des Black Stars, Wilberforce Mfum (2 buts) et ses équipiers ne vont laisser aucune chance au Soudan (3-0). Le Ghana dirigé par Charles Kumi Gyamfi récolte les fruits de sa préparation face à des clubs de l'élite européenne. A l'opposée, les Soudanais perdent leur deuxième "finale" (en 1959, il n'y eut pas réellement de finale, mais comme pour le CdM 1950 on peut considérer que le match décisif, ici Egypte-Soudan, était une finale) en 4 éditions. Autre déception (relative), l'Egypte qui termine troisième après avoir participé aux trois premières "finales". Cette CAN à domicile marque donc la première victoire des Ghanéens, loin d'être la dernière...

Groupe A : (Accra)

24/11/1963 Ghana 1-1 Tunisie
26/11/1963 Ghana 2-0 Ethiopie
28/11/1963 Ethiopie 4-2 Tunisie

1. Ghana 3 pts
2. Ethiopie 2
3. Tunisie 1

Groupe B : (Kumasi)

24/11/1963 Egypte 6-3 Nigeria
26/11/1963 Egypte 2-2 Soudan
28/11/1963 Soudan 4-0 Nigeria

1. Soudan 3 pts
2. Egypte 3
3. Nigeria 0

Match pour la 3ème Place : (Accra)

30/11/1963 Egypte 3-0 Ethiopie

Finale : (Accra)

01/12/1963 Ghana 3-0 Soudan

Edition 1965 : 6 participants

http://www.francofoot.net/images/photo/flagghanabis.jpg

La formule ne change pas pour cette nouvelle édition. Le pays hôte (Tunisie) et le tenant du titre (Ghana) sont là encore qualifiés d'office. On ne possède pas de détails précis sur les qualifications. Quoiqu'il en soit, deux nouveaux font leur première apparition sur la scène continentale : la Côte d'Ivoire et le Sénégal. Les deux derniers qualifiés sont les habituels Ethiopie et Egypte toujours présents depuis les débuts de la compétition. Mais les Pharaons déclarent forfaits en raison de problèmes diplomatiques avec la Tunisie. Le Soudan fut invité mais déclina la proposition. Le dernier qualifié fut finalement un troisième novice, le Congo Léopoldville. Autre conséquence, l'Ethiopie reste le seul pays à avoir pris part à toutes les phases finales.

Le Sénégal tombe dans le groupe de la Tunisie et de l'Ethiopie. Le novice réussit un spectaculaire 5-1 face à l'Ethiopie avec notamment un doublé de Matar Niang et un autre de Louis Camara. Cette performance ne lui suffit pourtant pas pour arracher la première place au pays hôte, qui avait déjà laminé une équipe Ethiopienne complètement à la dérive (4-0). La Tunisie et les Lions de la Teranga ayant fait match nul, on dût apparement recourir à un toss pour départager les deux équipes. Un toss favorable au pays hôte. Les deux autres novices firent moins d'étincelles dans l'autre groupe en compagnie du tenant du titre. Les Congolais encaissèrent un 5-2 face au Ghana tandis que les Ivoiriens se contentèrent d'un 4-0. Entre temps, la Côte d'Ivoire avait passé 3 buts à l'invité de dernière minute qui repartit les valises bien pleines de Tunisie, dernier de son groupe avec 0 points 2 buts marqués contre 8 encaissés... Et pourtant, deux ans plus tard... Mais restons dans cette édition 1965 avec une opposition Tunisie-Ghana. Au Stade "Zouiten" de Tunis, les magiciens ghanéens s'imposèrent face à l'équipe de Abdelmajid Chettali. Mais après s'être promené lors du premier tour, les Black Stars durent recourir aux prolongations pour conserver leur titre, 3 buts à 2. C'est Odoi qui permit aux siens de l'emporter, en trompant Attouga à la 96ème minute après avoir ouvert le score dès la 37ème. L'autre but ghanéen fut l'oeuvre de Osei Kofi (79') et les buts tunisiens furent marqués par Abdelmajid Chetali (47') et Tahar Chaibi (67'). La Côte d'Ivoire prit la troisième place au détriment du Sénégal sur le plus petit des écarts 1-0.

Groupe A : (Tunis)

12/11/1965 Tunisie 4-0 Ethiopie
14/11/1965 Sénégal 0-0 Tunisie
19/11/1965 Sénégal 5-1 Ethiopie

1. Tunisie 3 pts
-. Sénégal 3
3. Ethiopie 0

Groupe B : (Sousse, Sfax, Bizerte)

12/11/1965 Ghana 5-2 Congo-Léopoldville
14/11/1965 Côte d'Ivoire 3-0 Congo-Léopoldville
19/11/1965 Ghana 4-1 Côte d'Ivoire

1. Ghana 3 pts
2. Côte d'Ivoire 2
3. Congo-Léopoldville 0

Match pour la 3ème Place : (Accra)

21/11/1965 Côte d'Ivoire 1-0 Sénégal

Finale : (Accra)

21/11/1965 Ghana 3-2 Tunisie

Edition 1968 : 8 participants

http://www.francofoot.net/images/photo/flagcongodr.jpg

Six ans après, la CAN retrouve l'Ethiopie. Avec huit participants cette fois. Record de participations, mais aussi record en matière de popularité. La Coupe draine une foule considérable. Le tournoi, avec un programme chargé (16 matches), se joue désormais durant deux semaines dans deux villes du pays organisateur, voire plus. Pour la première fois, on assiste à des demi-finales croisées. Autre nouveauté, des qualifications enfin digne de ce nom (organisées en 6 groupes) qui servent à désigner 6 équipes qui accompagnent le pays hôte et le tenant du titre. Les qualifiés sont l'Algérie, le Congo Brazzaville, deux novices, le Congo Kinshasa, l'Ouganda, le Sénégal et la Côte d'Ivoire.

Récemment intronisé à la tête du Congo Kinshasa (l'ex Congo Léopoldville), le "dictateur" Mobutu met tout en oeuvre (rappel des professionnels évoluant en Belgique [color=red][size=9](1)[/size][/color]) pour composer une grande équipe, à l'instar du "Black Star" de Kwame N'Krumah (qui n'est d'ailleurs plus au pouvoir au Ghana en 1968 - Autre anecdote à son sujet, c'est lui donna le nom de "Black Stars" à l'éuqipe nationale en 1959) ou des "Pharaons" de Nasser. Le Congo Kinshasa démarre en trombe son tournoi en dominant son voisin le Congo Brazzaville par 3 buts à 0, le 12 janvier 1968, au Saba Stadium d'Asmara. Freiné par le Ghana double tenant du titre, et le revenant Mfum (1-2), il se rachète face au Sénégal (2-1) et obtient ainsi le droit d'accéder en demi-finale où il écarte le pays hôte, l'Éthiopie (3-2) après les prolongations. Le Congo, du sélectionneur hongrois Ferenc Csanadi, retrouve le Ghana (qui avait été sans pitié pour lui en 1965, en Tunisie), en finale. Les Congolais prennent leur revanche (revanche du premier tour aussi où il avait été dominé 2-1 dans le Groupe B) sur un but (70ème minute) du géant avant-centre Pierre Kalala "bombardier" et inscrivent pour la première fois le nom de leur pays au palmarès de la Coupe d'Afrique des Nations. Les Léopards (qui ne seront rebaptisés les Simbas que près de 30 ans plus tard en 1997 par Laurent Désiré Kabila, successeur tout aussi autoritaire de Mobutu) ont réussi leur métamorphose. En 2 ans ils sont passés d'une piteuse élimination au premier tour à un magnifique succès face aux doubles tenants du titre. Pour la deuxième édition consécutive, la Côte d'Ivoire termine 3ème, battant cette fois-ci l'Ethiopie dans la petite finale, toujours sur le même score, 1-0.

Groupe A : (Addis-Abeba)

12/01/1968 Ethiopie 2-1 Ouganda
12/01/1968 Côte d'Ivoire 3-0 Algérie
14/01/1968 Ethiopie 1-0 Côte d'Ivoire
14/01/1968 Algérie 4-0 Ouganda
16/01/1968 Côte d'Ivoire 2-1 Ouganda
16/01/1968 Ethiopie 3-1 Algérie

1. Ethiopie 3 pts
2. Côte d'Ivoire 2
3. Algérie 1
4. Ouganda 1

Groupe B : (Asmara)

12/01/1968 Ghana 2-2 Sénégal
12/01/1968 Congo-Kinshasa 3-0 Congo-Brazzaville
14/01/1968 Sénégal 2-1 Congo-Brazzaville
14/01/1968 Ghana 2-1 Congo-Kinshasa
16/01/1968 Congo-Kinshasa 2-1 Sénégal
16/01/1968 Ghana 3-1 Congo-Brazzaville

1. Ghana 5 pts
2. Congo-Kinshasa 4
3. Sénégal 3
4. Congo-Brazzaville 0

Demi-Finales :

A Addis-Abeba, 19/01/1968 Ethiopie 2-3 Congo-Kinshasa (a.p.)
A Asmara, 19/01/1968 Ghana 4-3 Côte d'Ivoire (a.p.)

Match pour la 3ème Place : (Addis-Abeba)

21/01/1968 Côte d'Ivoire 1-0 Ethiopie

Finale : (Accra)

21/01/1968 Congo-Kinshasa 1-0 Ghana

Edition 1970 : 8 participants

http://www.francofoot.net/images/photo/flagoldsudanbis.jpg

De retour au pays ? La CAN retrouve les bors du Nil et le Soudan, 13 ans après l'édition inaugurale. Le Cameroun et la Guinée font leur première apparition dans le tournoi. Dans le groupe de Khartoum, en compagnie du Soudan, se trouve la Côte d'Ivoire (3 participations), l'Ethiopie (qui en est à sa 7ème consécutive), et le Cameroun. A Wad Madani, la Guinée a fort à faire, puis qu'elle est confrontée au Ghana (2 fois vainqueur), au Congo Kinshasa (tenant du titre), et à l'Egypte qui fait son retour après avoir manquée deux éditions (En 1968, l'absence semble liée à la Guerre des Six Jours alors que les Pharaons étaient à un match de la qualification). La Côte d'Ivoire, de l'entraîneur Allemand Peter Schnittger, est la grande révélation (ou plutôt la grande confirmation) du tournoi. Elle atteint les Demi-Finales (pour la troisième fois consécutive) où elle n'est battue qu'après prolongations. Les Eléphants battent également le record du plus grand nombre de buts inscrits dans un match avec leur victoire face à l'Éthiopie (6-1). Cinq réalisations sont l'oeuvre de l'avant-centre Laurent Pokou, qui finira bien sûr meilleur buteur du tournoi avec en tout 6 buts inscrits. A l'heure actuelle, Laurent Pokou est toujours le meilleur buteur de l'histoire de la compétition avec 14 buts inscrits entre 1968 et 1970. Le Congo Kinshasa, tenant du titre, ne gagne aucun match de son groupe et disparaît dès le premier tour comme en 1965.

Le pays hôte, le Soudan, se fraie laborieusement un chemin vers la finale en sortant in extremis deuxième de son groupe (les 3 premiers comportent le même nombre de points) puis en l'emportant en demi-finale après prolongations contre l'Égypte (2-1). L'autre finaliste est le Ghana (pour la quatrième fois consécutive) qui n'avait pourtant fini que deuxième de son groupe après avoir concédé deux matchs nul 1 partout face aux Egyptiens et aux Guinéens. En Finale, les locaux marquent un but dans le premier quart d'heure par El-Issed puis ferment la porte de leur camp jusqu'au coup de sifflet final. Le Soudan de Djaska et El-Issed devient ainsi le dernier des fondateurs de la compétition à inscrire son nom au palmarès. Ce titre marque le début de la fin pour les Sokoor Al-Jediane (Faucons de Jediane) qui n'atteindront plus jamais ce niveau. Les Ghanéens, qui accusent l'arbitre éthiopien Tesfaye de partialité, boudèrent la cérémonie officielle de remise du trophée. Les autorités soudanaises les expulsèrent la nuit même du pays. Au sujet de cet arbitre éthiopien, il possèdait un cursus bien particulier puisqu'il présentait la particularité d'avoir été joueur avec la sélection éthiopienne en 1959, 1962 et 1963 et d'avoir également été arbitre international. Il dirigea 9 matchs de la CAN entre 1970 et 1986, dont deux finales en 1970 et 1980.

Groupe A : (Addis-Abeba)

06/02/1970 Cameroun 3-2 Côte d'Ivoire
06/02/1970 Soudan 3-0 Ethiopie
08/02/1970 Cameroun 3-2 Ethiopie
08/02/1970 Côte d'Ivoire 1-0 Soudan
10/02/1970 Côte d'Ivoire 6-1 Ethiopie
10/02/1970 Soudan 2-1 Cameroun

1. Côte d'Ivoire 4 pts
2. Soudan 4
3. Cameroun 4
4. Ethiopie 0

Groupe B : (Wad Medani)

07/02/1970 Ghana 2-0 Congo-Kinshasa
07/02/1970 Egypte 4-1 Guinée
09/02/1970 Congo-Kinshasa 2-2 Guinée
09/02/1970 Egypte 1-1 Ghana
11/02/1970 Guinée 1-1 Ghana
11/02/1970 Egypte 1-0 Congo-Kinshasa

1. Egypte 5 pts
2. Ghana 4
3. Guinée 2
4. Congo-Kinshasa 1

Demi-Finales : (Khartoum)

14/02/1970 Côte d'Ivoire 1-2 Ghana (a.p.)
14/02/1970 Egypte 1-2 Soudan (a.p.)

Match pour la 3ème Place : (Khartoum)

16/02/1970 Egypte 3-1 Côte d'Ivoire

Finale : (Khartoum)

16/02/1970 Soudan 1-0 Ghana

Edition 1972 : 8 participants

http://www.francofoot.net/images/photo/congobrazold.jpg

Pour accueillir cet édition 1972 de la Coupe d'Afrique des Nations, le Cameroun a dû consentir à d'énormes sacrifices financiers en édifiant deux grands stades à Yaoundé et Douala. Par la suite, on trouvera que de hauts fonctionnaires et des hommes politiques avaient touché des pots de vin dans le cadre des marchés de construction de ces sites. Après son parcours honorable à Khartoum (2 victoires, 1 défaite), le Cameroun entraîné par Peter Schnittger pouvait viser une bonne performance à domicile (les locaux avaient des professionnels en renfort - Jean-Pierre Tokoto, à Marseille il me semble, et Maya Joseph Yegba, passé par l'OM et évoluant cette saison là à Valenciennes). Surtout après un tirage au sort très cléments puisque les Lions était tombé dans le groupe de trois novices de la compétition : le Kenya, le Togo (qui avait réalisé un exploit retentissant en éliminant le Ghana lors des éliminatoires), et le Mali. A Douala, en revanche, hormis le Maroc de Faras (qui vient de représenter l'Afrique en Coupe du Monde 1970), les trois autres sont des "habitués" du tournoi. Le Congo Brazzaville (2ème participation en 3 éditions), le Congo Kinshasa devenu Zaïre, et le Soudan, tenant du titre. A noter que l'Ethiopie fut éliminée par le Kenya dès le premier tour des qualifications. Pour la première fois de l'histoire, les Abyssiniens manquent la plus prestigieuse compétition du continent africain.

Le Groupe A à priori facile pour les Camerounais va également montrer l'étendue du potentiel de l'arsenal offensif malien : avec Salif Keita (Ballon d'Or Africain en 1970), Fantamady Keita (qui terminera meilleur buteur du tournoi avec 5 réalisations) et aussi Bako Touré. Ces deux équipes sont au rendez-vous du dernier carré. Au passage, le Kenya ne remporte pas un seul match de la compétition, le début d'une longue série. Il faudra encore attendre 22 ans pour voir les Harambee Stars remportait leur premierère victoire ! Dans l'autre groupe à Douala, derrière le Zaïre, la deuxième place qualificative se joue sur le fil entre le Congo et le Maroc. Les Diables Rouges finissent deuxième grâce à ... un plus petit nombre de matchs nuls (d'autres sources citent un tirage au sort, plus vraisemblable) ! Et pourtant, c'est cette équipe qui va créer la sensation en éliminant le Cameroun en Demi-Finale (1-0). Dans le même temps, au terme d'un match ponctué de 7 buts, le Mali parvient à se défaire du Zaïre 4 buts à 3 après prolongations. Ce 5 mars 1972, on assiste donc à une finale surprise entre le Congo de François M'Pelé (professionnel à Ajaccio en France) et le Mali de Salif Keita. Les Camerounais déçus par la prestation de leur sélection vont bouder ce match malgré la présence du président de la République Ahmadou Ahidjo. Le Mali nanti d'une avance d'un but à la mi-temps est surpris par le Congo et son "sorcier" M'Bono, auteur de deux buts. Le dernier but est l'oeuvre de François M'Pelé. Score final : 3 buts à 2. Le Congo-Brazzaville est sur le toit de l'Afrique !

Groupe A : (Yaoundé)

23/02/1972 Cameroun 2-1 Kenya
24/02/1972 Mali 3-3 Togo
26/02/1972 Mali 1-1 Kenya
26/02/1972 Cameroun 2-0 Togo
28/02/1972 Togo 1-1 Kenya
28/02/1972 Cameroun 1-1 Mali

1. Cameroun 5 pts
2. Mali 3
3. Kenya 2
4. Togo 2

Groupe B : (Douala)

25/02/1972 Congo Brazzaville 1-1 Maroc
25/02/1972 Zaïre 1-1 Soudan
27/02/1972 Maroc 1-1 Soudan
27/02/1972 Zaïre 2-0 Congo Brazzaville
29/02/1972 Maroc 1-1 Zaïre
29/02/1972 Congo Brazzaville 4-2 Soudan

1. Zaïre 4 pts
2. Congo Brazzaville 3
3. Maroc 3
4. Soudan 2

Demi-Finales :

A Yaoundé, 02/03/1972 Cameroon 0-1 Congo Brazzaville
A Douala, 02/03/1972 Zaïre 3-4 Mali (a.p.)

Match pour la 3ème Place : (Yaoundé)

04/03/1972 Cameroun 5-2 Zaïre

Finale : (Yaoundé)

05/03/1972 Congo Brazzaville 3-2 Mali

Edition 1974 : 8 participants

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La Coupe revient au pays des Pyramides après la 2ème édition en 1959. Lorsque le coup d'envoi de cette édition est donné, le 1er mars au Caire, l'Égypte vient à peine de sortir de la guerre d'Octobre 1973. Le coeur des Égyptiens n'est vraiment pas à la fête d'autant que dix jours plus tôt, la tribune du stade du club Zamalek s'est effondrée et a fait une cinquantaine de morts. Conséquence : les matches se jouent dans une quasi confidentialité à l'exception de ceux du pays hôte. Mais retournons sur le terrain, à chaque tournoi, son lot de novices. Pour cette 9ème édition, l'Ile Maurice et la Zambie constituent les curiosités. Le Ghana rate sa deuxième CAN d'affilée après avoir été sorti par la Côte d'Ivoire en éliminatoires. Autre absent de marque, le Cameroun, troisième de l'édition précédente, éliminé par le Zaïre. Mais le plateau n'en est pas moins relevé. Les Mauriciens en font d'ailleurs l'amère expérience en perdant leurs 3 matches face au Congo (2-0), à la Guinée (2-1) et au Zaïre (4-1). Cependant, le Club M de 1974 n'a pas dû garder un mauvais souvenir de la compéittion si on en croit les paroles de Dany Imbert (buteur face à la Guinée) plus de 30 ans après : « A cette époque, le foot était une pure passion. On jouait entre amis. Nous n'avions pas beaucoup de facilités mais on persévérait. Le maillot de la sélection signifiait beaucoup plus qu'un match, c'était la joie de jouer pour un peuple. Maintenant c'est du foot business » « Maintenant, c'est aux jeunes de prendre la relève. Que les centres de formation continuent leur travail pour former une bonne équipe qui pourra rivaliser avec celles d'Afrique car en 1974 nous étions la 8e meilleure équipe d'Afrique. »

Si les Mauriciens repartirent sans aucun point de leur séjour au bord du Nil, il en fut tout autrement pour l'autre débutant, la Zambie. Les Chipolo Polo sortirent en deuxième position d'un Groupe pourtant relevé derrière l'Egypte mais devant l'Ouganda et la Côte d'Ivoire. En Demi-Finale, la Zambie. En ½ finale, la Zambie de Bernard Chanda (qui réalise un triplé) sort le Congo, tenant du titre (4-2,a.p). Dans l'autre demi-finale, le Zaïre domine l'Egypte et son avant centre Ali Abou-Greisha sur ses terres (3-2). La Finale rentrera dans l'histoire de la compétition. En effet, le 12 Mars, la Zambie et le Zaïre n'arrivent pas à se départager à la fin des 90 minutes réglementaires (1-1) ni à l'issue des prolongations (2-2) devant dans un stade presque vide (moins de 300 entrées payantes). L'épreuve des tirs aux buts n'étant pas encore en vigueur, les 2 équipes durent rejouer la finale. Deux jours après ce match éprouvant, dans une enceinte toujours aussi déserte (on parle d'environ 200 spectateurs), les Zambiens craquent, laminés par des "Léopards aux crocs pointus " 2 buts à 0. Dans cette équipe du Zaïre très expérimentée, et dirigée par le Yougoslave Vidinic (Maroc 70), figurent d'anciens lauréats de l'édition 68, comme Kibongué "Seigneur", Kazadi, Mukombo, Kidumu, Kembo Uba Kembo, mais aussi des confirmations comme Mbwanga (Ballon d'or Africain 1973), Lobilo Boba "Docta", Mana, Kakoko "Dieu du ballon", Mayanga "Passe-Partout". Mais la révélation est incontestablement l'avant centre du Vita Club, Pierre Ndaye Mulamba, auteur des deux buts lors de la "deuxième finale". Il en a inscrit 9 au total au cours du tournoi. Un record qui tient toujours...

Groupe A : (Le Caire et Mehalla Al-Qubra)

01/03/1974 Egypte 2-1 Ouganda
02/03/1974 Zambie 1-0 Côte d'Ivoire
04/03/1974 Egypte 3-1 Zambie
04/03/1974 Côte d'Ivoire 2-2 Ouganda
06/03/1974 Egypte 2-0 Côte d'Ivoire
06/03/1974 Zambie 1-0 Ouganda

1. Egypte 6 pts
2. Zambie 4
3. Ouganda 1
4. Côte d'Ivoire 1

Groupe B : (Alexandrie et Damanhour)

03/03/1974 Zaïre 2-1 Guinée
03/03/1974 Congo 2-0 Île Maurice
05/03/1974 Guinée 2-1 Île Maurice
05/03/1974 Congo 2-1 Zaïre
07/03/1974 Guinée 1-1 Congo
07/03/1974 Zaïre 4-1 Île Maurice

1. Congo 5 pts
2. Zaïre 4
3. Guinée 3
4. Île Maurice 0

Demi-Finales :

Au Caire, 09/03/1974 Egypte 2-3 Zaïre
A Alexandrie, 09/03/1974 Congo 2-4 Zambie (a.p.)

Match pour la 3ème Place : (Le Caire)

11/03/1974 Egypte 4-0 Congo

Finale : (Le Caire)

12/03/1974 Zaïre 2-2 Zambie (a.p.)
Rejoué le 14/03/1974 Zaïre 2-0 Zambie

Edition 1976 : 8 participants

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L'Éthiopie abrite pour la troisième fois la compétition (après 1962 et 1968). Les rencontres se jouent dans la capitale (Addis Abeba) et à Dire-Dawa. L'organisation au pays du président de la CAF, Ydnekatchew Tessema (qui dirigea la CAF de 1972 à 1987), est impeccable aux dires de nombreux observateurs. Mais cette 10ème CAN verse dans l'originalité. La CAF a décidé d'expérimenter une nouvelle formule, semblable à celle de la Coupe du Monde 1950. Aux traditionelles Demi-Finales et Finale, se substitue un Tour Final composé des 2 premiers de poule. Le premier au nombre de points est déclaré Champion d'Afrique. Adieu suspense, place aux calculs arythmétiques en tout genre. Les huit protagonistes ont déjà tous participé à la compétition : Égypte, Éthiopie (qui fait son retour après 6 ans d'absence grâce à sa place de pays hôte), Guinée et Ouganda dans le Groupe A et Maroc, Nigeria (deuxième CAN après celle de 1963), Soudan et Zaïre dans le Groupe B. Toujours pas de Ghana donc qui continue sa traversée du désert, 3 éditions de suite manquées. Le bout du tunnel est proche. Les Black Stars n'ont été éliminés qu'au dernier tour des éliminatoires aux tirs aux buts par le Maroc. Encore 2 ans, et le purgatoire s'arrêtera....

Les locaux ne passent pas le premier tour, pas plus que les tenants du titre Zaïrois qui finissent dernier de leur poule avec un petit point (Syndrome du titre ? En tout cas, il était arrivé exactement la même mésanventure lors de l'édition suivant leur premier titre en 1968). Les quatre sélections rescapées du second tour sont l'Égypte, la Guinée, le Maroc et le Nigeria. La Guinée a fourni la meilleure impression pendant le premier tour avec des joueurs comme Petit Sory (meilleur joueur du tournoi), Chérif Souleymane, Aliou Keita alias N'Jo Léa et Papa Camara. Le Maroc présente une équipe solide menée par son capitaine et avant-centre Faras. Les "Rouges" ne connaissent aucun faux pas. Le dernier match décisif oppose la Guinée au Maroc. Les Guinéens ont besoin d'une victoire alors que les Marocains peuvent se contenter d'un match nul. Menés 1-0, but inscrit pas Chérif Souleymane à la 33ème minute, les Marocains égalisent (1-1) par Baba à cinq minutes de la fin du match et s'adjugent le trophée continental. Si les Maghrébins, plus réguliers s'imposent, c'est la Guinée à forte ossature de joueurs du Hafia Conakry (un des tout meilleurs clubs africains de l'époque), qui fait le spectacle. Cette formule peu appréciée du public n'a heureusement pas été renouvelée. Et nombreux sont ceux qui auraient aimé voir le "Syli" de Guinée face aux "Lions de l'Atlas" dans une véritable finale, sur un match couperet.

Groupe A : (Addis-Abeba)

29/02/1976 Ethiopie 2-0 Ouganda
29/02/1976 Egypte 1-1 Guinée
03/03/1976 Egypte 2-1 Ouganda
03/03/1976 Guinée 2-1 Ethiopie
05/03/1976 Guinée 2-1 Ouganda
05/03/1976 Ethiopie 1-1 Egypte

1. Guinée 5 pts
2. Egypte 4
3. Ethiopie 3
4. Ouganda 0

Groupe B : (Dire-Dawa)

01/03/1976 Nigeria 4-2 Zaïre
01/03/1976 Maroc 2-2 Soudan
04/03/1976 Nigeria 1-0 Soudan
04/03/1976 Maroc 1-0 Zaïre
06/03/1976 Maroc 3-1 Nigeria
06/03/1976 Zaïre 1-1 Soudan

1. Maroc 5 pts
2. Nigeria 4
3. Soudan 2
4. Zaïre 1

Tour Final : (Addis-Abeba)

09/03/1976 Guinée 1-1 Nigeria
09/03/1976 Maroc 2-1 Egypte
11/03/1976 Maroc 2-1 Nigeria
11/03/1976 Guinée 4-2 Egypte
14/03/1976 Nigeria 3-2 Egypte
14/03/1976 Maroc 1-1 Guinée

1. Maroc 5 pts
2. Guinée 4
3. Nigeria 3
4. Egypte 0

Edition 1978 : 8 participants

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Le Ghana accueille de nouveau la compétition, quinze ans après l'édition de 1963. Le pays est en pleine récession économique, et au bord de l'insurrection. La junte militaire au pouvoir compte sur une victoire dans le tournoi pour ramener le calme dans les rues d'Accra. Cette compétition est un outil de propagande pour le pouvoir en place comme pourra l'être la même année le Mondial 1978 organisée en Argentine, là aussi gouvernée par une junte militaire. Tous les moyens sont mis en oeuvre pour décrocher cette 3ème victoire mais la population n'a pas la tête à la fête. Hormis la Haute Volta (qui prendra le nom Burkina Faso le 4 août 1984), les autres formations ont déjà participé à une phase finale. Bien sûr, en tant que pays hôte, le Ghana est de retour, 8 ans après son dernier match... L'équipe du Ghana n'a pourtant rien à voir avec ses devancières, le seul grand joueur est Abdul Razak, un étonnant gaucher. Le Congo, le Maroc, le Nigeria, la Zambie, l'Ouganda et la Tunisie participent également à cette édition.

Au premier tour, à Accra, en dehors de la large victoire (3-0) face à la Haute Volta, alors sans référence, les Black Stars ne sont pas réellement convaincants : 2-1 contre la Zambie, le Ghana est même tenu en échec par le rival nigerian (1-1) ! C'est d'ailleurs les Green Eagles qui prennent la deuxième place qualificative pour les ½ finales. A Kumasi, la Tunisie de Attouga (qui va représenter l'Afrique à la CdM argentine), se qualifie sans mal pour les ½ finales, au détriment du Maroc et du Congo. Mais la sensation de ce premier tour vient de l'Ouganda. Pour sa quatrième participation depuis 1968, les Ougandais sortent le Maroc, tenant du titre. C'est sans doute l'équipe qui produit le meilleur jeu : deux victoires nettes face au Maroc (3-0) et au Congo (3-1) pour une seule défaite face aux Aigles de Carthage (1-3). Sur leur lancée ils éliminent le Nigeria en Demi-Finale (2-1), grâce à leur buteur fétiche Philip Omondi (meilleur réalisateur du tournoi avec 4 buts). Dans l'autre match, le Ghana l'emporte de justesse, 1-0, face à la Tunisie. En finale, les Black Stars réussissent l'essentiel avec une victoire sans panache par 2 buts à 0, tous marqués par Opoku Afriyie. C'est la troisième victoire du pays qui lui permet de conserver définitivement le trophée mis en jeu en 1957. Les Cranes, et le football ougandais dans son ensemble, sortent grandis de cette compétition. Quant à la Tunisie, elle « déserte » le terrain lors du match de classement contre le Nigeria en prétextant des erreurs d'arbitrage alors que le score est de 1 partout. Une décision qui va lui coûter cher puisqu'elle sera suspendue pendant deux ans. Cette fois, le Général Achéampong, chef de la junte militaire ghanéenne a pu éviter le pire grâce au dérivatif de cette victoire. Quand le sport sert la dictature... Cela ne dura pas. Victime d'un coup d'état le 5 juillet 1978, quelques mois à peine après cette compétition, Achéampong perd le pouvoir avant d'être exécuté moins d'un an plus tard.

Groupe A : (Accra)

05/03/1978 Ghana 2-1 Zambie
05/03/1978 Nigeria 4-2 Haute Volta
08/03/1978 Zambie 2-0 Haute Volta
08/03/1978 Nigeria 1-1 Ghana
10/03/1978 Zambie 0-0 Nigeria
10/03/1978 Ghana 3-0 Haute Volta

1. Ghana 5 pts
2. Nigeria 4
3. Zambie 3
4. Haute Volta 0

Groupe B : (Kumasi)

06/03/1978 Maroc 1-1 Tunisie
06/03/1978 Ouganda 3-1 Congo
09/03/1978 Tunisie 3-1 Ouganda
09/03/1978 Maroc 1-0 Congo
11/03/1978 Congo 0-0 Tunisie
11/03/1978 Ouganda 3-0 Maroc

1. Ouganda 4 pts
2. Tunisie 4
3. Maroc 3
4. Congo 1

Demi-Finales :

A Accra, 14/03/1978 Ghana 1-0 Tunisie
A Kumasi, 14/03/1978 Ouganda 2-1 Nigeria

Match pour la 3ème Place : (Accra)

16/03/1978 Nigeria 2 - 0 Tunisie par forfait - La Tunisie se retira à 1-1 à la 42ème minute

Finale : (Accra)

16/03/1978 Ghana 2-0 Ouganda

Edition 1980 : 8 participants

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L'édition 1980 de la CAN se tient en Afrique Noire, plus précisément au Nigeria. Pour accueillir cette nouvelle édition de la coupe, le pays s'est doté d'un stade neuf : le "Suruléré Stadium" à Lagos. Mais l'organisation de cette édition de la CAN laisse à désirer, tant pour les officiels que pour la presse ou les joueurs. Le denier nouveau venu est la Tanzanie. Elle se retrouve en compagnie des puissances du football africain comme le Ghana, la Guinée, la Côte d'Ivoire, l'Algérie, l'Égypte et le Maroc. La compétition est marquée par un chauvinisme omniprésent. Pour les autorités et la presse locale, il est hors de question que l'un des plus grands pays d'Afrique organise et échoue. L'ambiance est parfois exécrable sur les terrains pour certaines sélections comme Ghana dont la rivalité avec le Nigeria est notoire. Le tenant du titre disparaît d'ailleurs dès le premier tour.

Dans le Groupe A, les Green Eagles se retrouvent en compagnie de la Tanzanie, de l'Egypte, et de la Côte d'Ivoire, au sein de laquelle Pokou le buteur de légende fait ses adieux. Ce premier tour de chauffe se déroule sans encombre avec deux victoires face aux Taifa Stars et aux Pharaons et un match nul face aux Eléphants. L'Egype accroche la deuxième place de ce groupe, et un ticket pour le dernier carré. A Ibadan, dans le Groupe B, les deux pays maghrébins (Algérie, Maroc) sortent le décevant tenant du titre ghanéen et la Guinée à bout de souffle. Le pays hôte se retrouve face aux Lions de l'Atlas et à leur buteur Khalid Labied. Un petit but du milieu de terrain Félix Owolabi envoie les Nigerians en finale de leur CAN, où les attendent les Algériens tombeurs de l'Egypte lors de la séance des tirs au but, après un score de parité de 2 buts partout. Le 20 mars, c'est devant 80 000 spectateurs dans une ambiance indescriptible, de passion et de fureur que se déroule la finale. Malgré la présence dans ses rangs de joueurs chevronnés, et talentueux ou de futurs grands comme Ali Fergani, Lakhdar Belloumi, Rabeh Madjer, Salah Assad, les "Fennecs" craquent. Par trois fois l'infortuné Mehdi Cerbah ira chercher le ballon au fond de ses filets. Segun Odegbami (2 buts, pour couronner un tournoi de rêve, dont il termine meilleur buteur à égalité avec le marocain Labied), et Muda Lawal le stratège seront les buteurs des Aigles. Avec ce titre conquis à domicile, le Nigeria devient le huitième pays à remporter la Coupe d'Afrique. Le Nigeria est également le premier pays à recevoir le nouveau trophée, dit de l'Unité Africaine, offert par le Conseil supérieur du sport en Afrique, et frappé des anneaux olympiques.

Groupe A : (Lagos)

08/03/1980 Nigeria 3-1 Tanzanie
08/03/1980 Egypte 2-1 Côte d'Ivoire
12/03/1980 Egypte 2-1 Tanzanie
12/03/1980 Nigeria 0-0 Côte d'Ivoire
15/03/1980 Côte d'Ivoire 1-1 Tanzanie
15/03/1980 Nigeria 1-0 Egypte

1. Nigeria 5 pts
2. Egypte 4
3. Côte d'Ivoire 2
4. Tanzanie 1

Groupe B : (Ibadan)

09/03/1980 Ghana 0-0 Algérie
09/03/1980 Maroc 1-1 Guinée
13/03/1980 Algérie 1-0 Maroc
13/03/1980 Ghana 1-0 Guinée
16/03/1980 Algérie 3-2 Guinée
16/03/1980 Maroc 1-0 Ghana

1. Algérie 5 pts
2. Maroc 3
3. Ghana 3
4. Guinée 1

Demi-Finales :

A Lagos, 19/03/1980 Nigeria 1-0 Maroc
A Ibadan, 19/03/1980 Algérie 2-2 Egypte (4-2 aux tab)

Match pour la 3ème Place : (Lagos)

21/03/1980 Maroc 2-0 Egypte

Finale : (Lagos)

22/03/1980 Nigeria 3-0 Algérie

Edition 1982 : 8 participants

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La Libye est l'hôte de la compétition à laquelle elle n'avait encore jamais pris part. C'est le seul novice de cette édition au plateau à priori très relevé : les deux mondialistes d'Espagne 82 l'Algérie (de plus finaliste de lédition 1980) et le Cameroun, le Nigeria (tenant du titre), la Zambie, le Ghana et la Tunisie qui a remplacé au pied levé l'Égypte, forfait pour des raisons politiques. On note également le retour de l'Éthiopie qui participe à sa neuvième CAN après avoir sorti le Rwanda puis la Guinée en Eliminatoires. Malheureusement, cette compétition marquera le début de la fin pour les Walyas. Plus de 20 après, la CAN libyenne reste leur dernière participation à la compétition...

La Libye de Mouammar Kadhafi va faire de la compétition une tribune pour sa propagande. Les conditions d'organisation sont excellentes, seul le chauvinisme des foules de Tripoli constitue une fausse note. A Benghazi, l'autre site de la compétition où ne joue pas la sélection hôte, les matches ont lieu dans un stade presque vide. Dans leur groupe, les Libyens prouvent, lors du match d'ouverture, le 5 mars 1982 au Stade du 11 Juin, qu'ils ont des ambitions, en contraignant les Ghanéens au match nul. Et encore, les Black Stars n'ont égalisés qu'à la dernière minute par Samuel Opoku N'ti. Les Libyens vont ensuite battre la Tunisie (2-0) avant de partager les points avec les Camerounais (0-0). Le Cameroun réalisa d'ailleurs 3 matchs nuls lors de ce premier tour et termina troisième de son groupe. Pour leur retour dans la compétition, après 10 ans d'absence, les Lions Indomptables (qui comptaient dans leur rang des joueurs comme Thomas N'Kono et Roger Milla) quittèrent donc prématurément la Libye alors que les pronostics étaient en sa faveur, au regard de ses performances, lors du tour éliminatoire pour la Coupe du Monde. Le retour au pays ne fut pas de tout repos. A l'aéroport international de Douala, une foule nombreuse et en colère les attendait. "C'est ça que vous êtes allés chercher là-bas, une élimination au premier tour?", lançaient certaines personnes dans le public, selon un ancien joueur qui faisait partie du voyage. Des jets de pierre, des insultes et bien d'autres menaces émaillèrent l'arrêt des Lions à l'aéroport et leur parcours de l'aéroport à leur sortie de la ville. Certains joueurs et responsables quittent discrètement les lieux pour éviter cet accueil des moins souhaitable...

Dans le groupe A, les deux qualifiés furent donc la Libye et le Ghana. A Benghazi, se furent les Algériens et les zambient qui obtinrent leur ticket pour le dernier carré, éliminant par la même le tenant du titre nigérian. En Demi-Finales, l'Algérie des Rabah Madjer, Djamel Zidane, et Salah Assa tomba contre le Ghana 2 buts à 3, après prolongations et après avoir mené 2-0 à l'heure de jeu ! Le Ghana égalisa tout d'abord en deux temps (le deuxième but fut l'oeuvre de Opoku N'ti encore une fois à l'ultime minute du match, 90') puis assoma les Fennecs en prolongations par George Alhassan (déjà auteur du premier but ghanéen). Dans l'autre match, la Libye, porté par le public de Tripoli élimina le Zambie et accéda à la finale pour sa première participation, une performance qu'avait déjà réalisé la ... Zambie en 1974. La finale est âprement disputée. Au but ghanéen inscrit à la 35ème minute par George Alhassan (finalement meilleur buteur du tournoi avec 4 buts), la réplique libyenne vint de Beshari à la 70ème minute. Suite aux prolongations qui ne s'avérèrent pas décisives, les Ghanéens s'imposèrent aux tirs au but (7 à 6). Les Blacks Stars étaient sacré pour la 4ème fois champion d'Afrique. Dans la sélection qui réussit cette performance évoluait un jeune joueur de 17 ans du nom d'Abedi Ayew Pelé. Dernière particularité de cette CAN, elle se déroula sur gazon synthétique.

Groupe A : (Tripoli)

05/03/1982 Libye 2-2 Ghana
05/03/1982 Cameroun 1-1 Tunisie
09/03/1982 Cameroun 0-0 Ghana
09/03/1982 Libye 2-0 Tunisie
12/03/1982 Ghana 1-0 Tunisie
12/03/1982 Libye 0-0 Cameroun

1. Libye 4 pts
2. Ghana 4
3. Cameroun 3
4. Tunisie 1

Groupe B : (Benghazi)

07/03/1982 Nigeria 3-0 Ethiopie
07/03/1982 Algérie 1-0 Zambie
10/03/1982 Zambie 1-0 Ethiopie
10/03/1982 Algérie 2-1 Nigeria
13/03/1982 Algérie 0-0 Ethiopie
13/03/1982 Zambie 3-0 Nigeria

1. Algérie 5 pts
2. Zambie 4
3. Nigeria 2
4. Ethiopie 1

Demi-Finales :

A Benghazi, 16/03/1982 Algérie 2-3 Ghana (a.p.)
A Tripoli, 16/03/1982 Libye 2-1 Zambie

Match pour la 3ème Place : (Tripoli)

18/03/1982 Zambie 2-0 Algérie

Finale : (Tripoli)

19/03/1982 Ghana 1-1 Libye (7-6 aux tab)

Edition 1984 : 8 participants

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La Côte d'Ivoire abrite la CAN de 1984, en remplacement du Malawi qui avait jeté l'éponge quelques mois après avoir été désigné par la CAF. Elle est à la hauteur de l'organisation. Les professionnels évoluant en Europe sont venus très nombreux renforcer les sélections. Deux ans auparavant, la CAF a, en effet, décidé de ne plus limiter à deux le nombre de « pros » dans chaque équipe [color=red][size=9](1)[/size][/color].

Le Malawi est malgré tout au rendez-vous de la CAN 1984. Les Flames ont éliminé Madagascar pour devenir le seul novice de cette 14ème édition. La sélection locale est talentueuse mais très jeune à l'image de son fer de lance Youssouf Fofana (17 ans). Trop de pression sans doute sur les jeunes ivoiriens qui vont se faire sortir dès le premier tour de leur CAN. Pourtant tout avait bien commencé, par une large victoire face au Togo (3-0). Mais, deux jours après ce succès, les Ivoiriens et leur coach brésilien David Péreira Duque durent s'incliner contre l'Egypte de Abou Zeid, auteur des deux buts du succès des "Pharaons" (2-1). Pour leur dernier match, celui du quitte ou double, les jeunes ivoiriens affrontaient le Cameroun. Les buts de Milla et Djonkep permettent au Cameroun de rejoindre l'Egypte au rendez-vous des Demi-Finales mais plongent tout un pays dans le désarrois. Le président ivoirien, Félix Houphouet-Boigny, tout en saluant la victoire de l'équipe Camerounaise, eut ces mots pour les joueurs. "L'avenir vous appartient. Un jour vous deviendrez des Eléphants." Des mots prémonitoires ? L'autre groupe, disputé à Bouaké, voit l'élimination prématurée du Ghana et les qualifications de l'Algérie, pour la 3ème fois d'affilée et du Nigéria, pour le dernier carré.

Le Cameroun et l'Algérie, après avoir dignement représenté l'Afrique lors de la Coupe du Monde en 1982, se retrouvent face à face en demi-finales. Après une rencontre âprement disputée (0-0), il faut recourir aux tirs aux buts. A cet exercice, les Camerounais et leur gardien Antoine Bell se montrent les plus adroits (5-4). En parlant de gardiens, une drôle d'histoire s'est déroulée entre les portiers camerounais. Thomas Nkono débuta la compétition, disputant les deux premiers matches (Egypte et Togo) avant de rejoindre son club en Espagne, l'Espanyol de Barcelone. Il fut alors remplacé dans les buts par Joseph Antoine Bell, le gardien d'Arab Contractors (Egypte). La deuxième demi-finale qui mettait aux prises le Nigeria et l'Egypte se solda également par un match nul (2-2). Comme le Cameroun, les Aigles de Stephan Keshi l'emportèrent à l'issue de l'épreuve des tirs aux buts, (8 à 7). Pour éviter le fiasco populaire en finale, les autorités ivoiriennes avaient décrété l'accès gratuit du stade, car le public depuis l'élimination des Éléphants boudait les rencontres. Cameroun-Nigeria offrait pourtant un des plus belles affiches possibles, au vu du déroulement du tournoi. Le métier et la maîtrise des Camerounais vont faire la différence. N'Djeya, Abéga et Ebongué donnèrent la victoire aux "Lions", après que Lawal eut ouvert le score pour les Green Eagles (). Douze ans après son échec à domicile, Le Cameroun monte enfin sur la plus haute marche du podium ... pour bientôt ne plus en redescendre ?

Groupe A : (Abidjan)

04/03/1984 Côte d'Ivoire 3-0 Togo
04/03/1984 Egypte 1-0 Cameroun
07/03/1984 Cameroun 4-1 Togo
07/03/1984 Egypte 2-1 Côte d'Ivoire
10/03/1984 Egypte 0-0 Togo
10/03/1984 Cameroun 2-0 Côte d'Ivoire

1. Egypte 5 pts
2. Cameroun 4
3. Côte d'Ivoire 2
4. Togo 1

Groupe B : (Bouaké)

05/03/1984 Nigeria 2-1 Ghana
05/03/1984 Algérie 3-0 Malawi
08/03/1984 Malawi 2-2 Nigeria
08/03/1984 Algérie 2-0 Ghana
11/03/1984 Algérie 0-0 Nigeria
11/03/1984 Ghana 1-0 Malawi

1. Algérie 5 pts
2. Nigeria 4
3. Ghana 2
4. Malawi 1

Demi-Finales :

A Abidjan, 14/03/1984 Egypte 2-2 Nigeria (8-7 aux tab)
A Bouaké, 14/03/1984 Algérie 0-0 Cameroun (5-4 aux tab)

Match pour la 3ème Place : (Abidjan)

17/03/1984 Algérie 3-1 Egypte

Finale : (Abidjan, Stade Houphouët Boigny)

18/03/1984 Cameroun 3-1 Nigeria

[color=red][size=9](1)[/size][/color] Citation Site Cameroon-Info et Le Matin : L'un des importants aspects de cette permanente évolution de la plus prestigieuse compétition continentale sera la question des footballeurs africains expatriés. En effet, les discussions ont été chaudes au siège de la CAF, au Caire, à ce sujet, qui sera résolu définitivement par le quatrième président, l'Ethiopien Ydnekatchew Tessema. Au début de la compétition, seuls les joueurs évoluant dans leurs pays étaient autorisés à figurer sur la liste communiquée à la CAF en prévision de chaque tournoi, comme le stipulaient les règlements de la FIFA. Les sélections qui disposaient de joueurs évoluant à l'étranger ont été ainsi privées des services des "enfants du pays". Elles ont du attendre la réunion du Caire (24-25 mai 1967) pour qu'une fédération nationale puisse finalement "utiliser un maximum de deux joueurs jouissant de la nationalité de leur pays bien que licenciés et pratiquant dans un autre et quel que soit leur statut en tant que joueur". Ce nouvel amendement a profité dès 1972 au Congo Brazzaville qui a remporté le trophée continental grâce à ses deux professionnels évoluant en France, François M'Pelé et Jean-Bertrand Balekita. Dix ans plus tard, à Tripoli (3-4 mars), la 15ème assemblée générale de la CAF va mettre fin aux discussions byzantines au siège de l'organisation. Conformément à l'article 3 du nouveau règlement de la FIFA, désormais «tout joueur, citoyen d'un pays en vertu des lois de ce pays, est qualifié pour jouer en équipe nationale ou représentative de ce pays».

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