Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Pour notre ville, pour nos couleurs...

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Date
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Avant-match
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Par nonoben67
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© rachmaninov

La traque est finie, la peur retombe et la vie reprend son cours. C'est le match d'après, et à Strasbourg comme à Reims, il ne sera pas simplement question de foot. Mais aussi d'amour, de joie et de peine.

Comme un ultime symbole, c'est à quelques pas du stade de la Meinau qu'a pris fin « la traque ». La Meinau, là où bat le cœur de Strasbourg un week-end sur deux. Et en attendant l'hommage du stade aux victimes de cette attaque, le Racing rendra le sien à travers un maillot vierge de tout sponsor. Mais avec cette rime, qu'on ne présente plus : « Strasbourg, mon amour ».
Même loin des yeux, l'émotion ne pourra qu'être forte. Comme ses fidèles, le Racing est « meurtri ». Si les corps ne sont pas touchés, les têtes le sont probablement. Nous avons tous fréquenté ces rues de Strasbourg, ce marché de Noël, les joueurs aussi.

« Que tout le monde reparte de l'avant »

Mais personne n'a remis en cause, pour cette raison, le fait de jouer ce match de la 18e journée de Ligue 1. A raison, probablement. « Une motivation supplémentaire », assure Benjamin Corgnet. À Reims, dans ce stade que les strasbourgeois avaient fait leur en avril 2017, « il faut que tout le monde reparte de l'avant », lance Thierry Laurey en conférence de presse. The show must go on, comme dirait l'autre.
Personne n'oubliera, c'est certain. Mais ça continuera : l'émerveillement devant un slalom de Martinez, les hurlements de joie sur un but de Mothiba ou encore les soufflements de dépit sur une énième erreur défensive. Tout cela nous rend vivants.
Alors peut-être que le Racing nous rajoutera de la peine. Du genre passer complètement à coté un nouveau match face à un promu. Mais celle-ci, aujourd'hui, on en redemande. So Racing, so Strasbourg. Et aussi solidaires soient-ils, les Rémois, quatre buts encaissés seulement à Auguste-Delaune mais sans Chavarria, feront tout pour malmener les Bleus.
Mais ceux-là, même pâles, ont une dynamique à opposer, du potentiel et une âme. Ainsi qu'un peuple, plus uni et fidèle que jamais, qui reprendra peut-être, à quelques mots près, ce chant des UB : « Pour notre ville, pour nos couleurs, nous chanterons pour ceux qu'on a dans le cœur. Dans les gradins, sur le terrain, pour surmonter ensemble le chagrin. »

nonoben67

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