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Orage et des espoirs en arrivant sur « Sainté » : celui d'une victoire tout d'abord et de rentrer dans le fameux Chaudron. Au final, grosses désillusions mais une grande fierté au vu de la mobilisation et du comportement des supporters strasbourgeois
Trois bus en partance de Strasbourg (2 UB90, 1 KCB), plusieurs voitures et quelques locaux garnissent le parcage visiteur (situé en latérale juste à côté du Kop nord stéphanois) pour un total d'environ 250 Strasbourgeois. Pour un mercredi c'est vraiment une bonne performance, même si les vacances scolaires ont certainement donné un bon coup de pouce. Pour le bâchage : la bâche UB90, celle du KCB, un drapeau alsacien, un petit message « IDS ( interdits de stade) avec nous » ... et un grand drapeau écossais (avec un logo du Racing sur une des croix de St Andrew) posé par deux supporters écossais que personne n'avait jamais vu auparavant. En tout cas, c'est surprenant mais ça fait vraiment plaisir.
Quand les Verts arrivent sur le terrain pour l'échauffement ils sont applaudis par les deux kops locaux (situés derrière chaque but) malgré le derby perdu. A ce moment-là tout le monde se demandait si le match allait avoir lieu vu le déluge qui tombait (nous étions tous regroupés en haut du parcage sous le toit tellement il pleuvait). Finalement ce sera un grand soulagement quand on apprit que le match allait se jouer.
25600 spectateurs au coup d'envoi, ce qui peut paraître beaucoup mais pour Saint-Etienne, on va considérer ça comme une petite affluence. A l'entrée des joueurs un tifo confettis est organisé par les deux kops stéphanois avec côté Magic Fans (le kop nord près duquel nous étions) un grand message « vous ne marcherez jamais seuls », traduction littérale du célèbre hymne de Liverpool « you'll never walk alone ». Sans surprise le rendu est vraiment magnifique. Côté strasbourgeois, les supporters ont prévu... un tifo confetti également (!) et c'est en apprenant sur le chemin que les Stéphanois allaient faire la même chose que les UB90 confectionnent, à l'arrache, un message très second degré « copieurs » avec un smiley dans le « o ». Le tout est accompagné des habituels drapeaux, étendards et de 3 fumigènes. A l'initiative de la LFP, comme sur tous les stades de France, une minute de silence est respectée avant le coup d'envoi en hommage à Antonio Puerta, jeune défenseur espagnol du FC Séville décédé ce week-end. A cette occasion, le speaker du stade Geoffroy-Guichard a lu le message suivant : « Antonio Puerta, jeune et talentueux joueur du FC Séville, est mort hier des suites d'un malaise cardiaque survenu lors de la rencontre de Liga opposant son club à Getafe. Il avait 22 ans et laisse une jeune épouse enceinte de son enfant. L'ensemble du football professionnel français, joueurs, entraîneurs, dirigeants et supporters, exprime à sa famille, à ses amis, à son club et au football espagnol, ses sentiments de profonde tristesse et de solidarité. Nous vous demandons de respecter une minute de recueillement. »
L'ambiance dans le Chaudron est loin des grands soirs avec en plus des kops pas plein et une tribune latérale Ouest quasi vide (c'est aussi la plus chère). En revanche, du côté des Strasbourgeois ce sera vraiment pas mal du tout et ce malgré l'expulsion de Lacour et les deux buts. Les supporters strasbourgeois n'ont jamais rien lâché, comme l'ont souligné certains supporters des Verts sur d'autres forums. A noter qu'après l'expulsion de Lacour et le pénalty tout le monde se mit à téléphoner à ceux qui étaient devant leur télé pour savoir si c'était justifié ou non, et les réponses étaient tellement variées qu'on ne savait vraiment pas quoi penser. Pour le deuxième but, là il n'y avait rien à dire nous étions pile en face et les deux grands écrans du stade Geoffroy Guichard nous rebalançait dans la figure le CSC de Yacine Abdessadki. Enfin on remarquera qu'en deuxième mi-temps une action commune fut réalisée entre les UB90 et les Magic Fans avec quelques banderoles : « matchs en semaine, public a la peine » et « match le samedi pour des stades en vies ». Accompagnées de « la ligue, la ligue on t'en... » bien repris en alternance par les trois kops.
A la fin du match les supporters des Verts grimpent torse nu sur les grillages et Feindouno est acclamé par le public de Geoffroy Guichard. Côté alsacien 6-7 joueurs strasbourgeois saluent de loin les visiteurs d'un soir puis chacun regagne son bus et sa voiture. Tout le monde est déçu forcément mais on a le sentiment que ce n'est pas non plus le genre de défaite qui rend les retours interminables. Les discours sont plutôt « vivement samedi pour qu'on se rattrape ». Et cet optimisme-là, c'est sacrément nouveau. Et ça fait du bien.
Quand les Verts arrivent sur le terrain pour l'échauffement ils sont applaudis par les deux kops locaux (situés derrière chaque but) malgré le derby perdu. A ce moment-là tout le monde se demandait si le match allait avoir lieu vu le déluge qui tombait (nous étions tous regroupés en haut du parcage sous le toit tellement il pleuvait). Finalement ce sera un grand soulagement quand on apprit que le match allait se jouer.
25600 spectateurs au coup d'envoi, ce qui peut paraître beaucoup mais pour Saint-Etienne, on va considérer ça comme une petite affluence. A l'entrée des joueurs un tifo confettis est organisé par les deux kops stéphanois avec côté Magic Fans (le kop nord près duquel nous étions) un grand message « vous ne marcherez jamais seuls », traduction littérale du célèbre hymne de Liverpool « you'll never walk alone ». Sans surprise le rendu est vraiment magnifique. Côté strasbourgeois, les supporters ont prévu... un tifo confetti également (!) et c'est en apprenant sur le chemin que les Stéphanois allaient faire la même chose que les UB90 confectionnent, à l'arrache, un message très second degré « copieurs » avec un smiley dans le « o ». Le tout est accompagné des habituels drapeaux, étendards et de 3 fumigènes. A l'initiative de la LFP, comme sur tous les stades de France, une minute de silence est respectée avant le coup d'envoi en hommage à Antonio Puerta, jeune défenseur espagnol du FC Séville décédé ce week-end. A cette occasion, le speaker du stade Geoffroy-Guichard a lu le message suivant : « Antonio Puerta, jeune et talentueux joueur du FC Séville, est mort hier des suites d'un malaise cardiaque survenu lors de la rencontre de Liga opposant son club à Getafe. Il avait 22 ans et laisse une jeune épouse enceinte de son enfant. L'ensemble du football professionnel français, joueurs, entraîneurs, dirigeants et supporters, exprime à sa famille, à ses amis, à son club et au football espagnol, ses sentiments de profonde tristesse et de solidarité. Nous vous demandons de respecter une minute de recueillement. »
L'ambiance dans le Chaudron est loin des grands soirs avec en plus des kops pas plein et une tribune latérale Ouest quasi vide (c'est aussi la plus chère). En revanche, du côté des Strasbourgeois ce sera vraiment pas mal du tout et ce malgré l'expulsion de Lacour et les deux buts. Les supporters strasbourgeois n'ont jamais rien lâché, comme l'ont souligné certains supporters des Verts sur d'autres forums. A noter qu'après l'expulsion de Lacour et le pénalty tout le monde se mit à téléphoner à ceux qui étaient devant leur télé pour savoir si c'était justifié ou non, et les réponses étaient tellement variées qu'on ne savait vraiment pas quoi penser. Pour le deuxième but, là il n'y avait rien à dire nous étions pile en face et les deux grands écrans du stade Geoffroy Guichard nous rebalançait dans la figure le CSC de Yacine Abdessadki. Enfin on remarquera qu'en deuxième mi-temps une action commune fut réalisée entre les UB90 et les Magic Fans avec quelques banderoles : « matchs en semaine, public a la peine » et « match le samedi pour des stades en vies ». Accompagnées de « la ligue, la ligue on t'en... » bien repris en alternance par les trois kops.
A la fin du match les supporters des Verts grimpent torse nu sur les grillages et Feindouno est acclamé par le public de Geoffroy Guichard. Côté alsacien 6-7 joueurs strasbourgeois saluent de loin les visiteurs d'un soir puis chacun regagne son bus et sa voiture. Tout le monde est déçu forcément mais on a le sentiment que ce n'est pas non plus le genre de défaite qui rend les retours interminables. Les discours sont plutôt « vivement samedi pour qu'on se rattrape ». Et cet optimisme-là, c'est sacrément nouveau. Et ça fait du bien.
