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- Côté tribunes
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- Par guigues
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Si supporter le Racing est un sacerdoce, le déplacement à Saint Symphorien était souvent vécu comme le purgatoire : ambiance molle, visibilité nulle, incidents irritants et surtout défaite systématique. 24 ans que ça durait et bien c'est fini !
Une journée historique !
En ce jour du samedi 6 Octobre 2007, le Racing met fin à 24 ans d'aberration sportive, à savoir l'incapacité chronique des Alsaciens à terrasser leurs rivaux lorrains. Des joueurs en passant par le président et surtout chez les supporters, le mot d'ordre est simple : VAINCRE.
Les UB90 avaient décidé de marquer le coup (d'envoi) en affichant une bâche éponyme, accompagnée par une centaine d'étendards représentant les logos du groupe à travers les âges. Les associations de supporters étant entassées à l'étage, les Alsaciens venus par leurs propres moyens avaient donc pour eux toute la partie basse du parcage. Cette dernière était loin d'être remplie malgré la présence de 900 Strasbourgeois dans le vétuste stade de Saint Symphorien.
Euphorie ! Allégresse !! Liesse !!! Exultation !!!! Badinage ?
La suite on la connaît tous maintenant : Mouloungui, Renteria et tout devient flou. Tout le monde s'embrasse, puis crie, et s'embrasse à nouveau. La tribune bleue et blanche communie et ne cesse d'encourager son équipe. Le match ne peut plus échapper aux joueurs du Racing et le but messin ne fait que raviver les chants.
Enfin l'arbitre met fin à la rencontre, les joueurs viennent remercier devant le parcage et plusieurs d'entre eux jettent leurs maillots : la fête est belle.
Comme à l'accoutumée, les forces de l'ordre font patienter les visiteurs ¾ d'heures avant de les laisser regagner leurs véhicules. Cette attente, souvent interminable, est en ce soir de victoire un moment de bonheur supplémentaire. En regardant autour de soi, tout le monde affiche des mines réjouies. On se congratule encore une fois, on se rappelle les pronostics d'avant match, on se surprend même à parler d'Europe, un doux rêve bleu...
Joyeux anniversaire ?
FCM-RCS, c'est l'affiche que la Horda Frenetik avait choisie pour célébrer ses dix ans. Un anniversaire, ça se prépare longtemps à l'avance, et de la préparation il en a fallu pour réaliser l'imposant tifo voile recouvrant la quasi-totalité de la tribune Est. Malheureusement pour eux, le Racing ne leur a pas fait de cadeau, et à la fin du match quand les tribunes s'embrasent, le gâteau à un goût amer.
Inutile d'épiloguer sur les incidents qui ont émaillé le match. Ce n'est pas la première fois qu'un derby excite les esprits,. Au lieu d'enfoncer les portes ouvertes d'une morale bien pensante, en attribuant des distinctions de vrais ou pseudos supporters, il serait de bon ton de s'interroger sur la passivité du FC Metz en matière de sécurité.
Merci les Bleus, des matchs tels que celui-ci donnent tout son sens à la passion pour le Racing.
En ce jour du samedi 6 Octobre 2007, le Racing met fin à 24 ans d'aberration sportive, à savoir l'incapacité chronique des Alsaciens à terrasser leurs rivaux lorrains. Des joueurs en passant par le président et surtout chez les supporters, le mot d'ordre est simple : VAINCRE.
Les UB90 avaient décidé de marquer le coup (d'envoi) en affichant une bâche éponyme, accompagnée par une centaine d'étendards représentant les logos du groupe à travers les âges. Les associations de supporters étant entassées à l'étage, les Alsaciens venus par leurs propres moyens avaient donc pour eux toute la partie basse du parcage. Cette dernière était loin d'être remplie malgré la présence de 900 Strasbourgeois dans le vétuste stade de Saint Symphorien.
Euphorie ! Allégresse !! Liesse !!! Exultation !!!! Badinage ?
La suite on la connaît tous maintenant : Mouloungui, Renteria et tout devient flou. Tout le monde s'embrasse, puis crie, et s'embrasse à nouveau. La tribune bleue et blanche communie et ne cesse d'encourager son équipe. Le match ne peut plus échapper aux joueurs du Racing et le but messin ne fait que raviver les chants.
Enfin l'arbitre met fin à la rencontre, les joueurs viennent remercier devant le parcage et plusieurs d'entre eux jettent leurs maillots : la fête est belle.
Comme à l'accoutumée, les forces de l'ordre font patienter les visiteurs ¾ d'heures avant de les laisser regagner leurs véhicules. Cette attente, souvent interminable, est en ce soir de victoire un moment de bonheur supplémentaire. En regardant autour de soi, tout le monde affiche des mines réjouies. On se congratule encore une fois, on se rappelle les pronostics d'avant match, on se surprend même à parler d'Europe, un doux rêve bleu...
Joyeux anniversaire ?
FCM-RCS, c'est l'affiche que la Horda Frenetik avait choisie pour célébrer ses dix ans. Un anniversaire, ça se prépare longtemps à l'avance, et de la préparation il en a fallu pour réaliser l'imposant tifo voile recouvrant la quasi-totalité de la tribune Est. Malheureusement pour eux, le Racing ne leur a pas fait de cadeau, et à la fin du match quand les tribunes s'embrasent, le gâteau à un goût amer.
Inutile d'épiloguer sur les incidents qui ont émaillé le match. Ce n'est pas la première fois qu'un derby excite les esprits,. Au lieu d'enfoncer les portes ouvertes d'une morale bien pensante, en attribuant des distinctions de vrais ou pseudos supporters, il serait de bon ton de s'interroger sur la passivité du FC Metz en matière de sécurité.
Merci les Bleus, des matchs tels que celui-ci donnent tout son sens à la passion pour le Racing.
