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Comme le veut la tradition, la période des rétrospectives a commencé. Après les bilans à mi-saison, coup d'oeil dans le rétro : voici les événements qui ont marqué le club durant cette année 2004.
Ljuboja au PSG
L'année 2003 s'est terminée en beauté : victoire 4-2 face à Montpellier assurant aux Strasbourgeois une place dans la première moitié du classement. En coulisses, comme prévu, Alexander Farnerud, 19 ans, rejoint le club alsacien et son frère par la même occasion. Le jeune Suédois a signé un contrat de quatre ans et demi avec le Racing. Mais si l'effectif acquiert un attaquant, les rumeurs annoncent le départ du buteur Ljuboja vers le PSG. Le club de la capitale entre dans la phase active du transfert dès le début de l'année. Intéressé par le profil de passeur-buteur de Daniel Ljuboja, le PSG est prêt à lever la clause du contrat du Serbe à Strasbourg, fixée entre 3 et 3,5 millions d'euros. Paris cherche à inclure dans la transaction l'échange d'un joueur. Bartholomew Ogbeche, qu'Antoine Kombouaré a dirigé avec la CFA du PSG, a été avancé aux dirigeants alsaciens mais ceux-ci préfèrent récupérer l'intégralité de l'argent du transfert. Le Racing, comme beaucoup de clubs en France, ne roule pas sur l'or. Finalement, le transfert qui tarde à se concrétiser a bien lieu, Ljuboja, formé à Sochaux, s'envole vers la capitale.
Le Racing en deuil
Le 9 janvier, le club apprend le décès de son secrétaire général, Jean-Michel Colin à l'âge de 53 ans. Il était également secrétaire du syndicat national des administratifs et assimilés du football. Présent au sein du club strasbourgeois depuis la fin des années 1960, il avait accédé au poste de secrétaire général en 1976.
Le 16 janvier, la série noire continue. Le Racing perd l'un de ses espoirs, Fabrice Viau, 21 ans, qui se tue au volant de sa voiture. Au club depuis 1998, il n'aura disputé que 2 matchs en Ligue 1. Il jouait régulièrement avec la réserve du club alsacien.
Le Racing se fait peur
Sur le plan sportif, l'hiver est rude pour le Racing. Strasbourg accuse le coup pour commencer l'année avec trois défaites face à Guingamp, Auxerre et Lens. Le mois de février est plus clément. Le 7, la victoire face au Mans (3-0) fait du bien. Cependant, le maigre public strasbourgeois et loin de s'imaginer que se sera la dernière de la saison à la Meinau. Le Racing s'abonne aux matchs nuls et pire, aux défaites. Les temps sont durs, le club qui avait pourtant débuté en fanfare, est en chute libre au classement. Mais la victoire sur le fil à Lille (0-1), la série de scores vierges face à Paris, Bastia et Monaco (0-0) et surtout la victoire à Montpellier (1-2) lors de l'avant-dernière journée, garantissent au Racing sa place dans l'élite du foot français. L'entraîneur, Antoine Kombouaré, n'a pas failli à sa mission et prolonge de deux ans avec Strasbourg. L'ancien défenseur du Paris Saint-Germain est donc sous contrat jusqu'en 2007.
En quête d'un buteur
Les joueurs sont en vacances mais les dirigeants du Racing s'activent pour trouver un attaquant avant le début de la saison 2004-2005. Dès fin mai, Florian Maurice, 8 buts en 2003-2004, est approché par Strasbourg. L'ancien Marseillais est libre de tout contrat. D'autres noms sont cités pour enrichir l'effectif alsacien. Mi-juillet, Strasbourg réalise un gros coup. Mickaël Pagis, 31 ans, quitte Sochaux pour le Racing, moyennant une somme estimée aux alentours de 500 000 euros. Le club alsacien achève sa campagne de recrutement avec cette 5ème arrivée, après celles de Karim Haggui, Rémy Vercoutre, Arthur Boka et Stéphane Cassard.
Kombouaré sur la touche
La saison 2004-2005 commence mal : défaites à Bastia (2-1) et face à Toulouse pour le premier match à la Meinau (1-4). Finalement le Racing marque ses premiers points à Saint Etienne (1-1) et face au promu, Istres. Mais Strasbourg ne sort pas la tête de l'eau et enchaîne les contre-performances. Après un revers à Monaco (3-1), le club partage les points avec Lens (2-2) et Caen (0-0). Après la nouvelle défaite à Paris (1-0) et surtout à domicile devant Nantes (0-2), il ne faisait plus de doute que les jours d'Antoine Kombouaré comme entraîneur du RCS était comptés. L'ancien défenseur du FC Nantes et du Paris Saint-Germain est démis de ses fonctions début octobre. « Après un week-end très triste au regard de la performance de l'équipe, qui n'était pas digne sur le terrain, nous avons voulu redonner de l'espoir au club », a commenté Egon Gindorf. Le Racing mise sur Jacky Duguépéroux, 56 ans qui a été choisi pour le replacer. Il connaît bien la maison : ancien joueur du club, il l'a déjà dirigé entre mars 1995 et janvier 1998. Durant ce laps de temps, il a étoffé la vitrine du RCS : Strasbourg a remporté la Coupe de la Ligue en 1997 et disputé une finale de Coupe de France en 1995. Désormais, il va prendre en main une équipe qui occupe la dernière place du classement après quatre nuls et cinq défaites en neuf matches.
Un nouveau président
Pour la troisième fois en sept ans, le RC Strasbourg change de propriétaire au cours du mois d'octobre. Après le Groupe McCormack (IMG), de 1997 à 2003, puis Egon Gindorf, en poste depuis 2003, le club passe entre les mains de Philippe Ginestet. A 38 ans, il est patron d'Eurinvest, une société d'investissements immobiliers, spécialisée dans l'acquisition et la construction de locaux commerciaux en France et en Belgique. L'actuel président du RCS, Egon Gindorf, a créé un poste de président délégué afin que Ginestet puisse préparer au mieux sa succession prévue le 1er juin 2005. Strasbourg a de plus décidé une augmentation de capital et Philippe Ginestet devient l'actionnaire majoritaire du club. Le nouveau président délégué détient en effet désormais 51% des parts du club, contre 39% à Egon Gindorf. Marc Keller, Patrick Adler, Thierry Wendling et Pierre Schmidt se partagent le reste du gâteau soit les 10% restants.
Objectif maintien
Le début du mois d'octobre est marqué par le décès d'Oscar Heisserer, légende du Racing, seul Alsacien à avoir porté le brassard de capitaine de l'Equipe de France. A 90 ans le meilleur joueur alsacien de l'histoire s'éteint, un (trop) petit hommage lui est rendu avant le match face à Nice sous forme d'une minute de silence. Sur le terrain, tout va mieux. L'arrivée de Duguépéroux a créé l'électrochoc souhaité. Le Racing prend des points et grappille des places au classement. L'objectif : sortir de la zone rouge des reléguables avant la trêve de Noël. Après un match nul à Ajaccio (2-2), Strasbourg remporte son premier succès face à Nice (3-1). Trois points qui font du bien avant le déplacement périlleux chez le leader lyonnais. La logique est respectée (1-0) mais le Racing se rattrape bien début novembre avec un deuxième succès consécutif à la Meinau face à Bordeaux (1-0). La nouvelle défaite à l'extérieur contre l'OM (2-0) n'altère pas l'optimisme alsacien depuis l'arrivée du nouveau coach. Les supporters ne s'y sont pas trompés, Strasbourg opposé à Auxerre empoche trois points de plus. A la faveur de ces victoires précieuses à domicile, le Racing recolle avec les équipes de milieu de tableau. Un redressement confirmé à Lille (1-1) et face à Sochaux (0-0) mais le RCS rechute à Metz (1-0).
Strasbourg et Metz portent plainte
Le derby de l'Est a surtout fait les gros titres des faits divers. Les dirigeants des deux clubs, Strasbourg et Metz, décident de porter plainte contre x suite à des incidents survenus dans les tribunes du stade St Symphorien. Des plaintes déposées après des jets de projectiles et de fumigènes, des dégradations constatées dans le stade ainsi que des violences contre des stadiers. Mais Serge Cayen, responsable de la sécurité du Racing, va plus loin. Dans les DNA du lundi, il montre du doigt les groupes de supporters, notamment les UB90. Dans un communiqué, ces derniers se défendent de cautionner les actes du week-end. Néanmoins, toutes les personnes mises en causes dans les différents incidents verront leur abonnement au stade annulé.
Nancy ne fait pas de cadeaux
Le contentieux entre le Nancy et le Racing tourne au vinaigre en cette fin d'année 2004. Le 16 novembre, le club alsacien avait été condamné à verser 2,1 millions d'euros à l'ASNL dans le cadre de l'affaire du faux passeport de l'ancien joueur argentin Diego Hector Garay. Mais le RCS a décidé de faire appel de cette décision. Cependant, au cours du mois de décembre, le club lorrain décide de réaliser des saisies sur les biens du Racing par voie d'huissiers sur les comptes bancaires du club strasbourgeois, un inventaire du mobilier dans les locaux, ainsi que des saisies chez les partenaires du club. « Nous ne sommes pas des criminels ni des épiciers M. Rousselot [le président de l'ASNL] », a précisé Philippe Ginestet. Le président nancéen a répondu qu'il n'y avait « ni épicier ni criminel [...] mais il y a un jugement qui a condamné le Racing à verser immédiatement à l'AS Nancy-Lorraine la somme de 1,3 million d'euros », un versement partiel de l'amende totale. Le bras de fer est loin d'être terminé. C'est la Cour d'appel de Nancy qui tranchera, le 6 janvier 2005.
Les fêtes au chaud
Finalement, Strasbourg termine l'année 2004 en beauté avec une victoire à domicile contre Rennes (1-0). Le club poursuit aussi son aventure en coupe de la Ligue grâce à une victoire à Troyes (1-3) et un succès au bout du suspense à la maison face à Lille (1-1, 4-2 tab). La Meinau reste donc imprenable depuis le 2 octobre et l'ultime match de Kombouaré contre Nantes (0-2). Grâce à cette suprématie, son successeur, Jacky Duguépéroux a rempli son premier objectif : le Racing n'est plus reléguable à l'issue des matchs allers. Un grand bol d'air avant de débuter la nouvelle année.
L'année 2003 s'est terminée en beauté : victoire 4-2 face à Montpellier assurant aux Strasbourgeois une place dans la première moitié du classement. En coulisses, comme prévu, Alexander Farnerud, 19 ans, rejoint le club alsacien et son frère par la même occasion. Le jeune Suédois a signé un contrat de quatre ans et demi avec le Racing. Mais si l'effectif acquiert un attaquant, les rumeurs annoncent le départ du buteur Ljuboja vers le PSG. Le club de la capitale entre dans la phase active du transfert dès le début de l'année. Intéressé par le profil de passeur-buteur de Daniel Ljuboja, le PSG est prêt à lever la clause du contrat du Serbe à Strasbourg, fixée entre 3 et 3,5 millions d'euros. Paris cherche à inclure dans la transaction l'échange d'un joueur. Bartholomew Ogbeche, qu'Antoine Kombouaré a dirigé avec la CFA du PSG, a été avancé aux dirigeants alsaciens mais ceux-ci préfèrent récupérer l'intégralité de l'argent du transfert. Le Racing, comme beaucoup de clubs en France, ne roule pas sur l'or. Finalement, le transfert qui tarde à se concrétiser a bien lieu, Ljuboja, formé à Sochaux, s'envole vers la capitale.
Le Racing en deuil
Le 9 janvier, le club apprend le décès de son secrétaire général, Jean-Michel Colin à l'âge de 53 ans. Il était également secrétaire du syndicat national des administratifs et assimilés du football. Présent au sein du club strasbourgeois depuis la fin des années 1960, il avait accédé au poste de secrétaire général en 1976.
Le 16 janvier, la série noire continue. Le Racing perd l'un de ses espoirs, Fabrice Viau, 21 ans, qui se tue au volant de sa voiture. Au club depuis 1998, il n'aura disputé que 2 matchs en Ligue 1. Il jouait régulièrement avec la réserve du club alsacien.
Le Racing se fait peur
Sur le plan sportif, l'hiver est rude pour le Racing. Strasbourg accuse le coup pour commencer l'année avec trois défaites face à Guingamp, Auxerre et Lens. Le mois de février est plus clément. Le 7, la victoire face au Mans (3-0) fait du bien. Cependant, le maigre public strasbourgeois et loin de s'imaginer que se sera la dernière de la saison à la Meinau. Le Racing s'abonne aux matchs nuls et pire, aux défaites. Les temps sont durs, le club qui avait pourtant débuté en fanfare, est en chute libre au classement. Mais la victoire sur le fil à Lille (0-1), la série de scores vierges face à Paris, Bastia et Monaco (0-0) et surtout la victoire à Montpellier (1-2) lors de l'avant-dernière journée, garantissent au Racing sa place dans l'élite du foot français. L'entraîneur, Antoine Kombouaré, n'a pas failli à sa mission et prolonge de deux ans avec Strasbourg. L'ancien défenseur du Paris Saint-Germain est donc sous contrat jusqu'en 2007.
En quête d'un buteur
Les joueurs sont en vacances mais les dirigeants du Racing s'activent pour trouver un attaquant avant le début de la saison 2004-2005. Dès fin mai, Florian Maurice, 8 buts en 2003-2004, est approché par Strasbourg. L'ancien Marseillais est libre de tout contrat. D'autres noms sont cités pour enrichir l'effectif alsacien. Mi-juillet, Strasbourg réalise un gros coup. Mickaël Pagis, 31 ans, quitte Sochaux pour le Racing, moyennant une somme estimée aux alentours de 500 000 euros. Le club alsacien achève sa campagne de recrutement avec cette 5ème arrivée, après celles de Karim Haggui, Rémy Vercoutre, Arthur Boka et Stéphane Cassard.
Kombouaré sur la touche
La saison 2004-2005 commence mal : défaites à Bastia (2-1) et face à Toulouse pour le premier match à la Meinau (1-4). Finalement le Racing marque ses premiers points à Saint Etienne (1-1) et face au promu, Istres. Mais Strasbourg ne sort pas la tête de l'eau et enchaîne les contre-performances. Après un revers à Monaco (3-1), le club partage les points avec Lens (2-2) et Caen (0-0). Après la nouvelle défaite à Paris (1-0) et surtout à domicile devant Nantes (0-2), il ne faisait plus de doute que les jours d'Antoine Kombouaré comme entraîneur du RCS était comptés. L'ancien défenseur du FC Nantes et du Paris Saint-Germain est démis de ses fonctions début octobre. « Après un week-end très triste au regard de la performance de l'équipe, qui n'était pas digne sur le terrain, nous avons voulu redonner de l'espoir au club », a commenté Egon Gindorf. Le Racing mise sur Jacky Duguépéroux, 56 ans qui a été choisi pour le replacer. Il connaît bien la maison : ancien joueur du club, il l'a déjà dirigé entre mars 1995 et janvier 1998. Durant ce laps de temps, il a étoffé la vitrine du RCS : Strasbourg a remporté la Coupe de la Ligue en 1997 et disputé une finale de Coupe de France en 1995. Désormais, il va prendre en main une équipe qui occupe la dernière place du classement après quatre nuls et cinq défaites en neuf matches.
Un nouveau président
Pour la troisième fois en sept ans, le RC Strasbourg change de propriétaire au cours du mois d'octobre. Après le Groupe McCormack (IMG), de 1997 à 2003, puis Egon Gindorf, en poste depuis 2003, le club passe entre les mains de Philippe Ginestet. A 38 ans, il est patron d'Eurinvest, une société d'investissements immobiliers, spécialisée dans l'acquisition et la construction de locaux commerciaux en France et en Belgique. L'actuel président du RCS, Egon Gindorf, a créé un poste de président délégué afin que Ginestet puisse préparer au mieux sa succession prévue le 1er juin 2005. Strasbourg a de plus décidé une augmentation de capital et Philippe Ginestet devient l'actionnaire majoritaire du club. Le nouveau président délégué détient en effet désormais 51% des parts du club, contre 39% à Egon Gindorf. Marc Keller, Patrick Adler, Thierry Wendling et Pierre Schmidt se partagent le reste du gâteau soit les 10% restants.
Objectif maintien
Le début du mois d'octobre est marqué par le décès d'Oscar Heisserer, légende du Racing, seul Alsacien à avoir porté le brassard de capitaine de l'Equipe de France. A 90 ans le meilleur joueur alsacien de l'histoire s'éteint, un (trop) petit hommage lui est rendu avant le match face à Nice sous forme d'une minute de silence. Sur le terrain, tout va mieux. L'arrivée de Duguépéroux a créé l'électrochoc souhaité. Le Racing prend des points et grappille des places au classement. L'objectif : sortir de la zone rouge des reléguables avant la trêve de Noël. Après un match nul à Ajaccio (2-2), Strasbourg remporte son premier succès face à Nice (3-1). Trois points qui font du bien avant le déplacement périlleux chez le leader lyonnais. La logique est respectée (1-0) mais le Racing se rattrape bien début novembre avec un deuxième succès consécutif à la Meinau face à Bordeaux (1-0). La nouvelle défaite à l'extérieur contre l'OM (2-0) n'altère pas l'optimisme alsacien depuis l'arrivée du nouveau coach. Les supporters ne s'y sont pas trompés, Strasbourg opposé à Auxerre empoche trois points de plus. A la faveur de ces victoires précieuses à domicile, le Racing recolle avec les équipes de milieu de tableau. Un redressement confirmé à Lille (1-1) et face à Sochaux (0-0) mais le RCS rechute à Metz (1-0).
Strasbourg et Metz portent plainte
Le derby de l'Est a surtout fait les gros titres des faits divers. Les dirigeants des deux clubs, Strasbourg et Metz, décident de porter plainte contre x suite à des incidents survenus dans les tribunes du stade St Symphorien. Des plaintes déposées après des jets de projectiles et de fumigènes, des dégradations constatées dans le stade ainsi que des violences contre des stadiers. Mais Serge Cayen, responsable de la sécurité du Racing, va plus loin. Dans les DNA du lundi, il montre du doigt les groupes de supporters, notamment les UB90. Dans un communiqué, ces derniers se défendent de cautionner les actes du week-end. Néanmoins, toutes les personnes mises en causes dans les différents incidents verront leur abonnement au stade annulé.
Nancy ne fait pas de cadeaux
Le contentieux entre le Nancy et le Racing tourne au vinaigre en cette fin d'année 2004. Le 16 novembre, le club alsacien avait été condamné à verser 2,1 millions d'euros à l'ASNL dans le cadre de l'affaire du faux passeport de l'ancien joueur argentin Diego Hector Garay. Mais le RCS a décidé de faire appel de cette décision. Cependant, au cours du mois de décembre, le club lorrain décide de réaliser des saisies sur les biens du Racing par voie d'huissiers sur les comptes bancaires du club strasbourgeois, un inventaire du mobilier dans les locaux, ainsi que des saisies chez les partenaires du club. « Nous ne sommes pas des criminels ni des épiciers M. Rousselot [le président de l'ASNL] », a précisé Philippe Ginestet. Le président nancéen a répondu qu'il n'y avait « ni épicier ni criminel [...] mais il y a un jugement qui a condamné le Racing à verser immédiatement à l'AS Nancy-Lorraine la somme de 1,3 million d'euros », un versement partiel de l'amende totale. Le bras de fer est loin d'être terminé. C'est la Cour d'appel de Nancy qui tranchera, le 6 janvier 2005.
Les fêtes au chaud
Finalement, Strasbourg termine l'année 2004 en beauté avec une victoire à domicile contre Rennes (1-0). Le club poursuit aussi son aventure en coupe de la Ligue grâce à une victoire à Troyes (1-3) et un succès au bout du suspense à la maison face à Lille (1-1, 4-2 tab). La Meinau reste donc imprenable depuis le 2 octobre et l'ultime match de Kombouaré contre Nantes (0-2). Grâce à cette suprématie, son successeur, Jacky Duguépéroux a rempli son premier objectif : le Racing n'est plus reléguable à l'issue des matchs allers. Un grand bol d'air avant de débuter la nouvelle année.
