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- Par kaniber68
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Il y a des joueurs comme ça : la Meinau les aime, tout simplement.
La première fois que j’ai entendu son nom, j’ai pensé immédiatement à Claude Nougaro. « Aujourd’hui tes buildings grimpent haut, à Blagnac tes avions sont plus beaux… » Ô Toulouse, match à malheureusement 1 point, concurrente directe de Strasbourg dans l’éternelle compétition de la saucisse, et désormais du maintien, où il a joué trois saisons. Environ un Mulhouse-Strasbourg entre Saint-Affrique et la Ville Rose, mais un paquet de chapelets de saucisses entre l’Aveyron et le Krimmeri. Aujourd’hui il est chez nous, mais rien que de penser qu’il pourrait bientôt nous quitter, j’en ai la choucroute qui se dégarnit. Et je suis sûr que d’autres têtes à knacks pensent pareil. Alors quoi, dites kêk chose !
Mais pourquoi on l’aime, ce Jérèm ? Qu’est-ce qu’il a de plus qu’Hervé Tum, par exemple et au hasard ? J’me suis souvent posé la question, vu qu’ce type, il m’est tout de suite revenu. Pas parce qu’il a joué à Boulogne, exécrable souvenir. Ni à Angers, qui nous a piqué Guillaume pour en faire rien. Ni non plus parce qu’il est né à Saint Affrique, qu’on savait même pas que ça pouvait exister et que ça pouvait s’écrire avec deux F. Non ! Y’a aut’chose chez ce gars, et cette autre chose, il faut pas la chercher uniquement dans son style (classos), dans son jeu (inspiré), dans ses buts (ouaiiiis !!!). Y’a quelque chose de plus profond chez ce garçon, de plus fragile. Voyons voir et couchons-le sur le divan !
« Cadencez ! Biguinez ! Zoukez ! » Bon, ça c’est juste un p’tit souvenir strasbourgeois, mais ça n’a rien à voir. Chaque fois que Jérèm Blayac entre en jeu, vous allez trouver ça niais, il m’émeut. Il a un côté petit garçon, un peu épouvanté par ce qui l’attend, et en même temps conscient du danger, de ce qui ne va pas. On dirait presque, du haut de sa tour de contrôle, qu’il a tout compris, qu’il essaie d’avertir ses potes, mais que sa voix ne porte pas, comme dans un cauchemar. Alors, il s’élance, il regarde rapidement autour de lui, et il plonge. Sa tête ressort rapidement de l’eau verte, car le bougre il sait nager au-moins aussi bien que Rudi Krol, mais son visage reste toujours aussi perplexe, interrogatif, interpellant. Jérèm a tout compris du jeu des adversaires, mais ses potes sont à fond dans leur match et ils n’ont pas compris que lui a compris. C’est déchirant !
Jérèm, on l’aime
Mais pourquoi on l’aime, ce Jérèm ? Qu’est-ce qu’il a de plus qu’Hervé Tum, par exemple et au hasard ? J’me suis souvent posé la question, vu qu’ce type, il m’est tout de suite revenu. Pas parce qu’il a joué à Boulogne, exécrable souvenir. Ni à Angers, qui nous a piqué Guillaume pour en faire rien. Ni non plus parce qu’il est né à Saint Affrique, qu’on savait même pas que ça pouvait exister et que ça pouvait s’écrire avec deux F. Non ! Y’a aut’chose chez ce gars, et cette autre chose, il faut pas la chercher uniquement dans son style (classos), dans son jeu (inspiré), dans ses buts (ouaiiiis !!!). Y’a quelque chose de plus profond chez ce garçon, de plus fragile. Voyons voir et couchons-le sur le divan !
Blayac à danser
« Cadencez ! Biguinez ! Zoukez ! » Bon, ça c’est juste un p’tit souvenir strasbourgeois, mais ça n’a rien à voir. Chaque fois que Jérèm Blayac entre en jeu, vous allez trouver ça niais, il m’émeut. Il a un côté petit garçon, un peu épouvanté par ce qui l’attend, et en même temps conscient du danger, de ce qui ne va pas. On dirait presque, du haut de sa tour de contrôle, qu’il a tout compris, qu’il essaie d’avertir ses potes, mais que sa voix ne porte pas, comme dans un cauchemar. Alors, il s’élance, il regarde rapidement autour de lui, et il plonge. Sa tête ressort rapidement de l’eau verte, car le bougre il sait nager au-moins aussi bien que Rudi Krol, mais son visage reste toujours aussi perplexe, interrogatif, interpellant. Jérèm a tout compris du jeu des adversaires, mais ses potes sont à fond dans leur match et ils n’ont pas compris que lui a compris. C’est déchirant !