Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La rage du temps perdu

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Par il-vecchio
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Après cette autorisation de montée en CFA accordée aux forceps, je propose un petit retour sur le temps précieux que le défenseur de la merguez grillée fit perdre z' unser Racing.

De l'été au printemps, lorsque flétrit l'espoir


A l'été 2012, fleurissaient les rubans bleu à la Meinau où se pressaient des maçons du dimanche malhabiles, mais pleins de bonne volonté pour y aller de leur pose de la première pierre. Au tournant de l'hiver apparurent les premières fissures et au coeur de l'hiver on sentit couver le feu. Une fois de plus le Racing, notre Racing, "unser Racing" comme disait l'homme à la casquette était en feu. Et ce n'est pas à coups de casquette que ce pyromane allait l'éteindre. D'investissement promis il n'y avait nulle trace, des injections de capital claironnées dès le 18 juillet 2011, on ne trouvait pas le moindre kopeck. Il était par contre question de conventions (au pluriel) qui finirent par se réduire à une convention enfin signée le 19 mars 2012.

La signature de cette convention conditionnait depuis deux mois la mise au pot du manipulateur de Blodelsheim. Aigri de n'avoir pu imposer ses conventions innovantes, il décréta qu'il attendrait la validation du papelard en question. Les supps se déchiraient, le staff ne supportait plus ce bonhomme et sa clique, plus particulièrement son cost-killer de flingueur, seul le groupe tenait encore, malgré la menace d'éclatement que faisait peser sur lui, l'amateur de sushis. Mais qui sait si cette menace ne souda pas davantage le groupe autour de François et pour le public?



La montée, enfin un succès après tant d'années d'échecs et autres descentes


12 mai:

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Un match sans relief, mais avec la montée au bout à 3 journées de la fin.
Dans un club normal, mais on est au Racing, koââ, merde, l'entraineur aurait pu se mettre à affiner le recrutement que l'on entame dès février comme le disait Schilles. Ici, rien. La montée était acquise sur le terrain, mais l'on ignorait si les salaires seraient versés jusqu'en fin de saison et les fournisseurs voyaient leurs factures impayées. Certains anciens évoquaient déjà une intersaison comme la précédente.

Mais rien à faire, Beau-Parleur ne payait pas, s'étant d'ailleurs muré dans un épais silence.


Triple audience à la DNCG et recherche de repreneurs


4 juin: Dame DNCG nous fait comparaître. Spielmann et Ancel mettent des godasses deux pointures au-dessous pour ne pas paraître décontractés. La situation est brûlante, la DH menace, les fournisseurs acceptent des paiements très échelonnés afin de permettre au club de régler les salaires. Le matin, les joueurs s'étaient réunis une dernière fois autour de François Keller pour partir en vacances, dans l'inconnu de leur situation professionnelle et salués par Alain Fontanel. Tu parles de vacances!
Décision surprenante de la DNCG qui met le verdict en délibéré avec 850.000 € de déficit. D'autres sont tombés pour moins que ça. Mais l'on continue à perdre du temps et le temps c'est de l'argent.

Depuis avril la mairie cherchait des repreneurs. Le silence était de mise et on finit à grand peine par en trouver. Mais voilà, ils souhaitaient que le communicant de Blodelsheim assume le déficit. Payer? Il ne saurait en être question, le brave homme aurait même souhaité 500.000 € pour une marque payée 150.000€. L'amour du Racing a un prix.

16 juin: L'amour du gourmet aux sushis pour le Racing est tel qu'il déclare à l'un des repreneurs: “Je me fous que le Racing finisse en DH.“ Le commensal de l'Attila-de-Rochefort tient bon. Une ténacité d'un tel niveau est rare (*)

21 juin: Vendu! Enfin! Le Racing, pas l'homme à la casquette, quoique. Vendu deux Euros, la menace de poursuites au pénal pour avoir gardé trop longtemps par devers soi quelques recette revenant de droit au Racing en début de saison ont fini par faire plier l'affairiste. Vendu, certes, mais toujours pas en CFA. Le temps presse pour finaliser la paperasserie nécessaire.

Mais peu importe, la volonté est là et "on repart au combat" lance Egon Gindorf.

26 juin: Seconde audition à la DNCG avec une délégation très politique. Défavorablement connu, la DNCG réclame encore quelques papiers, consciente de l'enjeu politique et de la bonne volonté des repreneurs.

3 juillet: Troisième et dernière audience où la DNCG finit par donner son accord sans conditions.

52 jours ! 52 jours perdus, à cause de l'obstination d'un prétendu investisseur, d'un soi-disant amoureux du Racing, qui s'étant rendu compte qu'il ne parviendrait pas à transformer le Racing en pompe à fric ne poursuivit jamais qu'un seul et unique but, achever (terme choisi à dessein), le travail entamé par Ginette et Jafarschloch.

Rageant!

Rageant, mais un Racing toujours debout, n'en déplaise aux amateurs de sushis.


(*) Les plus attentifs auront trouvé où j'ai pris mon inspiration pour cette phrase.

il-vecchio

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