Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Bâle - RCS, côté tribunes

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Côté tribunes
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Pour ceux qui ont fait le déplacement ce fut l'occasion de découvrir ou redécouvrir Sankt Jacob Park et pour ceux qui n'y étaient pas la dernière fois ben ... c'est encore raté ! Mais qu'ils se rassurent : ils n'ont vraiment rien manqué.

Le tramway dépose au fur et à mesure les flots de supporters bleus complétés de rouge ou de blanc suivant la tribu à laquelle ils appartiennent. Pas d'animosité particulière et même pas de chambrage de part et d'autre. Comme la dernière fois il faut introduire le billet dans un appareil électronique qui vérifie sa validité pour pouvoir entrer dans le stade puis fouille assez pointue des stadiers suisses. Les 3 bus des associations sont arrivés dans les temps et n'ont pas été retardés par les douaniers comme la dernière fois si bien qu'au coup d'envoi le contingent de Strasbourgeois présents est d'environ 1000 dans un stade qui est vraiment loin d'être comble (14 000 spectateurs) mais qui est toujours aussi plaisant avec ses deux niveaux, ses tribunes assez proches du terrain et ses virages fermés qui donne l'impression d'un vrai stade de foot et non un enrhumoir comme peut l'être Saint-Symphorien par exemple. A noter la présence de deux grandes grues gigantesques qui rappellent qu'une partie du stade est en travaux en vue de l'Europ 2008 que la Suisse accueillera conjointement avec l'Autriche. Quid de la pelouse ? On pourra toujours dire qu'il y a mieux pour jouer un 8ème de finale de Coupe de l'UEFA mais quand on sait ce qui est tombé comme neige dans la région quelques jours auparavant (60cm en une journée en début de semaine) on peut féliciter malgré tout les jardiniers suisses (et le système de chauffage) d'avoir pu sauver la pelouse.

Les supporters locaux ont sorti un tifo original pour l'occasion avec drapeaux, confettis et des ballons (avec une mèche ou un cierge magique accroché ?...) qui s'envolent puis finissent par éclater, le tout accompagné d'une banderole dont le sens devait s'approcher de « ce soir nous allons détruire votre rêve bleu et blanc ». L'ambiance locale n'a rien d'extraordinaire. Côté strasbourgeois, les voyageurs ont eu droit à un coucou de Ginestet avant le coup d'envoi. Pour ce qui est de l'ambiance ça part plutôt bien et même malgré le premier but les supporters continuent d'encourager les leurs. Mais au fur et à mesure du match la ferveur va vite baisser et l'ambiance ne décollera plus vraiment. Seuls quelques irréductibles isolés s'égosillent encore mais en vain. Il faut dire que sur le terrain c'est relativement pathétique. Les Bâlois ont deux occasions franches qu'ils transforment en buts, et côté Racing pas de surprise : chaque joueur a prouvé ce qu'il valait vraiment. Moralité : 2-0 et une partie du rêve qui s'envole. Peu avant le coup de sifflet final des plumes d'oies ou de cygnes ( les avis des experts animaliers divergent encore sur ce point) tombent du ciel sur la pelouse et sur une partie des tribunes. Une scène assez irréaliste qui fait dire à ceux à qui il restait encore un peu d'humour que nous allions tous être contaminés par la maudite grippe aviaire. Vu la tournure du match et le chagrin de nos coeurs meurtris ça n'aurait été peut-être qu'un moindre mal.

Au coup de sifflet final, les vainqueurs exultent, saluent leur public et les vaincus se rendent aux vestiaires sans passer par la case supporters hormis Puydebois qui lance même son maillot. Les 1000 Strasbourgeois quittent ensuite le Sankt Jacob Park comme s'ils avaient pris un bon coup sur la tête en ayant eu devant les yeux le Racing du championnat, ce vieux fantôme qui réapparaît trop souvent. L'ambiance est assez lourde dans les bus, voitures ou trams qui raccompagnent les fans chez eux. Quant aux suisses on ne peut pas dire qu'ils aient vraiment fait exploser leur joie après le match dans les alentours du stade. Autre culture, autres moeurs...

La Coupe d'Europe avait permis jusque là de nous faire rêver un peu comme ce fut le cas lors de la première confrontation qui faisait partie de ces matches où on peut dire « j'y étais ». Mais jeudi l'ambiance fut très moyenne, les joueurs ont été insipides et les spectateurs n'ont pas eu l'occasion de vibrer. Bref, par rapport au premier Bâle – RCS rien à voir. Et c'est bien ce qu'on retiendra : jeudi soir il n'y avait vraiment rien à voir.

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