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- Par father-tom
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Le Racing s'apprête à disputer ce soir un match crispant et haletant contre un adversaire en pleine bourre : l'OGC Nice. Un premier rendez-vous meinauvien pour Dugué et son groupe « remanié », placé - pourtant plus que jamais - sous le signe de l
Un nouvel espoir
Il n'y a pas si longtemps que ça, dans une galaxie pas si lointaine que ça non plus, un petit groupe de joueurs strasbourgeois pointait à la dernière place du classement de Ligue 1 avec une absence criarde de fond de jeu et de caractère. Si aujourd'hui la situation au classement n'a guère évolué, il y a un nouvel espoir.
Mené par le nouveau coach Duguépéroux, la rebellion strasbourgeoise s'organise pour damner le pion enfin à cette Impérieuse nécessité des trois points. Au programme : de la rigueur, du sérieux, de la responsabilisation, de la volonté, de l'engagement, et 1 point frustrant mais prometteur ramené du court déplacement à Ajaccio (2-2). Un point, comme dit, porteur d'espoirs.
Seul hic, en face, il y a l'OGC Nice, une forteresse intersidérale pour ne pas dire « intersidérante », composée de seize joueurs qui ont les crocs. Une équipe de combat assez puissante pour détruire une AS Monaco, chez elle à Louis II, en 15 minutes. Agali, Balmont, Abardonado... la Force est avec eux. Les Toulousains se sont aussi cassés les dents contre cette vaillante formation, actuellement 8ème de L1 à 3 petits points de la 4ème place... c'est dire si les Aiglons Impériaux seront motivés pour écraser la Rebellion alsacienne.
Les anciens contre-attaquent
Pour résister, le Racing pourra s'appuyer sur le regain de forme de ses « cadres ». Un regain entraperçu en Corse. Décriés depuis le début de saison, fustigés par la Présidence du club, malmenés par les choix de Kombouaré, perdus sur le terrain, amnésiques de leurs obligations, ils se sont révoltés à Ajaccio. Kanté même si il n'a jamais totalement failli a été bien présent sous un déluge servant généralement peu le travail des défenseurs, Abdessadki a montré qu'il était plus à l'aise au milieu qu'en latéral avec une prestation correcte, Le Pen a composé comme il a pu avec une hargne et une volonté de fer, Deroff a été précieux, solide, juste et opportun, et Niang, attaquant muet depuis 9 mois a retrouvé la lumière malgré deux occasions vendangées. Il a surtout et sûrement retrouvé un peu de confiance, ce qui n'a pas de prix notamment pour un attaquant qui avait laissé entrevoir autant d'espoirs la saison passée, avant de faire douter tout le monde, avant de douter lui-même.
Le retour d'un Jedi
Le Pen étant forfait, il y a fort à parier que Dugué va replacer Salim Arrache dans son couloir originel et de prédilection, le gauche, pour faire débuter à droite Pascal Johansen. Le Colmarien est de retour de suspension. Lui aussi critiqué sur ses premières apparitions, bête noire d'une frange de supporters avec qui il y a eu « explication de texte », Pagalou a apporté sa réponse sur le terrain lors des deux dernières rencontres, revenant peu à peu à un niveau plus conforme à ses possibilités. Son retour aura nécessairement un impact qui peut s'avérer décisif dans un milieu de terrain souvent remanié, où la bonne formule n'a pas encore été trouvée ; même si la doublette Arrache (à droite) Le Pen (à gauche) avait laissé entrevoir un début de solution. Encore que le nouvel entraîneur strasbourgeois pourrait surprendre tout son monde au dernier moment.
L'heure des « padawans » ?
Et justement, Duguépéroux avait prévenu concernant certains changements : les jeunes auront leur chance. Sidi Keita l'a eu et a su la saisir. Prestation convaincante pour le jeune Malien qui évoluait, il n'y a pas si longtemps en CFA. Avec la blessure de Bassila, il y a fort à parier qu'il aura à nouveau sa chance. Le jeune et prometteur Habib Bellaïd, déniché dans la pépinière de l'INF Clairefontaine, a fait son apparition dans le groupe des seize après une prestation de bonne qualité, en amical, contre les solides suisses du FC Thun. Et si la soif de sécurité, bien naturelle étant donné la situation, poussera sûrement Duguépéroux à re-titulariser le baroudeur Fahmi dans l'attente d'un retour d'Haggui, le stagiaire strasbourgeois aura peut-être lui aussi sa chance au cours de match. Surtout qu'avec Boka, Fahmi n'a pas été l'homme du match à Ajaccio, laissant poindre l'interrogation, certes lointaine ou un peu folle, d'une « surprise du chef ».
Echapper aux affres du côté obscur
Pour vaincre ces Niçois, seule issue valable pour le Racing, il faudra ne pas connaître la peur, ni s'énerver, ni agresser dans le mauvais sens du terme. Faire preuve de patience devant une formation réputée pour sa solidité défensive (mais qui en plante 4 aux Givet, Rodriguez, Squillaci, Evra, and Cie). Et le troublant paradoxe qui irriterait le plus farouche Maître Yoda, c'est qu'il faudra faire preuve d'agression (la bonne), harceler dans les duels, qu'il faudra aussi attaquer et ne pas hésiter à choisir le chemin le plus facile, le plus rapide, car peu importera la manière encore une fois. Seule comptera la victoire, afin d'être un peu moins « englué » dans le côté obscur du classement, et retrouver la lumière. Oui. Ce serait un beau clin d'oeil si ce soir, contre Nice justement, le Racing pouvait retrouver un coin d'Azur.
Les compositions probables
Les confrontations
Le Racing et Nice se sont rencontrés 34 fois à la Meinau. Avantage au Racing avec ses 17 victoires contre seulement 6 victoires pour les Aiglons (11 nuls). Face à Nice, le Racing a marqué en moyenne presque deux buts par match (65 buts au total) tandis que Nice a pour sa part souvent marqué avec 43 buts au total. Il faut remonter à la saison 1979-1980 faisant suite au titre de Champion de France du Racing pour retrouver trace d'une victoire de l'OGCN en terres alsaciennes (3-2).
Il n'y a pas si longtemps que ça, dans une galaxie pas si lointaine que ça non plus, un petit groupe de joueurs strasbourgeois pointait à la dernière place du classement de Ligue 1 avec une absence criarde de fond de jeu et de caractère. Si aujourd'hui la situation au classement n'a guère évolué, il y a un nouvel espoir.
Mené par le nouveau coach Duguépéroux, la rebellion strasbourgeoise s'organise pour damner le pion enfin à cette Impérieuse nécessité des trois points. Au programme : de la rigueur, du sérieux, de la responsabilisation, de la volonté, de l'engagement, et 1 point frustrant mais prometteur ramené du court déplacement à Ajaccio (2-2). Un point, comme dit, porteur d'espoirs.
Seul hic, en face, il y a l'OGC Nice, une forteresse intersidérale pour ne pas dire « intersidérante », composée de seize joueurs qui ont les crocs. Une équipe de combat assez puissante pour détruire une AS Monaco, chez elle à Louis II, en 15 minutes. Agali, Balmont, Abardonado... la Force est avec eux. Les Toulousains se sont aussi cassés les dents contre cette vaillante formation, actuellement 8ème de L1 à 3 petits points de la 4ème place... c'est dire si les Aiglons Impériaux seront motivés pour écraser la Rebellion alsacienne.
Les anciens contre-attaquent
Pour résister, le Racing pourra s'appuyer sur le regain de forme de ses « cadres ». Un regain entraperçu en Corse. Décriés depuis le début de saison, fustigés par la Présidence du club, malmenés par les choix de Kombouaré, perdus sur le terrain, amnésiques de leurs obligations, ils se sont révoltés à Ajaccio. Kanté même si il n'a jamais totalement failli a été bien présent sous un déluge servant généralement peu le travail des défenseurs, Abdessadki a montré qu'il était plus à l'aise au milieu qu'en latéral avec une prestation correcte, Le Pen a composé comme il a pu avec une hargne et une volonté de fer, Deroff a été précieux, solide, juste et opportun, et Niang, attaquant muet depuis 9 mois a retrouvé la lumière malgré deux occasions vendangées. Il a surtout et sûrement retrouvé un peu de confiance, ce qui n'a pas de prix notamment pour un attaquant qui avait laissé entrevoir autant d'espoirs la saison passée, avant de faire douter tout le monde, avant de douter lui-même.
Le retour d'un Jedi
Le Pen étant forfait, il y a fort à parier que Dugué va replacer Salim Arrache dans son couloir originel et de prédilection, le gauche, pour faire débuter à droite Pascal Johansen. Le Colmarien est de retour de suspension. Lui aussi critiqué sur ses premières apparitions, bête noire d'une frange de supporters avec qui il y a eu « explication de texte », Pagalou a apporté sa réponse sur le terrain lors des deux dernières rencontres, revenant peu à peu à un niveau plus conforme à ses possibilités. Son retour aura nécessairement un impact qui peut s'avérer décisif dans un milieu de terrain souvent remanié, où la bonne formule n'a pas encore été trouvée ; même si la doublette Arrache (à droite) Le Pen (à gauche) avait laissé entrevoir un début de solution. Encore que le nouvel entraîneur strasbourgeois pourrait surprendre tout son monde au dernier moment.
L'heure des « padawans » ?
Et justement, Duguépéroux avait prévenu concernant certains changements : les jeunes auront leur chance. Sidi Keita l'a eu et a su la saisir. Prestation convaincante pour le jeune Malien qui évoluait, il n'y a pas si longtemps en CFA. Avec la blessure de Bassila, il y a fort à parier qu'il aura à nouveau sa chance. Le jeune et prometteur Habib Bellaïd, déniché dans la pépinière de l'INF Clairefontaine, a fait son apparition dans le groupe des seize après une prestation de bonne qualité, en amical, contre les solides suisses du FC Thun. Et si la soif de sécurité, bien naturelle étant donné la situation, poussera sûrement Duguépéroux à re-titulariser le baroudeur Fahmi dans l'attente d'un retour d'Haggui, le stagiaire strasbourgeois aura peut-être lui aussi sa chance au cours de match. Surtout qu'avec Boka, Fahmi n'a pas été l'homme du match à Ajaccio, laissant poindre l'interrogation, certes lointaine ou un peu folle, d'une « surprise du chef ».
Echapper aux affres du côté obscur
Pour vaincre ces Niçois, seule issue valable pour le Racing, il faudra ne pas connaître la peur, ni s'énerver, ni agresser dans le mauvais sens du terme. Faire preuve de patience devant une formation réputée pour sa solidité défensive (mais qui en plante 4 aux Givet, Rodriguez, Squillaci, Evra, and Cie). Et le troublant paradoxe qui irriterait le plus farouche Maître Yoda, c'est qu'il faudra faire preuve d'agression (la bonne), harceler dans les duels, qu'il faudra aussi attaquer et ne pas hésiter à choisir le chemin le plus facile, le plus rapide, car peu importera la manière encore une fois. Seule comptera la victoire, afin d'être un peu moins « englué » dans le côté obscur du classement, et retrouver la lumière. Oui. Ce serait un beau clin d'oeil si ce soir, contre Nice justement, le Racing pouvait retrouver un coin d'Azur.
Les compositions probables
Les confrontations
Le Racing et Nice se sont rencontrés 34 fois à la Meinau. Avantage au Racing avec ses 17 victoires contre seulement 6 victoires pour les Aiglons (11 nuls). Face à Nice, le Racing a marqué en moyenne presque deux buts par match (65 buts au total) tandis que Nice a pour sa part souvent marqué avec 43 buts au total. Il faut remonter à la saison 1979-1980 faisant suite au titre de Champion de France du Racing pour retrouver trace d'une victoire de l'OGCN en terres alsaciennes (3-2).
