Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

L’école des fans

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4.7 / 5 (3 notes)
Date
Catégorie
Après-match
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Par mediasoc
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Lors de la 37ème et avant-dernière journée de la saison, tout le monde a gagné : le Racing peut toujours croire à l’Europe, Clermont est maintenu, et les supporters ont fêté les leurs.

L’appel du 14 mai


Pour le dernier match de la saison à domicile, sous un beau temps et au regard de la belle saison du club, les UB90 ont invité les supporters à défiler à partir de la Place d’Austerlitz. C’est donc une nuée bleue (aucun rapport, rue unique) qui s’est dirigée vers la Meinau, mettant à l’amende les cortèges cégétistes et gilets-jaunistes.



En avant-match le Racing oublie malencontreusement de commémorer le décès d’Ivica Osim, pas de minute de silence et encore moins d’applaudissements.
Le Racing est 6ème avant la rencontre, et le seul objectif du match est de rester en course, telle une demi-finale avant l’apothéose (espérée) au Vélodrome. Le nouveau maillot est présenté, orné des couleurs arc-en-ciel de la journée de lutte contre les discriminations homophobes.

La compo au coup d’envoi

Equipe


Perrin toujours pas remis, mais à proximité de ses camarades, il est suppléé par Maxime Le Marchand, tandis que Djiku commence à droite de la défense. Ludovic Ajorque, un peu absent des débats ces dernières semaines, commence sur le banc.

La tenniswoman Caroline Garcia et la légende locale Jérémy Grimm donnent le coup d’envoi, suffisant pour que le Colmarien récolte une biscotte pour contestation.

Après un premier round d’observation assez équilibré, à la 9ème minute Zedadka est envoyé en profondeur et se retrouve face à Nyamsi à l’entrée de la surface. Le retour de Le Marchand le déstabilise : le Clermontois s’écroule, mais récolte finalement un carton jaune pour une contestation un peu véhémente.

A la 17ème, le Racing se procure enfin une occasion : Adrien Thomasson profite de l’apathie d’un défenseur central pour tirer un peu mollement sur le gardien clermontois.

Le temps fort strasbourgeois arrive à partir de la 27ème où pendant une dizaine de minutes le Racing arrive à marcher sur Clermont (enfin à rouler, vu l’adversaire, hihi). Le but d’Adrien Thomasson, de la tête à l’entrée de la surface, sur un centre de Maxime Le Marchand libère le jeu des Bleus. Dans la foulée le gardien Djoco repousse une tentative du gauche de Jeanricner Bellegarde. Le même Djoco repousse encore une tentative d’Habib Diallo. La mi-temps arrive avec le regret de ne pas avoir fait le break.

A deux doigts de se faire dessus


En deuxième mi-temps, le Racing est dans un long temps faible. Les Bleus se montrent très fébriles par moments et laissent les Clermontois tenter leur chance (Zedadka 48ème, Allevinah 57ème, Gastien 68ème, Bayo 80ème). A l’inverse le Racing arrive peu souvent dans la surface adverse, même si un but est logiquement refusé à Diallo (52ème) peu vif dans sa combinaison avec Kevin Gameiro. Djiku est à deux cheveux d’obtenir un pénalty (64ème) et d’en provoquer un (85ème). L’arbitre se bat visiblement les couilles de ce qu’il se passe dans les surfaces. Les remplacements ne changent rien à l’affaire : les genoux commencent à trembler à l’approche du coup de sifflet final : faut-il continuer à attaquer ou ne plus prendre de risque ? Le Racing s’endort tout doucement face au va-tout clermontois.

Avenue de la libération


Après une énième occasion de Gastien qui passe quelques dizaines de centimètres à côté du cadre à la dernière seconde, le très libéral arbitre Benoît Millot siffle enfin la fin du match, permettant aux bleus mais aussi aux blancs d’exulter sur la pelouse.

Les plus heureux sont même les Clermontois qui sont soulagés de se maintenir pour leur première saison en L1. Visiblement, la contre performance de St-Etienne leur avait été cachée pendant toute la rencontre, le soulagement au coup de sifflet était palpable.

Anthony Caci a pu faire ses adieux en chantant à l’unisson avec le kop. Frédéric Guilbert a fait son (probable) dernier discours face au mur bleu, en attendant d’avoir un rendez-vous avec son employeur d’outre-manche. Julien Stéphan a été ovationné et se dit peut-être que ce n’est pas si mal de vivre ces émotions ici plutôt que d’être dans des sables mouvants ailleurs.

Tous à Marseille ! (*)

(*) dans la limite des places autorisées par la Préfecture du Pastis.

mediasoc

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