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- Après-match
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- Par marc
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Pour ses débuts, le Racing a frappé fort ! Quatre buts encaissés, une expulsion, un public qui gronde et surtout un sentiment d'incapacité à faire mieux qui fait froid dans le dos. Retour sur cette triste soirée.
« Ce que je retiens, c'est la bonne entame de match ». Antoine Kombouaré n'a pas froid aux yeux pour tenir de tels propos quelques minutes après le coup de sifflet final. 25 minutes après le coup d'envoi, le Racing est mené 3 buts à 0 et joue à 10.
Sans Haggui, parti aux Jeux Olympiques, sans Camadini, blessé, sans Deroff, en reprise avec la CFA, mais avec Niang et Johansen, le Racing a fait bien pâle figure. Bousculé dans tous les compartiments du jeu, ridiculisé sur certaines phases offensives des Toulousains, le Racing a fait pleurer hier soir.
Dans une Meinau qui sonnait bien creux, les Strasbourgeois ont sombré. Seule satisfaction : les prestations de deux recrues, Mickaël Pagis, le seul qui a tiré l'équipe vers le haut, obligé parfois à venir chercher les ballons dans les 40 mètres des bleus, et Rémy Vercoutre qui malgré quatre buts dans la musette est a créditer d'une bonne partie avec quelques arrêts réflexes de toute beauté. Hier soir, ces deux là ont du se demander où ils étaient tombés.
Sans âme, sans courage et sans volonté, le Racing a à nouveau déçu les éternels optimistes. Mis à part quelques provocations de Niang aux 20 mètres, une belle frappe de Le Pen et un coup franc de Pagis sur le haut de la transversale, le spectacle avait lieu de l'autre côté du terrain. Les Dalmat (pari réussi !), Suarez (pourquoi un tel joueur n'a jamais été évoqué au Racing ?) et Moreira (quelle classe...) se sont en effet régalés et les trois recrues toulousaines, véritablement au dessus du lot, ont impressionné. Il y avait vraiment de quoi être jaloux des « Violets » hier soir. Avec son nouveau statut de challenger hérité suite à un recrutement cohérent et intelligent, Toulouse a joué sans complexe profitant des moindres occasions pour se montrer dangereux.
L'erreur de Devaux, complètement à la rue, à la 5ème minute de jeu offre la première occasion au Téf'. Coup franc à 20 mètres, un peu excentré, une véritable offrande pour Dalmat et sa frappe lourde. La suite est une succession de fautes d'inattention, comme cette passe d'Abdessadki pour Moreira à 30 mètres du but de Veroutre. C'est aussi cette expulsion logique pour un vilain coup de coude de Fahmi, joueur pourtant modèle et réputé calme, qui plonge le Racing dans une situation critique dès le quart d'heure de jeu. Et c'est surtout cet attentisme pesant, ce manque de volonté flagrant, cet immobilisme permanent et cette tactique incohérente qui ont hanté la Meinau et ses spectateurs désabusés.
Etait-ce une erreur de parcours ? Le Racing va-t-il « rebondir dès demain » comme le souhaite le coach Kombouaré ? Il est permis d'en douter même s'il ne s'agit que du deuxième match de la saison. Inutile de se cacher derrière un optimisme aveuglant, il est impératif de tirer la sonnette d'alarme dès maintenant pour ne pas revivre le sempiternel et même cauchemar que les saisons passées.
Le Racing n'est pas au point. Son effectif ne semble pas suffisamment riche pour jouer un rôle dans ce championnat et surtout, hier soir, cette équipe n'avait aucune âme... c'est sans doute ça le plus inquiétant.
Sans Haggui, parti aux Jeux Olympiques, sans Camadini, blessé, sans Deroff, en reprise avec la CFA, mais avec Niang et Johansen, le Racing a fait bien pâle figure. Bousculé dans tous les compartiments du jeu, ridiculisé sur certaines phases offensives des Toulousains, le Racing a fait pleurer hier soir.
Dans une Meinau qui sonnait bien creux, les Strasbourgeois ont sombré. Seule satisfaction : les prestations de deux recrues, Mickaël Pagis, le seul qui a tiré l'équipe vers le haut, obligé parfois à venir chercher les ballons dans les 40 mètres des bleus, et Rémy Vercoutre qui malgré quatre buts dans la musette est a créditer d'une bonne partie avec quelques arrêts réflexes de toute beauté. Hier soir, ces deux là ont du se demander où ils étaient tombés.
Sans âme, sans courage et sans volonté, le Racing a à nouveau déçu les éternels optimistes. Mis à part quelques provocations de Niang aux 20 mètres, une belle frappe de Le Pen et un coup franc de Pagis sur le haut de la transversale, le spectacle avait lieu de l'autre côté du terrain. Les Dalmat (pari réussi !), Suarez (pourquoi un tel joueur n'a jamais été évoqué au Racing ?) et Moreira (quelle classe...) se sont en effet régalés et les trois recrues toulousaines, véritablement au dessus du lot, ont impressionné. Il y avait vraiment de quoi être jaloux des « Violets » hier soir. Avec son nouveau statut de challenger hérité suite à un recrutement cohérent et intelligent, Toulouse a joué sans complexe profitant des moindres occasions pour se montrer dangereux.
L'erreur de Devaux, complètement à la rue, à la 5ème minute de jeu offre la première occasion au Téf'. Coup franc à 20 mètres, un peu excentré, une véritable offrande pour Dalmat et sa frappe lourde. La suite est une succession de fautes d'inattention, comme cette passe d'Abdessadki pour Moreira à 30 mètres du but de Veroutre. C'est aussi cette expulsion logique pour un vilain coup de coude de Fahmi, joueur pourtant modèle et réputé calme, qui plonge le Racing dans une situation critique dès le quart d'heure de jeu. Et c'est surtout cet attentisme pesant, ce manque de volonté flagrant, cet immobilisme permanent et cette tactique incohérente qui ont hanté la Meinau et ses spectateurs désabusés.
Etait-ce une erreur de parcours ? Le Racing va-t-il « rebondir dès demain » comme le souhaite le coach Kombouaré ? Il est permis d'en douter même s'il ne s'agit que du deuxième match de la saison. Inutile de se cacher derrière un optimisme aveuglant, il est impératif de tirer la sonnette d'alarme dès maintenant pour ne pas revivre le sempiternel et même cauchemar que les saisons passées.
Le Racing n'est pas au point. Son effectif ne semble pas suffisamment riche pour jouer un rôle dans ce championnat et surtout, hier soir, cette équipe n'avait aucune âme... c'est sans doute ça le plus inquiétant.
