Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

L'abécédaire de la saison 2008-2009 (2/4)

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Par romeocrepe
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Ils sont tous là : Garcimore, les chercheurs du CNRS, Ginestet, les ch'tis, Ludwig van B. Gargorov et Pascal Johansen.

G comme Gargorov


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Merci Emil. Merci d'avoir, grâce à tes prestations pas assez bien pour la L1 mais mieux que la moyenne de ton équipe taillée pour la L2, été élu joueur de l'année par les stubistes. Grâce à cela, je ne suis pas obligé d'écrire sur Ginestet et son projet sportif grandiosement virtuel, Ginestet et son sens de la famille et des amis, Ginestet et ses talents de violoniste face aux supporters... Et Ginestet qu'on aurait applaudi pour les mêmes raisons s'il avait réussi, sauf qu'il s'est planté et que ma mauvaise foi ne me mènera pas au tribunal pénal international de La Haye.
Bref, Gargorov-le-tricard est sorti de son formol en 2009. Il court un peu, ses passes arrivent généralement à destination, des fois il dribble. Youpi.

H comme Hymne à la Joie


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Cette merveilleuse symphonie a été composée en 1824 par Ludwig van Beethoven, diminué physiquement et sourd comme un pot. Elle redevient très à la mode tous les cinq ans lors de l'élection européenne, et, parfois, en mai, au moment de l'Eurovision.

Tant mieux, parce qu'à la Meinau, c'est plutôt la soupe à la grimace. Pour la peine, nous allons continuer notre mélodie en sous-sol au moins une année de plus, avec nos abonnés à l'infirmerie genre Othon et nos psychotiques soignés en milieu ouvert. Pas de trace de génie dans ce Racing qui ressemble de plus en plus à une annexe du CHU.

I comme idiosyncrasie




Au sens psychiatrique, l'idiosyncrasie désigne le fait, dans une situation donnée, d'apporter une réponse verbale inadaptée, hors contexte (derniers mots d'Alfred Jarry au moment de mourir: "donnez-moi un cure-dents"), ou de forger des néologismes ("quiconque atteint ces sommets acquiert la bravitude").

Sur le stub, cela nous donne des thématiques merveilleusement décalées, comme ce post Racing intitulé "Amicalement, c'est fini"... Sur le terrain de la Meinau, la notion de joueur punk vient, comme chaque année, de s'enrichir d'une batterie de néologisme, déclinable comme suit : romuleux (frappé de romulisme), romulisé (romulique involontaire, par choix de l'entraîneur), romulateur (qui provoque le romulisme ; rarement mais ça arrive, le joueur peut le faire exprès, histoire de toucher son salaire sans rien faire), romulisme (joueur punk recruté pour jouer 4 insignifiantes minutes dans un match de L2). Au niveau national, le laboratoire de juriettologie du CNRS, qui étudiait l'équipe de France, devrait ouvrir une antenne à Strasbourg. La recherche a besoin de vous, alors envoyez vos sous.

J comme Johansen




Son cri résonne dans les stades comme un étendard. Pascal Johansen est toujours présent à travers son double Grégory Paisley. L'interversion des places entre les deux joueurs tristement emblématiques de Metz et Strasbourg a produit les résultats escomptés : il ne s'est rien passé du tout. Aucune prise sur le jeu, une surexposition sans rapport avec leur valeur sportive et leur amour du maillot, des déclarations incendiaires à l'endroit de ceux qui viennent voir leur prestation navrante chaque week-end et contribuent, par leur fidélité, au financement de leur belle voiture.

K comme kaléidoscope


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Sympathique effet optique, obtenu soit en regardant Denise Fabre et Garcimore à la télévision, soit en abusant du LSD (certains diront que la seconde possibilité est une condition préalable à l'accomplissement de la première). De fait, la réalité apparaît déformée, plus colorée, plus riche aussi, alors qu'en réalité, nous regardons un objet petit, médiocre, insignifiant, identique dans toutes ses composantes. Imaginez un fer à repasser ou une tranche de pâté vue en kaléidoscope, cela change tout.

Pour les recrutements du mercato, c'est pareil, avec un kaléidoscope cela devait être merveilleux pour Furlan, cette duplication à l'infini, en orange ou en vert, de Dja Djedje, ou un Romulo se démultipliant sur le terrain. Mais Furlan n'a pas su arrêter le LSD à temps, et revenir à la réalité pour les dernières journées. Et le bad trip est pour nous...


L comme Lens




Ils nous auront bien pilés cette saison: accrocheurs à la Meinau le 7 novembre (1-1, 4e match sans victoire), fracassants le lundi de Pâques au retour (4-1 à Bollaert), mous du genou fin mai contre Boulogne, ce qui a condamné le Racing à la place du con, le Racing du Nord-Pas-de-Calais, on peut le dire, nous a fait la peau.

Qu'ont-ils de plus que nous ? Un public ? Les Strasbourgeois n'ont pas démérité, en étant le troisième public de la saison. Un stade ? Si c'était déterminant, on serait au courant du côté de Boulogne. Une gastronomie ? Non, beurk, avantage le RCS. Des produits dopants plus efficaces ? Mauvais esprit parfaitement gratuit.

Alors quoi ? Un entraîneur qui y croît ? Déjà, peut-être. Un président emblématique ? Pas de match, Martel c'est le RC Lens, Ginestet c'est l'unanimité de lui-même. Des joueurs aptes à la remontée ? Oui, pas de doute là-dessus.

Et le plus triste dans l'histoire, c'est qu'aucune leçon n'en sera tirée en 2009...

romeocrepe

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