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- Côté tribunes
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- Par christou27
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Ce samedi, le Racing se déplaçait au Parc des Princes dans un match où l’on a fêté un anniversaire de 5 ans. Présentation du match côté Tribunes, sous le signe du Cinq.
Ah Paris… Pour les supporters, c’est un déplacement toujours un peu à part. Et ça n’a rien à voir avec les cinq anneaux des JO que nous voyons de plus en plus dans les rues de la capitale. Pas le plus disputé sur le terrain, pas le plus proche ni le plus exotique, pas la pinte la moins chère sur place… Mais chaque année, c’est aussi un déplacement massif pour les fans alsaciens.
A part donc, sauf pour une poignée d’entre eux, pour qui se déplacer au Parc des Princes n’est pas plus compliqué que d’aller au bureau avec son Navigo. Ces gens-là, ce sont les membres de la Pariser Section, une association officielle de supporteurs du Racing qui compte plus d’une centaine d’adhérents et qui fêtait ce week-end ses 5 ans d’existence.
Pour eux, l’avant-match a commencé dès le déjeuner où les premiers membres se sont retrouvés dans un bistro partenaire, à quelques pâtés de maison du stade. Entre restauration et distribution des cartes de membres et des billets, l’avant-match est rempli. Bien évidemment, quelques bières viennent faire couler tout cela et si le 5 est le chiffre du jour, on passe vite du pentathlon au pintes-athlon. Certains participants les agrémentant de Picon pour bien marquer leur territoire.
En tout cas, dans les discussions, on évoque à peine le match du jour. Entre le niveau de jeu médiocre et la malédiction tenace au Parc des Princes, le match de ce samedi semblait joué d’avance. Restaient alors les tribunes pour être compétitifs, et pour ça, on est dans notre (cinquième) élément.
D’ailleurs, c’est l’heure pour tous les supporteurs d’arriver au stade. L’arrivée de la Pariser Section se fait au compte-gouttes, plus d’une heure avant le début du match. L’entrée se fait très efficacement, les équipes de sécurité parisiennes étant visiblement bien rodées. Fouille poussée pour ce qui est du toucher, tribune visiteurs déjà bien garnie quand nous entrons pour la vue, arrivée bruyante des UB et des cars quelques instants après pour l’ouïe… Les cinq sens sont très vite sollicités avant même le début de l’échauffement.
Au total, les deux portions de la tribune visiteurs, qui propose toujours de la place et une bonne visibilité, voient se répartir le contingent strasbourgeois qui rassemble près de 700 supporters.
Suffisamment nombreux pour se sentir chez nous, puisqu’en face, ce n’est pas la folie des grands jours. La Tribune Auteuil étant fermée, le Parc chante moins fort que d’habitude. Malgré l’ajout de tambours en face des tribunes latérale pour compenser, les Strasbourgeois n’ont aucun mal à se croire tout seuls quand ils se mettent à chanter.
L’avant-match au Parc ne fait pas dans la demi-mesure : premiers chants, pyrotechnie, vidéos sur grands écrans, interviews d’avant-match où l’on rappelle que Strasbourg n’a jamais gagné à Paris, annonce de la composition des équipes (notre ministre des sports en PLS si elle entendait les strasbourgeois énoncer les « noms » parisiens).
A peine le temps d’échauffer la voix (pas de quinte de toux) que Paris mène déjà 1-0. Non-événement pour les supporters qui n’étaient pas venus pour ça de toute façon. Ce qui est plus inattendu, c’est de pouvoir fêter l’égalisation inattendue de Lebo Mothiba, dans la foulée, et sous les yeux de la tribune visiteurs. Malheureusement, le VAR fait des siennes et encore plus à contretemps que d’habitude, si bien qu’une partie de la tribune ne réalise pas tout de suite que le score reste finalement à 1-0.
La suite de la première mi-temps n’apporte pas grand-chose pour les fans. Le match est rare-ment-beau (…number 5). Alors on se concentre sur les chants et les drapeaux. Bien que nombreux, ces derniers seront abaissés deux fois lors des 45 minutes pour passer deux messages indispensables : « Non aux sanctions collectives » et « Non à la multipropriété ». Messages reçus 5 sur 5.
Seul changement à la mi-temps, c’est l’arrivée d’une pluie fine qui s’ajoute au panorama morose de cet après-midi d’octobre. Aux challenges de la mi-temps, personne ne tape la barre transversale et les petits jeunes de l’équipe Paris 19 remportent leur duel, et voilà déjà l’heure de reprendre.
Globalement, rien à signaler. Pour suivre le fil rouge de cet article, on aimerait dire que les occasions du Racing se comptent sur les doigts d’une main, mais on n’arrive même pas à cinq. Alors, en attendant, les chants s’égrènent et les supporters ne faiblissent pas trop.
Aux 67ème et 68ème minutes, la Pariser Section se met en évidence, avec le soutien de tout le kop, en brandissant ses propres banderoles sur 3 niveaux pour célébrer ses 5 ans : « Racing im Harz. Elsass im Blut. Pariser 5 Johr ».
Cinq ans, comme des Noces de Bois, en hommage aux 5 ans d’union avec le club et à la tactique de son entraîneur actuel.
En tout cas, une belle réussite pour toute l’Asso qui a bien grandi depuis sa création, et qui a montré qu’elle pouvait être visible au-delà de ce qu’elle propose chaque semaine à ses membres (déplacements depuis Paris, rendez-vous tartes flambées et autres … five)
Retour au match des tribunes avec deux événements notables dont le but du 3-0 qui a le mérite de réveiller les tribunes parisiennes qui s’étaient endormies. On retiendra aussi et surtout l’irrespect absolu de Luis Enrique pour le Racing qui fait entrer Layvin Kurzawa pour la première fois depuis 2021. Son entrée s’accompagne d’une nuée de sifflets à laquelle aucune Strasbourgeois n’a eu le droit, preuve que le pire adversaire des parisiens samedi n’était même pas en face d’eux.
Le match se finit dans l’indifférence quasi-totale. Matz Sels et Lucas Perrin sont en première ligne pour saluer les supporters, bientôt suivi par la grande majorité des joueurs de l’équipe. La météo et l’absence de la tribune Auteuil contribuent à vider le stade rapidement et les strasbourgeois ont tôt fait de pouvoir quitter les gradins à leur tour.
Si les cars pour l’Alsace se remplissent, une poignée de fans repartira, une fois n’est pas coutume, d’un match à l’extérieur à pied. Et tant mieux parce que pour ceux-là, la soirée parisienne ne fait que commencer. C’est qu’il y a un anniversaire à célébrer.
A part donc, sauf pour une poignée d’entre eux, pour qui se déplacer au Parc des Princes n’est pas plus compliqué que d’aller au bureau avec son Navigo. Ces gens-là, ce sont les membres de la Pariser Section, une association officielle de supporteurs du Racing qui compte plus d’une centaine d’adhérents et qui fêtait ce week-end ses 5 ans d’existence.
Pour eux, l’avant-match a commencé dès le déjeuner où les premiers membres se sont retrouvés dans un bistro partenaire, à quelques pâtés de maison du stade. Entre restauration et distribution des cartes de membres et des billets, l’avant-match est rempli. Bien évidemment, quelques bières viennent faire couler tout cela et si le 5 est le chiffre du jour, on passe vite du pentathlon au pintes-athlon. Certains participants les agrémentant de Picon pour bien marquer leur territoire.
En tout cas, dans les discussions, on évoque à peine le match du jour. Entre le niveau de jeu médiocre et la malédiction tenace au Parc des Princes, le match de ce samedi semblait joué d’avance. Restaient alors les tribunes pour être compétitifs, et pour ça, on est dans notre (cinquième) élément.
D’ailleurs, c’est l’heure pour tous les supporteurs d’arriver au stade. L’arrivée de la Pariser Section se fait au compte-gouttes, plus d’une heure avant le début du match. L’entrée se fait très efficacement, les équipes de sécurité parisiennes étant visiblement bien rodées. Fouille poussée pour ce qui est du toucher, tribune visiteurs déjà bien garnie quand nous entrons pour la vue, arrivée bruyante des UB et des cars quelques instants après pour l’ouïe… Les cinq sens sont très vite sollicités avant même le début de l’échauffement.
Au total, les deux portions de la tribune visiteurs, qui propose toujours de la place et une bonne visibilité, voient se répartir le contingent strasbourgeois qui rassemble près de 700 supporters.
Suffisamment nombreux pour se sentir chez nous, puisqu’en face, ce n’est pas la folie des grands jours. La Tribune Auteuil étant fermée, le Parc chante moins fort que d’habitude. Malgré l’ajout de tambours en face des tribunes latérale pour compenser, les Strasbourgeois n’ont aucun mal à se croire tout seuls quand ils se mettent à chanter.
L’avant-match au Parc ne fait pas dans la demi-mesure : premiers chants, pyrotechnie, vidéos sur grands écrans, interviews d’avant-match où l’on rappelle que Strasbourg n’a jamais gagné à Paris, annonce de la composition des équipes (notre ministre des sports en PLS si elle entendait les strasbourgeois énoncer les « noms » parisiens).
A peine le temps d’échauffer la voix (pas de quinte de toux) que Paris mène déjà 1-0. Non-événement pour les supporters qui n’étaient pas venus pour ça de toute façon. Ce qui est plus inattendu, c’est de pouvoir fêter l’égalisation inattendue de Lebo Mothiba, dans la foulée, et sous les yeux de la tribune visiteurs. Malheureusement, le VAR fait des siennes et encore plus à contretemps que d’habitude, si bien qu’une partie de la tribune ne réalise pas tout de suite que le score reste finalement à 1-0.
La suite de la première mi-temps n’apporte pas grand-chose pour les fans. Le match est rare-ment-beau (…number 5). Alors on se concentre sur les chants et les drapeaux. Bien que nombreux, ces derniers seront abaissés deux fois lors des 45 minutes pour passer deux messages indispensables : « Non aux sanctions collectives » et « Non à la multipropriété ». Messages reçus 5 sur 5.
Seul changement à la mi-temps, c’est l’arrivée d’une pluie fine qui s’ajoute au panorama morose de cet après-midi d’octobre. Aux challenges de la mi-temps, personne ne tape la barre transversale et les petits jeunes de l’équipe Paris 19 remportent leur duel, et voilà déjà l’heure de reprendre.
Globalement, rien à signaler. Pour suivre le fil rouge de cet article, on aimerait dire que les occasions du Racing se comptent sur les doigts d’une main, mais on n’arrive même pas à cinq. Alors, en attendant, les chants s’égrènent et les supporters ne faiblissent pas trop.
Aux 67ème et 68ème minutes, la Pariser Section se met en évidence, avec le soutien de tout le kop, en brandissant ses propres banderoles sur 3 niveaux pour célébrer ses 5 ans : « Racing im Harz. Elsass im Blut. Pariser 5 Johr ».
Cinq ans, comme des Noces de Bois, en hommage aux 5 ans d’union avec le club et à la tactique de son entraîneur actuel.
En tout cas, une belle réussite pour toute l’Asso qui a bien grandi depuis sa création, et qui a montré qu’elle pouvait être visible au-delà de ce qu’elle propose chaque semaine à ses membres (déplacements depuis Paris, rendez-vous tartes flambées et autres … five)
Retour au match des tribunes avec deux événements notables dont le but du 3-0 qui a le mérite de réveiller les tribunes parisiennes qui s’étaient endormies. On retiendra aussi et surtout l’irrespect absolu de Luis Enrique pour le Racing qui fait entrer Layvin Kurzawa pour la première fois depuis 2021. Son entrée s’accompagne d’une nuée de sifflets à laquelle aucune Strasbourgeois n’a eu le droit, preuve que le pire adversaire des parisiens samedi n’était même pas en face d’eux.
Le match se finit dans l’indifférence quasi-totale. Matz Sels et Lucas Perrin sont en première ligne pour saluer les supporters, bientôt suivi par la grande majorité des joueurs de l’équipe. La météo et l’absence de la tribune Auteuil contribuent à vider le stade rapidement et les strasbourgeois ont tôt fait de pouvoir quitter les gradins à leur tour.
Si les cars pour l’Alsace se remplissent, une poignée de fans repartira, une fois n’est pas coutume, d’un match à l’extérieur à pied. Et tant mieux parce que pour ceux-là, la soirée parisienne ne fait que commencer. C’est qu’il y a un anniversaire à célébrer.
