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Ce sont des Canaris en phase de réveil qui se rendent à la Meinau samedi. Rassurés sur leur jeu, ils tenteront à Strasbourg d'enchaîner les résultats, pour la confiance...
Le FC Nantes 2004-2005 a eu bien du mal à se dessiner. Il faut dire que malgré les promesses présidentielles de ne laisser partir que deux cadres, c'est une véritable saignée qui anima l'été Nantais. Gillet, Yepes, Ateba, Armand, Berson, Ziani, Vahirua, Moldovan, voilà pratiquement une équipe type qui s'envolait, pour la plupart chez des concurrents directs. Des supporters déjà sur les nerfs devaient par-dessus ça supporter les tâtonnements en matière de recrutement, où le flux se révéla beaucoup moins conséquent. Il fallu attendre un peu avant de voir la défense nantaise recomposée, Caceres le Paraguayen et Viveros le Colombien paraphant un contrat en bonne et due forme. Mais des soucis administratifs empêchaient l'un et l'autre de débuter à temps, faisant du FC Nantes la risée des observateurs. Le recrutement offensif ne se révéla guère plus évident, les noms plus ou moins fantaisistes circulant (Farias, Farfan, Overmars !), ce sont finalement Bagayoko et Bratu un Roumain laissé par Galatasaray qui rejoignaient la recrue venue du National : Capoue, seule nouvelle tête à la reprise de l'entraînement à la Jonelière.
Bien évidemment, l'Intertoto avait déjà débuté, et après avoir éliminé les Irlandais de Cork, le FC Nantes devait atteindre ses limites face à Liberec. A chaque sortie, la défense Jaune avait pris l'eau. Pas étonnant alors que le début de championnat se révéla catastrophique. Août fût une traversée du désert, où les soucis administratifs enfin réglés, Loïc Amisse peinait à intégrer ses recrues. De balbutiement footballistique en recherche tactique, Nantes avait du mal à se dessiner. Le 3-5-2 récurent du coach Nantais montrait ses limites, et la grogne gagnait les travées de la Beaujoire, malgré le premier but de Bagayoko face à Toulouse (2-2).
Il fallu attendre septembre pour que le soleil brille sur Nantes. A Saint Etienne, Landreau conservait pour la première fois sa cage inviolée (0-0). Puis face à Istres, des Nantais peu méritants arrachaient leur première victoire (1-0). Le redressement se confirmait à Monaco, où une production de toute beauté couronnée par le premier but de Bratu tournait court sur une faute de main de Landreau et un pénalty de dernière minute (1-2). Dimanche dernier, les Canaris fébriles mais appliqués venaient à bout de Lens sur un superbe but de Pujol (1-0).
Voilà donc un FC Nantes éveillé, stabilisé par un 4-4-2 bien plus équilibré, qui se rend à Strasbourg samedi. La victoire sur les Sangs et Or évite aux Canaris de disputer à la Meinau un match de la mort entre reléguables. Repositionnés à l'orée de la première partie de tableau, les Jaunes ont l'occasion d'enchaîner deux victoires consécutives et par là même de recoller au peloton. S'ils ne joueront pas la peur au ventre, ils trouveront la motivation d'un seul coup d'oeil au classement. Cette 14è position à 3 points seulement de la 7è place est un petit miracle pour un club qui a débuté son championnat un mois en retard. Strasbourg est l'occasion de lancer la poursuite, tester un peu les tripes d'une équipe qui commence à peine à se dessiner.
La défense, organisée depuis peu par un quatuor prend ses marques, et les repères se font de plus en plus marquants. Face à Lens les quelques velléités nordistes furent relativement bien contrôlées et les quelques brèches furent bien colmatées par un Landreau concentré. Le milieu représente véritablement la grande satisfaction nantaise de cette saison. La paire Toulalan Faé est le poumon et le coeur des Jaunes, les deux compères sont les véritables dépositaires du jeu nantais. Le sacrifice de Yapi sur le flanc gauche, s'il prive les jaunes de solutions de débordement (l'ivoirien est droitier) permet de poser le jeu et multiplier les combinaisons pour trouver la profondeur. Devant, Bratu, Pujol et Bagayoko commencent à trouver leurs sensations. Le Roumain se révèle en véritable chasseur de buts, attiré par la cage, le jeune Nantais étant toujours précieux par ses courses et quelques éclairs alors que l'ex Ajaccien et Strasbourgeois apporte le plus physique qui manquait à l'attaque jaune.
Nantes s'éveille à son football, et est bien décidé à enchaîner très vite les points, pour ne pas perdre de vue le peloton d'une part, pour se rassurer sur son jeu et acquérir du nerf d'autre part. Novembre se révélant infernal pour les Canaris enchaînant les grosses écuries, c'est en octobre qu'ils vont devoir faire le plein de points. Epargner tant que tout va bien, car l'hiver sera rude.
La fiche du FC Nantes
L'équipe 2004-2005
Calendrier, résultats.
Bien évidemment, l'Intertoto avait déjà débuté, et après avoir éliminé les Irlandais de Cork, le FC Nantes devait atteindre ses limites face à Liberec. A chaque sortie, la défense Jaune avait pris l'eau. Pas étonnant alors que le début de championnat se révéla catastrophique. Août fût une traversée du désert, où les soucis administratifs enfin réglés, Loïc Amisse peinait à intégrer ses recrues. De balbutiement footballistique en recherche tactique, Nantes avait du mal à se dessiner. Le 3-5-2 récurent du coach Nantais montrait ses limites, et la grogne gagnait les travées de la Beaujoire, malgré le premier but de Bagayoko face à Toulouse (2-2).
Il fallu attendre septembre pour que le soleil brille sur Nantes. A Saint Etienne, Landreau conservait pour la première fois sa cage inviolée (0-0). Puis face à Istres, des Nantais peu méritants arrachaient leur première victoire (1-0). Le redressement se confirmait à Monaco, où une production de toute beauté couronnée par le premier but de Bratu tournait court sur une faute de main de Landreau et un pénalty de dernière minute (1-2). Dimanche dernier, les Canaris fébriles mais appliqués venaient à bout de Lens sur un superbe but de Pujol (1-0).
Voilà donc un FC Nantes éveillé, stabilisé par un 4-4-2 bien plus équilibré, qui se rend à Strasbourg samedi. La victoire sur les Sangs et Or évite aux Canaris de disputer à la Meinau un match de la mort entre reléguables. Repositionnés à l'orée de la première partie de tableau, les Jaunes ont l'occasion d'enchaîner deux victoires consécutives et par là même de recoller au peloton. S'ils ne joueront pas la peur au ventre, ils trouveront la motivation d'un seul coup d'oeil au classement. Cette 14è position à 3 points seulement de la 7è place est un petit miracle pour un club qui a débuté son championnat un mois en retard. Strasbourg est l'occasion de lancer la poursuite, tester un peu les tripes d'une équipe qui commence à peine à se dessiner.
La défense, organisée depuis peu par un quatuor prend ses marques, et les repères se font de plus en plus marquants. Face à Lens les quelques velléités nordistes furent relativement bien contrôlées et les quelques brèches furent bien colmatées par un Landreau concentré. Le milieu représente véritablement la grande satisfaction nantaise de cette saison. La paire Toulalan Faé est le poumon et le coeur des Jaunes, les deux compères sont les véritables dépositaires du jeu nantais. Le sacrifice de Yapi sur le flanc gauche, s'il prive les jaunes de solutions de débordement (l'ivoirien est droitier) permet de poser le jeu et multiplier les combinaisons pour trouver la profondeur. Devant, Bratu, Pujol et Bagayoko commencent à trouver leurs sensations. Le Roumain se révèle en véritable chasseur de buts, attiré par la cage, le jeune Nantais étant toujours précieux par ses courses et quelques éclairs alors que l'ex Ajaccien et Strasbourgeois apporte le plus physique qui manquait à l'attaque jaune.
Nantes s'éveille à son football, et est bien décidé à enchaîner très vite les points, pour ne pas perdre de vue le peloton d'une part, pour se rassurer sur son jeu et acquérir du nerf d'autre part. Novembre se révélant infernal pour les Canaris enchaînant les grosses écuries, c'est en octobre qu'ils vont devoir faire le plein de points. Epargner tant que tout va bien, car l'hiver sera rude.
La fiche du FC Nantes
L'équipe 2004-2005
Calendrier, résultats.
