Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Battus sur le gong

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5.0 / 5 (1 note)
Date
Catégorie
Après-match
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Par mediasoc
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joie sur le but strasbourgeois au parc.jpg
© pascalh

Après un match valeureux face à un PSG mou du genou, le Racing s’incline sur un pénalty de Kylian Mbappé à la dernière minute du match.

« C’est une énorme déception au vu du scénario du match » Julien Stéphan a résumé l’état d’esprit à la sortie de la rencontre qui a vu le Racing accrocher le leader invaincu pendant 90 minutes.

Le Racing était venu sans huit joueurs restés à la maison, en convalescence ou suspendus, et parmi eux Karol Fila qui a dû déclarer forfait le jour même du match, alors qu’il était prévu arrière gauche. Finalement c’est Lucas Perrin qui prend sa place dans le onze qui ressemble beaucoup à une équipe-type en 4-4-2 :

Equipe


C’est la zone


La première période est à sens unique même si l’on sent que le PSG n’arrive pas à accélérer le rythme. La possession est alors à 80 % pour le PSG contre 20 % pour le Racing, qui court beaucoup sans toucher le ballon. Le placement des deux attaquants encadrant Adrien Thomasson gène relativement la circulation de balle parisienne qui peine à s’approcher du but de Matz Sels.

C’est sur une faute de Bellegarde près de la ligne de touche que Neymar va trouver la tête de Marquinhos, seul en face de Matz Sels – une sorte de but miroir de celui de Nuno Da Costa il y a cinq ans à la Meinau. La défense en zone du Racing sur coups de pied arrêtés a montré ses limites, celles de pouvoir anticiper les mouvements de ses adversaires. Le désormais vieux roublard Marquinhos sait alors parfaitement slalomer entre les piquets strasbourgeois pour le 1-0 à la 14ème minute.

On se réveille


Mbappé doit mettre à contribution le gardien belge à la 25ème minute en mettant aux fraises Gerzino Nyamsi. Après cela, le Racing remonte doucement la pente : sur une percée de Doukouré qui permet des jeux en triangle à l’entrée de la surface parisienne, Kevin Gameiro a l’occasion d’égaliser mais n’arrive pas à lever sa balle contre Donnarumma qui est déjà à l’horizontale (30è). De rage, Kevin massacre ses crampons contre le poteau de but.

A la 39ème minute, Ludovic Ajorque devance le poing de Donnarumma mais ne peut cadrer. Juste avant la mi-temps, Hugo Ekitike ne peut reprendre franchement un centre de Mukiele.

A la reprise, les Strasbourgeois harcèlent un peu plus les Parisiens et provoquent l’égalisation. Adrien Thomasson intercepte une balle perdue aux 20 mètres parisiens et s’apprète à centrer quand Marquinhos, encore lui, dévie la balle dans ses propres filets (1-1).

Un cerveau pour deux et on sait qui a la garde


Le PSG compte alors sur le génie français pour reprendre le dessus mais celui-ci bute sur Matz Sels.

Vient alors le récital du « génie » brésilien qui avait déjà passé plus de temps au sol que debout au courant de cette rencontre, ce qui lui vaudra peut-être des ateliers de proprioception à son retour à l’entraînement.

Non content d’avoir mis une gifle en courant à Adrien Thomasson (et trouvant injuste que Gerzino Nyamsi eut le droit d’en faire de même quelques minutes auparavant), il se permet de se jeter dans l’herbe humide de la surface de réparation des Strasbourgeois.

Le petit nez de Clément Turpin sentant l’embrouille venir, il sort un deuxième carton jaune en deux minutes et renvoie le pseudo héritier de Pelé aux vestiaires, puis chez lui puisque d’après Canal+, le Brésilien s’est tiré du Parc des Princes avant la fin de la rencontre.

A 11 contre 10 Parisiens, on se dit alors que c’est peut-être la bonne année pour mettre fin à la statistique de zéro victoires au Parc contre le PSG, mais que nenni. Le PSG reprend le contrôle du match et fait fi de son infériorité numérique. Cependant, des actions anodines succèdent à des petites occasions de marquer. Le Racing ne touche quasiment plus de ballon.

Et Kylian Mbappa



Arrive le temps additionnel à la rencontre, ou le Kyks-time, où Mbappé sème à nouveau la panique dans la surface de réparation. Sur la première occasion, l’attaquant est contré alors que Matz Sels semble être parti à la pêche. Sur la deuxième, et dernière, Mbappé part à la limite du hors-jeu (ligne que l’on n’aura pas eu l’occasion de revoir) et se fait pousser par Gerzino Nyamsi. Marquinhos suit et marque, mais Clément Turpin avait déjà sifflé le pénalty.

La Coupe du Monde nous revient alors en mémoire avec ce même scénario d’un Mbappé plutôt absent des débats jusqu’ici mais qui transforme le pénalty malgré Matz Sels qui part du bon côté.

Les Strasbourgeois ont perdu, mais ont gêné quasiment de bout en bout la machine parisienne. Caramba, encore raté, la victoire ne sera pas pour cette saison. La prestation collective était tout-à-fait intéressante en cette soirée pluvieuse parisienne, il faudra remettre ça, avec autant de conviction contre un rival direct pour le maintien : Troyes.

mediasoc

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