Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Brest, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par kibitz
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« Désert... désespère... exaspère... calvaire ». Racing, what else ?

Personne aux guichets, et donc personne dans les gradins quand viennent s'échauffer les joueurs, dont notamment une des recrues du mercato hivernal, appelée à débuter la rencontre : Franck Dja Dje Dje.
Peu de monde également pour applaudir les valeureux joueurs du FCE Schirrhein-Schirrhoffen présentés au maigre public au terme de l'échauffement.

C'est Brest, il fait brumeux, il fait froid et on commence à en avoir franchement marre de ce Racing qui patine au classement depuis des semaines.

Bref, on sent par avance que ce match ne restera pas dans les mémoires et qu'il n'y aura pas une ambiance des grands soirs. Et pourtant on vient quand même...

Le Kop, lui aussi à moitié vide, affiche clairement la couleur avec plusieurs banderoles :
« Le stade est désert
Le niveau nous désespère
Le classement nous exaspère
Aimer ce club devient un calvaire »
Visiblement, même les plus motivé des supporters du Racing ont écoulé leur stock de patience et de confiance. Réaction attendue !

Après un coup d'envoi donné par le capitaine du club de Schirrhein, les quelques centaines de présents démarrent le match des tribunes par un « aux armes » résonnant bien dans les travées vides de la Meinau.

En face, une petite dizaine de fidèles brestois fera acte de présence, bravo à eux !

La rencontre commence donc plutôt bien dans les tribunes, la victoire est impérative et les présents semblent venus pour donner de la voix et encourager le Racing.

Un RCS poussif qui va malheureusement, comme souvent, décevoir les derniers irréductibles et se tirer une balle dans le pied en offrant une première mi-temps pathétique.

Brest ouvre en effet le score et les Strasbourgeois semblent incapables de la moindre réaction digne de ce nom. Pire, le club breton double la mise grâce à un but contre son camp, symbole ridicule de ce Racing pathétique depuis des semaines (des mois ?).

C'est la goutte qui fait déborder le vase et les ultras décident de cesser leurs encouragements visiblement inutiles, au mieux. Au pire, cette équipe n'en vaut pas la peine vu sa prestation sur le terrain.

Les UB90 rangent donc leur matériel et font vider la partie basse qu'ils occupent dans le Kop. La bâche est même retirée de la tribune, symbole maximum de rejet vu l'objectif d'apposer ses couleurs partout où joue le Racing.

A la mi-temps, le Racing est ainsi mené 0-2 chez lui et une bronca accompagne son retour au vestiaire. Les premiers « Furlan démission » fusent des gradins, tandis que les sifflets sont nourris, même dans le Kop.

En deuxième période, l'ambiance est donc des plus sinistres, avec une Meinau dépitée mais surtout sans illusions.

On en vient presque à espérer que la brume naissante s'étoffe et tombe vite sur la Meinau, pour cacher le triste spectacle...

Comme c'est souvent le cas, en l'absence de chants organisés par les ultras, certains donnent de la voix, pour siffler ou huer, bien entendu.

Ceux-là mêmes, sans doute, qui ne sont pas gênés d'exulter lorsque les Bleus réduisent le score.

La rencontre changent en effet de visage et les Strasbourgeois, sans être étincelants, loin s'en faut, semblent au moins décidés à jouer un minimum au football. « Pire », Shereni égalise même.

2-2, qui l'eut cru ? Cela ne satisfait pourtant pas les supporters du Kop qui maintiennent malgré le renversement de situation la grève de leurs chants.

Pour finir, le Racing n'est pas capable de l'emporter et une bronca nourrie salue le coup de sifflet final, ironique au vu des cris de joie ayant suivi le second but strasbourgeois.

Le stade se vide, la situation au classement empire, les supporters sont écoeurés.
Merci Racing, merci.

kibitz

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