Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Journée portes ouvertes

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Date
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Après-match
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Par athor
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Denis Beylet RCS UNFP 15.jpg
© Denis Beylet

Le Racing a achevé sa préparation par un véritable feu d'artifices face à l'équipe de l'UNFP. Si les Bleus ont régalé offensivement, ils ont montré quelques lacunes défensives.

Au travail depuis un mois, le Racing voit enfin le bout du tunnel de sa préparation estivale, avec ce match contre l'UNFP FC, soit l'équipe des joueurs professionnels au chômage, qui vient conclure une semaine de team-building et de travail « technico-tactique » à Niederbronn. Sur la jolie pelouse d'Eschau, Jacky Duguépéroux a ainsi choisi de lancer son onze type, à six jours maintenant de l'ouverture de la saison de National, histoire de parfaire les automatismes entre les joueurs partants avec le statut de titulaire. L'équipe au coup d'envoi est donc la suivante:

Equipe


En face, on retrouve quelques visages connus, à commencer par l'entraîneur Laurent Fournier. Sur le terrain, Ali Bamba, pourtant annoncé sur la feuille de match, n'étant pas présent, au contraire de Cyril Dreyer, formé au Racing mais parti au moment du dépôt de bilan.

D'entrée de match, le Racing met le pied sur le ballon et déploie un jeu bien agréable. A la 6ème minute, Mayoro N'Doye obtient un bon coup franc plein axe, à 23 mètres du but d'Oumar Sissoko. Une position idéale pour Dimitri Liénard, qui ne se fait pas prier pour envoyer un caramel du gauche dans la lucarne de l'UNFP. Bien en forme, les Bleus déroulent en confisquant la gonfle, à l'image un Abdallah N'Dour déchaîné sur son côté gauche et enchaînant les montées et les centres. Après une vingtaine de minutes, le danger s'approche de plus en plus pour l'équipe de Laurent Fournier, avec notamment cette grosse frappe de Liénard, boxée par le gardien. Mais ce n'est qu'un avant-goût de la 24ème minute : sur un coup-franc botté depuis le milieu de terrain, Liénard trouve Yannick Aguemon qui, depuis le coin gauche de la surface, décoche une reprise de volée magistrale qui termine sa course au fond des filets. Un but rappelant des souvenirs aux nostalgiques d'Olive et Tom.

Largement dominateur, le RCS régale le stade d'Eschau et, insatiable, poursuit son pilonnage en règle. 33ème minute, Jérémy Blayac récupère un ballon sur le côté gauche, accélère, élimine un défenseur, avant de tromper Sissoko, venu à sa rencontre, d'un petit ballon piqué de grande classe. Et, comme on dit chez un certain opérateur, ce n'est pas fini. A peine un tour d'aiguille plus tard, Yannick Aguemon s'échappe côté droit et profite des appels vers l'avant dans l'axe pour servir intelligemment Mayoro N'Doye, seul à l'entrée de la surface, pour le 4-0. Dans le public, on a de quoi se frotter les yeux, tant que le jeu développé est soyeux. Mais puisque le Racing restera toujours le Racing, à quelques instants de la mi-temps, Terry Racon réduit la marque d'une belle frappe depuis le coin gauche de la surface de réparation.

A la pause, les hommes de Jacky Duguépéroux laissent donc une impression très positive, avec un secteur offensif ayant fait feu de tout bois. Le coach appliquera d'ailleurs l'adage qui veut qu'on ne change pas une équipe qui gagne. Tout l'inverse de Laurent Fournier qui ouvre son banc à l'entame de la seconde période.

Sans doute vexé, l'UNFP prend les choses en main à la reprise, en s'installant progressivement dans la moitié alsacienne. Le Racing ronronne et se révèle bien moins tranchant qu'en première mi-temps. La première vague de changements opérée par Dugué à l'heure de jeu ne change pas grand chose à ce constat. Pire, les visiteurs finissent par marquer après un corner de Cyril Dreyer mal repoussé et repris par Mendy en embuscade. Pas vraiment du goût d'Olivier Blondel qui invective ses défenseurs d'un sonore « vous rigolez les gars ?!? ». Un message pas vraiment entendu par Jean-Philippe Sabo, aligné au poste d'arrière gauche, six minutes plus tard. Dépassé par le remuant Bétremieux, l'ancien Marseillais manque de provoquer un penalty avant de laisser son adversaire solliciter Blondel.

A un quart d'heure du terme, Strasbourg sort enfin la tête de l'eau. Sur un joli une-deux avec Blayac, Abdelhak Belahmeur décoche une frappe repoussée par Scolan en corner. Celui-ci est botté par Aguemon sur la tête de Jérémy Grimm, qui inscrit le cinquième but des siens. Une réalisation synonyme de début d'une période folle, où les filets n'ont cessé d'être dérangés :

79ème minute, sur un centre au second poteau de Lilian North, Jean-Philippe Sabo sert Stéphane Bahoken dans l'axe pour le sixième but (6-2)
82ème minute, Bétremieux se joue de Milovan Sikimic et de sa caravane, et vient parachever son bon match par un but (6-3)
83ème minute, sur un centre parfait de Dimitri Liénard, Stéphane Bahoken signe son doublé par une belle reprise du pied gauche (7-3)
87ème minute, après une perte de balle de Belahmeur au milieu de terrain, Bétremieux encore lui conclut une belle offensive de son équipe (7-4)

Quatre buts en huit minutes, huit minutes durant lesquels le Racing a semblé totalement désorganisé défensivement, transpercé au milieu de terrain, et friable derrière, avec un duo Sikimic-Sabo totalement dépassé en fin de rencontre. Sur une ultime frappe, Oumar Pouye aurait pu aggraver encore un peu plus la marque, mais ce score de 7-4 est bien suffisant.

Si les sept buts marqués ont de quoi réjouir, les lacunes aperçues en défense ne sont pas vraiment rassurantes, et doivent amener des pistes pour la dernière semaine d'entraînement avant le déplacement à Dunkerque. Le relâchement affiché en début de seconde période pose également la question de la constance des coéquipiers d'Ernest Seka sur la durée d'un match. A six jours d'une saison très attendue, il reste donc encore quelques détails à peaufiner.

athor

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