Economie du foot français

Flux RSS 1 message · 217 lectures · Premier message par roquettesyntaxe 03/11/2010 00:53 · Dernier message par roquettesyntaxe 03/11/2010 00:53

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  03/11/2010 00:53

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  roquettesyntaxe
  J'ai peut-être trop fumé mais je ne vois aucun topic sur le foot français comme il y en à pour le foot anglais ou portouguèche. Mais plus généralement je n'ai pas trouvé de topics ou mettre cette petite synthèse de l'enquête commandée par l'UCPF à l'occasion des états généraux du foot et qui constitue apparemment le premier audit économique général du foot français comme secteur économique.
  
  Alors voila un peu de grain à moudre :
  
  Le premier baromètre de l'impact du football sur l'économie française réalisé par le cabinet d'audit Ernst & Young à l'initiative de l'Union des clubs professionnels de football (UCPF) révèle que le secteur du foot compte plus d'actifs que le cinémas.
  
  Le filière foot pèse 4,37 milliards d'euros et génère 25 134 emplois directs(18 618 à temps plein) quand la filière cinéma emploie 24 689 personnes.
  
  En moyenne, chacun des 1 140 joueurs professionnels que compte la France génère la création de 22 emplois dans l'économie nationale. Pour comparer on estime qu'un chercheur en génère 5 même si ça n'est pas les mêmes emplois. Les clubs portent directement 3897 emplois.
  
  Comment se répartit ce magot :
  
  - Les 40 clubs professionnels de l'élite réalisent 1,276 milliard d'euros de chiffre d'affaire (29% de la filière). Pas terrible en fait : la Bundesliga et la Liga espagnole génèrent plus de 1,5 milliard, la Premier League britannique plus de 2 milliards d'euros. Cette portion motrice est toutefois déficitaire (180 M€ pour la saison passée) et dépendante à plus de 50 % des revenus des droits TV qui vont sans doute baisser en 2012.Une situation qui explique la vente des meilleurs joueurs à l'étranger.
  
  - Le football amateur bénéficie de 100 millions d'euros pour son fonctionnement entre aide de l'état (a peu près un tiers) et des clubs professionnels qui reversent à l'ensemble du monde amateur (le second tiers) mais aussi à leur propre section amateur (le 3ème tiers).
  
  - L'impact sur l'économie nationale est de 2,44 milliards d'euros soit plus de la moitié de la somme. 1,3 milliards pour les médias, notamment TV. Le reste bénéficie principalement aux paris sportifs, aux jeux vidéo et aux équipementiers.
  
  - L'économie local bénéficie d'une manne de 653 M€ soit 15% du total. Dans ce paquet, la restauration et le transport pèsent respectivement 19% et 14% du total des flux économiques. L'impact du football sur la presse quotidienne régionale représente 80 millions d'euros.
  
  - Le fisc, lui profite du foot à hauteur de 1,1 milliards d'euros. La moitié de cette manne pèse sur les clubs professionnels qui sont imposés à 45,6 % contre une moyenne nationale à 43% en raison de taxes spécifiques.
  
  Près de 11 000 emplois indirects...
  
  La moitié des emplois indirects générés par la filière du foot est localisée dans l'environnement régional des 40 clubs. Les prestataires contractuelsdes clubs (personnel d'accueil et de sécurité des stades, activités de restauration et d'entretien au sein des stades, prestataires de santé...) rassemblent 3973 emplois tandis que le tissu économique indirect (commerces de proximité, hôtels, restaurants, débits de boisson, BTP, vente de téléviseurs...) représente 3373 emplois. Par ailleurs, les titres de la presse quotidienne régionale emploient en moyenne 4 journalistes pour couvrir l'actualité du football. Au niveau national, le foot génère 3473 emplois dans les médias.
  
  Enfin pour faire bonne figure, le rapport y ajoute quelques millions qui vont à 2000 actions caritatives.
  
  Perspectives d'emplois futurs :
  
  Selon la Ligue de Football Professionnel, la rénovation et la construction des stades pourl'Euro 2016, qui se tiendra en France, génèrera 15 000 emploisen phase de travaux, de 2010 à 2014, et 4 500 emplois permanents liés à leur exploitation. L'investissement total pour les stades de l'Euro 2016 est évalué à 1,7 milliard d'euros, financé à hauteur de 60% par le privé. L'Etat y participera à hauteur de 150 millions d'euros. Pour les clubs, le gain de recettes supplémentaires liées à ces nouveaux stades (billetterie, loges, sièges VIP...) est estimé à 200 millions d'euros par an.
  
  Synthèse réalisée à partir de Cadremploi.fr, le Figaro et l'Expansion avec de vrais morceaux de citations limite plagiaires dedans.