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Le Racing a longtemps accroché les Lyonnais en route vers la Coupe d’Europe, mais ont cédé sur le classique pénalty pour Lyon dans le temps additionnel.
Pour la dernière rencontre de la saison, tout le monde a imaginé que le Racing viendrait en claquettes-chaussettes après la victoire face au rival symbolique Metz. Débarrassé de la lutte pour le maintien, après avoir dit au revoir à son public sur une bonne note (à l’arraché), on pouvait imaginer que la motivation soit difficile à trouver.
D’autant plus que l’équipe doit se priver de quelques cadres de la saison : opéré pendant la semaine Moïse Sahi Dion n’est pas là ; diminué aux adducteurs, Kévin Gameiro doit rester à la maison ; Dilane Bakwa est finalement avec le groupe, mais restera sur le banc, pas à 100%. Mwanga ou Deminguet ne se sont pas entraînés depuis deux semaines, Jean-Eudes Aholou est porté disparu.
Patrick Vieira convoque les petits nouveaux Tidiane Diallo et Patrick Ouotro dans le groupe, et surprise, titularise Rabby Nzingoula au milieu en lieu et place d’Ibrahima Sissoko appelé à partir du Racing cet été.
Autre surprise, le Racing ne repasse pas en 5-4-1 contre la puissance offensive lyonnaise, le système de la semaine passée est conservé à l’identique. Faute d’ailier, Thomas Delaine fait une pige sur la gauche. Habib Diarra remonte d’un cran, permettant à Nzingoula de faire duo avec Andrey Santos. En défense, pas de changement par rapport à la semaine précédente.
En face, l’Olympique Lyonnais ressemble à quelque chose en cette fin de championnat (5 victoires en 6 matchs avec une seule défaite à Paris). La défense, pataude en début de saison, s’est stabilisée grâce au duo O’Brien et Caleta-Car. L’attaque carbure (16 buts lors des 6 dernières rencontres).
Dès la 4ème Caqueret marque de loin, contré par Sylla, ce qui prend Bellaarouch à contre pied. On pense déjà que la soirée va être longue, mais le but est refusé par un hors-jeu peu flagrant.
Lyon domine la possession, le Racing subit sans rompre.
A la 24ème Cherki est lancé en profondeur et son tir croisé passe de peu à côté.
Lyon est dans un temps fort et enchaîne les frappes : Benrahma puis Tagliafico sollicitent Alaa Bellaarouch qui s’interpose à deux reprises.
A la 32ème Habib Diarra déclenche le premier tir cadré du Racing, ; sans danger pour Lopes.
Alaa Bellaarouch fait déjà son 3ème arrêt à la 36ème sur une tête de Corentin Tolisso.
Le Racing craque à la 39ème minute sur une action qui va trop vite pour la défense strasbourgeoise. Cherki, Tolisso, Benrahma donnent le tournis comme un manège d’Europa Park et Lacazette finit dans le but grand ouvert (1-0).
Sur la relance strasbourgeoise, Nzingoula se fait prendre en sandwich entre les costauds Caletar-Car et Lopes : le gardien lyonnais reste fidèle à sa réputation de brute en laissant ses coudes dans la nuque du rookie strasbourgeois, sans que personne ne trouve rien à redire. La mi-temps arrive à temps pour se relancer.
La deuxième mi-temps ressemble à la première avec des Lyonnais dominateurs territorialement. Les Strasbourgeois arrivent à mieux remonter le ballon collectivement mais ça ne suffit pas pour être dangereux.
C’est même Bellaarouch qui doit se chauffer sur un tir de Tolisso pour éviter le break lyonnais (53è).
La VAR a du travail en deuxième période avec une première sollicitation sur un hors jeu d’Emegha, qui tombe dans la foulée. Par sécurité, la vidéo est scrutée pour éviter tout débat. Mais ce n’est qu’un échauffement pour la VAR.
A la 57ème, Cherki a encore une occasion mais tire juste à côté. Les Lyonnais laissent-ils passer leur chance ?
A la 62ème, Rabby Nzingoula remonte le ballon entre trois Lyonnais, arrive à servir parfaitement Habib Diarra qui transforme l’offrande dans un angle difficile (1-1). Le stade de Décines commence à douter de la qualification européenne.
Contrairement aux attentes de mise au ban suite à sa sortie médiatique, Lucas Perrin entre en jeu et s’installe aux côtés de Sylla, tandis que Doukouré se replace au milieu de terrain.
Quand Strasbourg fait entrer de l’expérience, Lyon fait entrer les jeunes pousses : Nuamah et Fofana, qui n’auraient pas fait tache au Racing avec leur âge et leur nom en -a.
Vexé par le jeunisme soudain de Lyon, Patrick Vieira fait entrer Aboubacar Ali (18 ans). Et toc les vieux de 20 ans ! Il prend tout de suite sa chance de loin, à deux reprises d’ailleurs. La fougue de la jeunesse...
Le deuxième tir d’Ali finit en corner, sur lequel Lucas Perrin est accroché. La VAR réapparaît au moment de commander Burger King et ne peut que valider le pénalty.
Emmanuel Emegha s’en charge (77è). Emma avec deux M et deux pieds équivalents, qui se charge de tirer le péno du gauche, comme lors de la séance de tir au but en Coupe de France, dans le même stade, il y a 3 mois. Cette fois-ci, c’est le poteau qui repousse, alors que le Racing aurait pu climatiser un stade entier. Le Racing manque une occasion en or !
A la 79ème un pénalty est sifflé de l’autre côté, et la VAR revient une nouvelle fois en scène. Le stade bout car il sait que le fameux « pénalty pour Lyon » de l’ère Aulas n’est pas loin. Mais le tacle de Frédéric Guilbert sur Lacazette est propre. Après vérification, le pénalty est annulé. L’arbitre est courageux de ne pas se laisser influencer par un public bruyant. Mais ce n’est que partie remise.
A la 93ème Marvin Senaya fait un croche-patte indiscutable sur Fofana qui est en train de dribbler dans la surface.
La VAR encore une fois dérangée, signale le pénalty confirmé par l’arbitre cette fois-ci, sous les clameurs de la foule.
Senaya s’est fait prendre cette fois-ci, après avoir déjà eu des contacts litigieux dans la surface avec Lacazette et Tolisso en première période.
Dans le plus grand des calmes, Alexandre Lacazette transforme le pénalty (2-1).
Lyon a validé une remontée fantastique depuis la dernière place jusqu’à la qualification en Coupe d’Europe. Depuis la 14ème journée, quand l’équipe a été livrée à Pierre Sage, agrémentée d’une campagne de recrutement dynamique en janvier, l’Olympique Lyonnais a eu un parcours de champion (à égalité avec le PSG sur la période, devant Brest et Monaco). Contrairement au Racing, ils ne sont pas encore en vacances : il leur reste encore une finale de Coupe de France.
Pour les joueurs du Racing, les vacances arrivent. Pour le staff, c’est l’heure du rendez-vous pour établir le recrutement de l’été. Patrick Vieira a plusieurs fois rappelé l’importance de l’expérience au courant de la saison. Les joueurs ont aussi rappelé qu’ils veulent avoir plus d’ambitions la saison prochaine. Seront-ils entendus ?
D’autant plus que l’équipe doit se priver de quelques cadres de la saison : opéré pendant la semaine Moïse Sahi Dion n’est pas là ; diminué aux adducteurs, Kévin Gameiro doit rester à la maison ; Dilane Bakwa est finalement avec le groupe, mais restera sur le banc, pas à 100%. Mwanga ou Deminguet ne se sont pas entraînés depuis deux semaines, Jean-Eudes Aholou est porté disparu.
Patrick Vieira convoque les petits nouveaux Tidiane Diallo et Patrick Ouotro dans le groupe, et surprise, titularise Rabby Nzingoula au milieu en lieu et place d’Ibrahima Sissoko appelé à partir du Racing cet été.
Autre surprise, le Racing ne repasse pas en 5-4-1 contre la puissance offensive lyonnaise, le système de la semaine passée est conservé à l’identique. Faute d’ailier, Thomas Delaine fait une pige sur la gauche. Habib Diarra remonte d’un cran, permettant à Nzingoula de faire duo avec Andrey Santos. En défense, pas de changement par rapport à la semaine précédente.
En face, l’Olympique Lyonnais ressemble à quelque chose en cette fin de championnat (5 victoires en 6 matchs avec une seule défaite à Paris). La défense, pataude en début de saison, s’est stabilisée grâce au duo O’Brien et Caleta-Car. L’attaque carbure (16 buts lors des 6 dernières rencontres).
Le Racing dominé territorialement pendant une heure
Dès la 4ème Caqueret marque de loin, contré par Sylla, ce qui prend Bellaarouch à contre pied. On pense déjà que la soirée va être longue, mais le but est refusé par un hors-jeu peu flagrant.
Lyon domine la possession, le Racing subit sans rompre.
A la 24ème Cherki est lancé en profondeur et son tir croisé passe de peu à côté.
Lyon est dans un temps fort et enchaîne les frappes : Benrahma puis Tagliafico sollicitent Alaa Bellaarouch qui s’interpose à deux reprises.
A la 32ème Habib Diarra déclenche le premier tir cadré du Racing, ; sans danger pour Lopes.
Alaa Bellaarouch fait déjà son 3ème arrêt à la 36ème sur une tête de Corentin Tolisso.
Le Racing craque à la 39ème minute sur une action qui va trop vite pour la défense strasbourgeoise. Cherki, Tolisso, Benrahma donnent le tournis comme un manège d’Europa Park et Lacazette finit dans le but grand ouvert (1-0).
Sur la relance strasbourgeoise, Nzingoula se fait prendre en sandwich entre les costauds Caletar-Car et Lopes : le gardien lyonnais reste fidèle à sa réputation de brute en laissant ses coudes dans la nuque du rookie strasbourgeois, sans que personne ne trouve rien à redire. La mi-temps arrive à temps pour se relancer.
La deuxième mi-temps ressemble à la première avec des Lyonnais dominateurs territorialement. Les Strasbourgeois arrivent à mieux remonter le ballon collectivement mais ça ne suffit pas pour être dangereux.
C’est même Bellaarouch qui doit se chauffer sur un tir de Tolisso pour éviter le break lyonnais (53è).
La VAR a du travail en deuxième période avec une première sollicitation sur un hors jeu d’Emegha, qui tombe dans la foulée. Par sécurité, la vidéo est scrutée pour éviter tout débat. Mais ce n’est qu’un échauffement pour la VAR.
Pas loin de mettre la clim
A la 57ème, Cherki a encore une occasion mais tire juste à côté. Les Lyonnais laissent-ils passer leur chance ?
A la 62ème, Rabby Nzingoula remonte le ballon entre trois Lyonnais, arrive à servir parfaitement Habib Diarra qui transforme l’offrande dans un angle difficile (1-1). Le stade de Décines commence à douter de la qualification européenne.
Contrairement aux attentes de mise au ban suite à sa sortie médiatique, Lucas Perrin entre en jeu et s’installe aux côtés de Sylla, tandis que Doukouré se replace au milieu de terrain.
Quand Strasbourg fait entrer de l’expérience, Lyon fait entrer les jeunes pousses : Nuamah et Fofana, qui n’auraient pas fait tache au Racing avec leur âge et leur nom en -a.
Vexé par le jeunisme soudain de Lyon, Patrick Vieira fait entrer Aboubacar Ali (18 ans). Et toc les vieux de 20 ans ! Il prend tout de suite sa chance de loin, à deux reprises d’ailleurs. La fougue de la jeunesse...
Le deuxième tir d’Ali finit en corner, sur lequel Lucas Perrin est accroché. La VAR réapparaît au moment de commander Burger King et ne peut que valider le pénalty.
Emmanuel Emegha s’en charge (77è). Emma avec deux M et deux pieds équivalents, qui se charge de tirer le péno du gauche, comme lors de la séance de tir au but en Coupe de France, dans le même stade, il y a 3 mois. Cette fois-ci, c’est le poteau qui repousse, alors que le Racing aurait pu climatiser un stade entier. Le Racing manque une occasion en or !
A la 79ème un pénalty est sifflé de l’autre côté, et la VAR revient une nouvelle fois en scène. Le stade bout car il sait que le fameux « pénalty pour Lyon » de l’ère Aulas n’est pas loin. Mais le tacle de Frédéric Guilbert sur Lacazette est propre. Après vérification, le pénalty est annulé. L’arbitre est courageux de ne pas se laisser influencer par un public bruyant. Mais ce n’est que partie remise.
A la 93ème Marvin Senaya fait un croche-patte indiscutable sur Fofana qui est en train de dribbler dans la surface.
La VAR encore une fois dérangée, signale le pénalty confirmé par l’arbitre cette fois-ci, sous les clameurs de la foule.
Senaya s’est fait prendre cette fois-ci, après avoir déjà eu des contacts litigieux dans la surface avec Lacazette et Tolisso en première période.
Dans le plus grand des calmes, Alexandre Lacazette transforme le pénalty (2-1).
Lyon a validé une remontée fantastique depuis la dernière place jusqu’à la qualification en Coupe d’Europe. Depuis la 14ème journée, quand l’équipe a été livrée à Pierre Sage, agrémentée d’une campagne de recrutement dynamique en janvier, l’Olympique Lyonnais a eu un parcours de champion (à égalité avec le PSG sur la période, devant Brest et Monaco). Contrairement au Racing, ils ne sont pas encore en vacances : il leur reste encore une finale de Coupe de France.
Pour les joueurs du Racing, les vacances arrivent. Pour le staff, c’est l’heure du rendez-vous pour établir le recrutement de l’été. Patrick Vieira a plusieurs fois rappelé l’importance de l’expérience au courant de la saison. Les joueurs ont aussi rappelé qu’ils veulent avoir plus d’ambitions la saison prochaine. Seront-ils entendus ?