Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Lorraine bancale ?

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Par pipo
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Après une victoire pleine d'assurance sur le Mans, le Racing s'apprête à recevoir nos meilleurs ennemis : le FC Metz.

Les enjeux

Il est inutile d'argumenter les enjeux du Derby (avec un « D » majuscule, comme Derby County le Fc Messe Anglais). Le Derby ne se joue pas, il se gagne !
Or, concédons-le : du côté de la Meinau, on a une fâcheuse tendance à le perdre...
Le dernier en date (en Coupe de France le 1er février) a laissé une marque cuisante sur l'arrière-train de nos protégés. Cette déculottée en Coupe, alliée à la défaite face au voisin sochalien en championnat, a laissé des traces dans les esprits, et la Meinau attend un sursaut d'orgueil régional de la part de ses troupes.
Une nouvelle défaite face à la lanterne grenate du championnat aurait de fâcheuses répercussions sur le moral des supporters et serait de mauvaise augure dans la lutte épique pour le maintien.

Petite présentation de l'équipe adverse

A défaut d'être le rédempteur d'une équipe sacrifiée depuis longtemps, Yvon Pouliquen, le nouvel entraineur du FC Metz, réussit à porter dignement la croix (de Lorraine) d'un club pour qui la fin de saison s'apparente à un long calvaire...
Les carences messines semblent se trouver du côté de la défense. Jamais correctement alignée (d'où de nombreux buts gags en début de saison), soutenue par une charnière centrale trop lente (Jeff Strasser, Pascal Delhommeau, Pape Malick Diop...), la défense messine a souvent pris l'eau et semble en difficulté à la moindre accélération.
Le milieu de terrain, lui aussi, a souvent été brocardé sous l'ère Francis de Taddeo.
Des joueurs comme Barbosa, François ou même Gygax ont énormément déçu autant dans la créativité que dans le travail de récupération.
Mais voila, après un début de saison qui restera longtemps mythique pour tous les fanas de football (9 points à la trêve), une avalanche de titulaires blessés (Cardy (je t'aime), Strasser, Bassong...) et de défaites, les Messins restent sur deux succès d'affilée à Saint Symphorien et ont réalisé l'exploit de tripler leur nombre de victoires en l'espace de trois journées de championnat (comme quoi les chiffres...) !
Des joueurs comme Aguirre portent les espoirs de renouveau offensif du côté de la Seille (surtout quand ils se mettent en colère), et la Meinau retiendra longtemps le festival de Pjanic slalomant dans une défense aussi apathique qu'une maison de retraite à l'heure de Derrick...
Si le flamboyant dragon des années 97-99 s'est transformé en un pataud Casimir et a vécu l'un des pires débuts de saison de l'histoire du football, le pire(s) semble derrière eux.
On aurait tort de considérer la défaite en coupe comme un accident de parcours, l'équipe grenate qui se présente samedi à la Meinau affichant un tout autre esprit que la formation apathique et disparate du début de saison... Il parait même qu'on voit à nouveau du football du côté de Saint Symphorien (dixit Jean-Christophe Molinari) !
Le Racing a donc tout intérêt de se méfier sous peine d'une nouvelle déconvenue...

Les méchants

Hormis Julien Cardy (je t'aime), joueur talentueux (et beau) s'il en est, indisponible pour la saison, Bassong et Eric Cubillier (toujours incertains), Pouliquen devrait pouvoir compter sur l'ensemble de son groupe. C´est donc l'équipe victorieuse contre Caen qui devrait avoir l'honneur de fouler la pelouse de la rue de l'Extenwoerth.
En voici la composition :

Equipe


Le jeu messin, on le connait et il n'a pas changé : on défend à 11 derrière et on essaie de profiter en contre des espaces crées par les équipes faisant le jeu... Si ce type de jeu pouvait fonctionner avec une défense en béton mené par un flamboyant Kastendeutch (on a les gloires qu'on mérite), la défense messine de cette saison semble être aussi contournable qu'une ligne Maginot au printemps... Encore faut-il des éléments moteurs pour la contourner...

Les gentils

Avec le retour de Rodrigo et de Paisley, JMF devrait disposer d'un groupe quasi complet (hormis les absences de Fanchone et peut être de Guillaume Lacour qui semble avoir eu du mal à digérer les rillettes) et avoir le choix en attaque comme au milieu de terrain.
Si on prend en compte la méforme persistante de Yacine Abdessaki, la composition pourrait être la suivante :

Equipe


Coté jeu, vous le savez, rien a voir avec les autres équipes du grand Est. Chez nous, on pratique un jeu flamboyant, un football de feu à une touche de balle, un jeu léché tout en pénétration, bref un jeu de panache. Si on se prend une pétée, on le fera avec dignité et par plus d'un but d'écart. Rien à voir avec la médiocrité crasse de nos chers voisins. Le Racing, c'est l'OM de l'Est et pas le Guingamp de la Seille : nous n'avons pas les mêmes valeurs, et l'équipe l'a prouvé au Mans la dernière journée de championnat.


Pour résumer : les clés du match

Le point faible du FC Metz reste clairement le secteur défensif. Si des joueurs comme Mouloungui ou Renteria sont dans un bon jour, il ne devrait pas leur être trop difficile de se procurer des occasions, laissant aux défenseurs de Metz le loisir de tirer leur charrette.
Mais on l'a vu en coupe, gare aux Messins qui tombent !
Le FC Metz se présentera à la Meinau en configuration « Derby » : gageons que Pouliquen saura insuffler un esprit de guerrier à ses joueurs qui ne se laisseront pas vaincre sans efforts.
Si les joueurs du Racing jouent avec un état d´esprit semblable à celui entrevu face à Sochaux, nous ne sommes pas à l´abri d'une nouvelle défaite...

C'est donc une Meinau impatiente et anxieuse qui recevra samedi les protégés du nouveau messie Messois. Puisse Saint Clément être avec nous !


PS : 6 jeux de mots navrants sont cachés dans cet article un peu pourri. Celui qui les trouve gagne un stage de football en déambulateur dans l'école de foot Jeff Strasser.

pipo

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