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Ce vendredi, le Racing ira défier sur leur île des Bastiais en roue libre en cette fin de saison. Une 4e victoire à l'extérieur pourrait sceller la remontée en L1 des protégés de JPP, en cas de contre performance des Amiénois dans le même temps.
1/ En Corse, on aime les profs d'allemand
Le Sporting Club de Bastia a été créé un an avant le Racing, en 1905, par un Suisse venu enseigner l'allemand au lycée de Bastia.
Le club, aujourd'hui présidé par Charles Orlanducci, a connu son plus grand fait d'armes, là aussi, un an avant les Alsaciens, en atteignant la finale de la Coupe de l'UEFA en 1978. Le palmarès du SCB n'en est pas pour autant d'une extrême richesse, avec, tout de même, une Coupe de France (1981) et un championnat de division 2 (1968).
Malheureusement pour nos amis corses, les temps changent. Et en 2007, Strasbourg risque bien de remonter en L1, un an au moins avant les Bastiais.
2/ Bastia se retourne vers le futur
Les Corses, 8e avec 50 points, ont d'ores et déjà bouclé leur saison 2006/2007 : assurés (depuis longtemps) du maintien, ils sont aussi mathématiquement écartés de la course au podium. La déception est évidemment grande du côté de Furiani, même si le SCB n'a jamais véritablement semblé en mesure de candidater à la montée. Presque un « copier-coller » de leur exercice 2005/2006, qu'ils conclurent au 6e rang après avoir pourtant entamé le championnat tambour battant, puis de s'éteindre lors des dernières journées. Les saisons mornes et ternes se suivent et se ressemblent, depuis la relégation de 2005.
Alors faute de mieux, nos adversaires d'un soir préparent déjà l'avenir. Comme il y a un an. Ainsi il est beaucoup question de l'attaquant toulousain Xavier Pentecote, auteur de 11 buts en 16 rencontres de CFA, à l'essai depuis cette semaine. On rend hommage aux victimes du passé, également. Conan vous parlera bien mieux que moi du traumatisme de Furiani.
Nous y avons tous pensé, ne serait-ce qu'un instant. Cependant, il serait bien présomptueux de vendre la peau du Corse avant de l'avoir dribblé. En 29 visites à Furiani, les Strasbourgeois ne l'ont emporté que deux fois... Même désoeuvrés, les insulaires demeurent dangereux. Sportivement, bien entendu.
3/ Ca se corse au premier but inscrit
Rappelons nous de ce point âprement gagné à la Meinau, au soir du 1er décembre 2006. Réduits à dix pour toute la 2e mi-temps, le Racing n'a du son salut qu'à un pénalty de Renaud Cohade, répondant à l'ouverture du score signée Frédéric Mendy vingt minutes plus tôt. Pascal Camadini était bien là, mais en bleu plus foncé. Bastia, c'est dur à jouer.
Et ça l'est d'autant plus à domicile. Un bilan pas exceptionnel, mais quand même : neuf victoires, cinq nuls, trois défaites. De quoi faire trembler les Alsaciens, qui n'aiment décidément pas les voyages en vieille France, et qui restent sur deux défaites de rang en déplacement.
Si l'on s'en tient aux statistiques, l'issue de la rencontre ne tient qu'à une seule variable : qui marquera en premier ?
Lorsque Bastia ouvre le score à domicile, cela donne sept victoires, un nul, zéro défaite.
Et Strasbourg n'a jamais perdu après avoir marqué en premier cette saison. Tout le monde l'aura compris, de l'ouverture du score dépendra le résultat.
Pour redonner le sourire aux plus pessimistes, on peut souligner que Bastia n'a jamais battu à domicile Strasbourg en division 2 (0-0 le 5 Août 1989, 0-2 le 16 Février 1991, et 2-2 le 21 Mars 1992).
4/ Attention au 20, Maure bleu !
Afin de garder ses filets intimes, Stéphane Cassard devra grandement se méfier de Pierre Yves André, auteur de sept de ses neuf réalisations en championnat à domicile. Le Breton de naissance est l'atout offensif n° 1 du SCB.
Bernard Casoni devrait l'associer à Frédéric Mendy, en l'absence de Chaouki Ben Saada. Au milieu, l'ancien Niçois Malek Cherrad, Yohan Gomez le jeune Lyonnais, Serisay Barthélémy et Gary Coulibaly sont pressentis. Enfin derrière, la défense devrait ressembler à celle alignée contre Grenoble, avec Eric Marester, Arnaud Maire Grégory Lorenzi et Damien Bridonneau, devant l'excellent gardien de but nigérian Austin Ejide. A moins que le coach du SCB ne préfère faire tourner l'effectif, ou de relancer des joueurs de retour de blessure... Qu'a-t-il à y perdre ? Et bien rien, justement. A noter l'absence d'un autre Bastiais : celui de l'effectif alsacien, Pascal Camadini, souffrant d'une entorse, et qui ne pourra être aligné contre son ancien club.
Si Casoni et Papin sont amis à la ville (ahhh la grande famille marseillaise !), les supporters bastiais ne portent pas trop dans leur coeur le Racing, depuis une défaite 2-0 à la Meinau qui les avait propulsés en L2, en fin de saison 2004/2005. Gageons qu'ils ne soient tout de même pas trop nombreux au Stade Armand Césari au soir de la 36e journée, stade qui n'a guère attiré plus de 5.300 personnes pour le derby face à Ajaccio fin avril.
Les Corses ne feront certainement pas de cadeaux, et si le Racing souhaite fêter la montée avant même le derby contre Metz, il faudra le mériter, et proposer bien plus que lors des déplacements à Libourne ou à Istres.
Sources : forzabastia.com, lequipe.fr, sc-bastia.com, lfp.fr
Le Sporting Club de Bastia a été créé un an avant le Racing, en 1905, par un Suisse venu enseigner l'allemand au lycée de Bastia.
Le club, aujourd'hui présidé par Charles Orlanducci, a connu son plus grand fait d'armes, là aussi, un an avant les Alsaciens, en atteignant la finale de la Coupe de l'UEFA en 1978. Le palmarès du SCB n'en est pas pour autant d'une extrême richesse, avec, tout de même, une Coupe de France (1981) et un championnat de division 2 (1968).
Malheureusement pour nos amis corses, les temps changent. Et en 2007, Strasbourg risque bien de remonter en L1, un an au moins avant les Bastiais.
2/ Bastia se retourne vers le futur
Les Corses, 8e avec 50 points, ont d'ores et déjà bouclé leur saison 2006/2007 : assurés (depuis longtemps) du maintien, ils sont aussi mathématiquement écartés de la course au podium. La déception est évidemment grande du côté de Furiani, même si le SCB n'a jamais véritablement semblé en mesure de candidater à la montée. Presque un « copier-coller » de leur exercice 2005/2006, qu'ils conclurent au 6e rang après avoir pourtant entamé le championnat tambour battant, puis de s'éteindre lors des dernières journées. Les saisons mornes et ternes se suivent et se ressemblent, depuis la relégation de 2005.
Alors faute de mieux, nos adversaires d'un soir préparent déjà l'avenir. Comme il y a un an. Ainsi il est beaucoup question de l'attaquant toulousain Xavier Pentecote, auteur de 11 buts en 16 rencontres de CFA, à l'essai depuis cette semaine. On rend hommage aux victimes du passé, également. Conan vous parlera bien mieux que moi du traumatisme de Furiani.
Nous y avons tous pensé, ne serait-ce qu'un instant. Cependant, il serait bien présomptueux de vendre la peau du Corse avant de l'avoir dribblé. En 29 visites à Furiani, les Strasbourgeois ne l'ont emporté que deux fois... Même désoeuvrés, les insulaires demeurent dangereux. Sportivement, bien entendu.
3/ Ca se corse au premier but inscrit
Rappelons nous de ce point âprement gagné à la Meinau, au soir du 1er décembre 2006. Réduits à dix pour toute la 2e mi-temps, le Racing n'a du son salut qu'à un pénalty de Renaud Cohade, répondant à l'ouverture du score signée Frédéric Mendy vingt minutes plus tôt. Pascal Camadini était bien là, mais en bleu plus foncé. Bastia, c'est dur à jouer.
Et ça l'est d'autant plus à domicile. Un bilan pas exceptionnel, mais quand même : neuf victoires, cinq nuls, trois défaites. De quoi faire trembler les Alsaciens, qui n'aiment décidément pas les voyages en vieille France, et qui restent sur deux défaites de rang en déplacement.
Si l'on s'en tient aux statistiques, l'issue de la rencontre ne tient qu'à une seule variable : qui marquera en premier ?
Lorsque Bastia ouvre le score à domicile, cela donne sept victoires, un nul, zéro défaite.
Et Strasbourg n'a jamais perdu après avoir marqué en premier cette saison. Tout le monde l'aura compris, de l'ouverture du score dépendra le résultat.
Pour redonner le sourire aux plus pessimistes, on peut souligner que Bastia n'a jamais battu à domicile Strasbourg en division 2 (0-0 le 5 Août 1989, 0-2 le 16 Février 1991, et 2-2 le 21 Mars 1992).
4/ Attention au 20, Maure bleu !
Afin de garder ses filets intimes, Stéphane Cassard devra grandement se méfier de Pierre Yves André, auteur de sept de ses neuf réalisations en championnat à domicile. Le Breton de naissance est l'atout offensif n° 1 du SCB.
Bernard Casoni devrait l'associer à Frédéric Mendy, en l'absence de Chaouki Ben Saada. Au milieu, l'ancien Niçois Malek Cherrad, Yohan Gomez le jeune Lyonnais, Serisay Barthélémy et Gary Coulibaly sont pressentis. Enfin derrière, la défense devrait ressembler à celle alignée contre Grenoble, avec Eric Marester, Arnaud Maire Grégory Lorenzi et Damien Bridonneau, devant l'excellent gardien de but nigérian Austin Ejide. A moins que le coach du SCB ne préfère faire tourner l'effectif, ou de relancer des joueurs de retour de blessure... Qu'a-t-il à y perdre ? Et bien rien, justement. A noter l'absence d'un autre Bastiais : celui de l'effectif alsacien, Pascal Camadini, souffrant d'une entorse, et qui ne pourra être aligné contre son ancien club.
Si Casoni et Papin sont amis à la ville (ahhh la grande famille marseillaise !), les supporters bastiais ne portent pas trop dans leur coeur le Racing, depuis une défaite 2-0 à la Meinau qui les avait propulsés en L2, en fin de saison 2004/2005. Gageons qu'ils ne soient tout de même pas trop nombreux au Stade Armand Césari au soir de la 36e journée, stade qui n'a guère attiré plus de 5.300 personnes pour le derby face à Ajaccio fin avril.
Les Corses ne feront certainement pas de cadeaux, et si le Racing souhaite fêter la montée avant même le derby contre Metz, il faudra le mériter, et proposer bien plus que lors des déplacements à Libourne ou à Istres.
Sources : forzabastia.com, lequipe.fr, sc-bastia.com, lfp.fr
