Encore trop dans la réaction...

C'est dans un stade quasiment vide et ce malgré la campagne « un billet acheté, deux offerts » que le Racing affrontait hier soir Istres. Une équipe qui, on s'en rappelle, était en L1 il n'y a pas si longtemps, et qui, à présent, est tout proche du National.
Dans le onze de départ strasbourgeois, il y a comme prévu quelques changements : Deroff reprend sa place d'arrière droit, Abdessadki monte d'un cran et relègue Cohade sur le banc des remplaçants tandis que Tum retrouve une place de titulaire en lieu et place du Brésilien Joao Paulo.

Sans complexe

En ce début de match, comme on a l'habitude de le dire, les deux équipes s'observent. Et les Strasbourgeois peuvent observer qu'Istres n'en a pas grand chose à faire de leur troisième place au classement et qu'ils sont bien décidés à jouer. Ce n'est pas plus mal, les Strasbourgeois se plaignant assez du fait que les équipes de bas de tableau ne jouent pas face à eux...
La première action intéressante est cependant pour le RCS. Sur une longue balle de Johansen, Mouloungui dévie de la tête pour Tum qui nous fait une Tum et se déchire. Ce n'est pas très dangereux mais on se dit qu'avec un attaquant qui tient sur ses jambes, ça aurait peut-être pu faire but...
Presque dans la continuité, Istres sur corner crée le danger dans la surface strasbourgeoise. L'ailier Kharbouch récupère en effet la balle et se joue de quelques défenseurs. Heureusement, Camadini finit par récupérer et le Racing peut se dégager.
A la 14e minute, Camadini encore lui décale Johansen en profondeur. Il élimine son vis-à-vis d'un joli crochet extérieur et tire sur le gardien. C'était franchement bien joué. Dommage que le tir du Colmarien soit un peu loupé...

On dit merci qui ?

Et là, c'est le drame. A la 16e minute, alors que la valeureuse équipe istréenne n'est pas plus dangereuse que ça, Deroff décide de jouer avec le feu alors que jusque là il avait gagné tout ses duels. Et c'est peut-être un détail pour vous, mais pour nous c'est déjà beaucoup. Enfin voilà, il essaye de transmettre la balle à Strasser mais la donne à M'futy, et alors qu'ils sont à deux sur lui, il commet une faute dans la surface. Penalty ! Ce même M'Futy le transforme, d'une frappe au milieu du but.
Là, on a franchement les nerfs en pensant à Cohade sur le banc...

Réaction strasbourgeoise

Comme souvent après un but, les Racingmen font preuve d'un bel état d'esprit. Mouloungui notamment se réveille un peu. A la 23e minute, il déborde sur le côté droit, centre de son mauvais pied, le droit, mais personne n'est devant le but... C'est finalement Johansen qui récupère la balle, mais son centre à ras de terre est intercepté par Rudy Riou.
Quelques minutes plus tard, on retrouve les deux mêmes Strasbourgeois. Mouloungui obtient un coup franc à l'entrée de la surface, Johansen le tire, et suite à de nombreuses mauvaises relances istréennes, le ballon revient sur Bellaïd qui tire sur Rudy Riou.
A la 30e minute, on retrouve encore Moulougnui qui décale d'une jolie pichenette Abdessadki sur le côté droit, bien L'idée est bonne puisque Tum égalise d'une belle tête décroisée.
A la 42e minute, sur un corner strasbourgeois, on assiste à un sympathique tennis-ballon. En effet, pas moins de cinq joueurs touchent le ballon de la tête... Enfin bref, on rigole, on rigole, mais on ne gagne toujours pas face à l'avant dernier du championnat de Ligue 2, et cette dernière tête de Mouloungui sur un centre de Camadini n'y changera rien...

La famille Feindouno est mythique

En seconde mi-temps, on commence par s'ennuyer sévère. Heureusement que Cassard fait le malin en dribblant un attaquant parce que sinon, on s'endormait...
Mais heureusement surtout que Pascal Feindouno a un frère, Simon, qui joue à Istres. Celui-ci sur une transversale de Bilica réussit une superbe reprise de volée du droit. Cassard est battu, et c'est tellement beau qu'on en oublierait presque qu'on est Strasbourgeois et sauterait de joie. C'est en grande partie pour ce genre de gestes qu'on aime le football... Bravo l'artiste !

Puis Gameiro rentra...

On est à la 60e minute, le Racing est mené et JPP décide de faire rentrer Gameiro. On ne sait pas, il va peut-être nous faire le coup de l'égalisation à chaque fois...
Et dans la foulée, justement, on le retrouve. Sur une action de Deroff, il reçoit le ballon à l'entrée de la surface et écrase malheureusement son tir.
Le chouchou de la Meinau ne perd pas espoir. Quelques minutes après, suite à une touche sur le côté gauche, Johansen centre et Gameiro à la lutte avec le gardien et un défenseur, égalise d'une tête lobée ! Il nous l'a refait !

Ensuite, Tum va avoir quelques possibilités, notamment un face à face avec Riou. D'une manière assez incompréhensible, dans ce face à face, Tum choisit d'aller tout droit et de rentrer dans le but avec la balle... Manque de bol, Riou ne voulait pas...

Malgré le fait que Strasbourg pousse, on sent Istres plutôt pas mal en cette fin de partie. Les Istréens se retrouvent plusieurs fois en supériorité numérique, lors de contre, car Strasser reste aux avant-postes...

M'Futy, encore lui...

Et justement, sur l'un de ces contres, Deroff se retrouve tout seul face à Maurel et M'Futy. Le pauvre fait ce qu'il peut, tout comme Cassard qui repousse une première frappe de Maurel, mais rien à faire, Istres reprend l'avantage par M'Futy.

Il ne reste plus que dix minutes. Strasbourg tente le tout pour le tout, en laissant Strasser en position d'attaquant, mais ça ne suffit pas. On le cherche de la tête, mais on le trouve que très rarement.
Istres par Viale, est même tout près d'inscrire un quatrième but...

On la veut ou pas, notre montée ?

Alors que c'était la grande occasion de prendre ses distances sur Amiens, qui a perdu hier soir à Niort, le Racing s'est laissé surprendre par l'avant-dernier du championnat.
Il est important que le Racing se reprenne s'il veut retrouver la L1 car il ne peut pas gagner tous les matchs à la dernière minute, sur un penalty généreux, comme face à Gueugnon...