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- Par rachmaninov
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Attention, Lyon débarque ! L'incontestable leader du football français arrive à la Meinau paré de ses beaux atours européens pour affronter des alsaciens adeptes du bleu de travail. Plongée dans l'univers chic et tendance des Gones...
Une équipe homogène
Le succès de l'OL tient sans doute dans l'équilibre savant de son effectif. Les dirigeants lyonnais semblent avoir trouvé un juste milieu dans plusieurs domaines à commencer par la répartition en âge des joueurs. Ainsi on retrouve quelques joueurs expérimentés comme Coupet, Wiltord et Juninho, des jeunes joueurs comme Berthod, Nilmar, Bergougnoux, Clement. Mais la véritable force lyonnaise est peut-être cette classe entière de joueurs « intermédiaires », à savoir des garçons qui ont autour de 25 ans et qui totalisent déjà une belle expérience au plus haut niveau. Ce sont ces joueurs qui réalisent le tuilage entre les anciens et les petits jeunes, ce sont aussi eux qui constituent la majorité du patrimoine sportif de l'OL.
L'équilibre se manifeste aussi au niveau du statut médiatique des joueurs. Certes l'effectif est de très bonne facture, mais aucun joueur ne sort du lot de façon insolente. Tout au plus peut-on mentionner les stars Juninho et Wiltord, mais leur comportement extra-sportif empreint d'humilité et de bonne humeur leur permet de se fondre dans le collectif tels des caméléons.
Homogénéité, suite et fin : l'équipe lyonnaise ne dispose pas cette année de véritable buteur attitré (Elber a joué les arlésiennes...). Les attaquants se répartissent les buts sans qu'aucun ne parvienne vraiment à tirer la couverture vers lui. Tout ceci permet de limiter les risques de « prise de melon » ou de dépendance de l'équipe envers un joueur. Les perfectionnistes objecteront que cette absence de buteur pourrait être préjudiciable lors des échéances européennes à venir, lors de rencontres où chaque demi-occasion vaut une fortune.
Quand la formation à la lyonnaise s'affirme...
Un des points noirs de l'OL ces dernières saisons était de ne voir quasiment aucun jeune de son équipe réserve et de son centre parvenir à s'imposer en équipe première. Les joueurs formés à Lyon étaient contraints de s'exiler dans des clubs moins huppés pour trouver du temps de jeu. Depuis un peu plus d'une saison, les choses semblent avoir évolué. Berthod s'est fait une place sur la gauche de la défense lyonnaise, Bergougnoux s'est montré décisif lors de toutes ses dernières rentrées s'affirmant ainsi comme un joker de luxe, Clément a lui aussi brillé lors de ses apparitions. N'oublions pas le petit prodige Hatem Ben Arfa, sévèrement blessé mais qui aura toute la latitude de se mettre en valeur la saison prochaine. Bref, le centre de formation semble enfin capable de sortir des joueurs au niveau de l'équipe première, un nouvel atout pour le club !
Des bémols (il en faut bien...)
Tout n'est pas rose sous le soleil rhodanien. L'entraîneur Paul Le Guen arrive en fin de contrat et n'a toujours pas prolongé. La rumeur annonce d'ailleurs le retour de ce dernier au PSG pour la saison prochaine. Rien d'officiel pour l'instant, mais l'incertitude pesant autour du sort de Le Guen pourrait provoquer des tensions et donc gripper la belle machine lyonnaise. L'intersaison risque aussi d'être éprouvante car il faudra résister aux offres faramineuses qui ne vont pas manquer d'arriver sur le bureau d'Aulas de la part de grands clubs pour s'attacher les services de joueurs « monstrueux » comme Essien... Mais l'OL n'est-il pas un grand club ?!
On peut aussi évoquer le cas du président Aulas. Nul ne peut nier l'efficacité de ses méthodes. Reste que le personnage agace la France du football (jalousie ?), personnage qui contribue à lui seul à restreindre la côte de popularité du club dans l'hexagone. Du coup, malgré des résultats sportifs exceptionnels, l'OL jouit d'une côte nationale de sympathie inférieure à celle de clubs comme St Etienne ou Marseille. Reste que les détracteurs de Jean-Michel Aulas risquent de devoir patienter avant de le voir dégringoler. En sport, la raison des vainqueurs est toujours la meilleure. Mais le vent peut tourner, peut-être à la Meinau qui semble devenue inexpugnable !
Le succès de l'OL tient sans doute dans l'équilibre savant de son effectif. Les dirigeants lyonnais semblent avoir trouvé un juste milieu dans plusieurs domaines à commencer par la répartition en âge des joueurs. Ainsi on retrouve quelques joueurs expérimentés comme Coupet, Wiltord et Juninho, des jeunes joueurs comme Berthod, Nilmar, Bergougnoux, Clement. Mais la véritable force lyonnaise est peut-être cette classe entière de joueurs « intermédiaires », à savoir des garçons qui ont autour de 25 ans et qui totalisent déjà une belle expérience au plus haut niveau. Ce sont ces joueurs qui réalisent le tuilage entre les anciens et les petits jeunes, ce sont aussi eux qui constituent la majorité du patrimoine sportif de l'OL.
L'équilibre se manifeste aussi au niveau du statut médiatique des joueurs. Certes l'effectif est de très bonne facture, mais aucun joueur ne sort du lot de façon insolente. Tout au plus peut-on mentionner les stars Juninho et Wiltord, mais leur comportement extra-sportif empreint d'humilité et de bonne humeur leur permet de se fondre dans le collectif tels des caméléons.
Homogénéité, suite et fin : l'équipe lyonnaise ne dispose pas cette année de véritable buteur attitré (Elber a joué les arlésiennes...). Les attaquants se répartissent les buts sans qu'aucun ne parvienne vraiment à tirer la couverture vers lui. Tout ceci permet de limiter les risques de « prise de melon » ou de dépendance de l'équipe envers un joueur. Les perfectionnistes objecteront que cette absence de buteur pourrait être préjudiciable lors des échéances européennes à venir, lors de rencontres où chaque demi-occasion vaut une fortune.
Quand la formation à la lyonnaise s'affirme...
Un des points noirs de l'OL ces dernières saisons était de ne voir quasiment aucun jeune de son équipe réserve et de son centre parvenir à s'imposer en équipe première. Les joueurs formés à Lyon étaient contraints de s'exiler dans des clubs moins huppés pour trouver du temps de jeu. Depuis un peu plus d'une saison, les choses semblent avoir évolué. Berthod s'est fait une place sur la gauche de la défense lyonnaise, Bergougnoux s'est montré décisif lors de toutes ses dernières rentrées s'affirmant ainsi comme un joker de luxe, Clément a lui aussi brillé lors de ses apparitions. N'oublions pas le petit prodige Hatem Ben Arfa, sévèrement blessé mais qui aura toute la latitude de se mettre en valeur la saison prochaine. Bref, le centre de formation semble enfin capable de sortir des joueurs au niveau de l'équipe première, un nouvel atout pour le club !
Des bémols (il en faut bien...)
Tout n'est pas rose sous le soleil rhodanien. L'entraîneur Paul Le Guen arrive en fin de contrat et n'a toujours pas prolongé. La rumeur annonce d'ailleurs le retour de ce dernier au PSG pour la saison prochaine. Rien d'officiel pour l'instant, mais l'incertitude pesant autour du sort de Le Guen pourrait provoquer des tensions et donc gripper la belle machine lyonnaise. L'intersaison risque aussi d'être éprouvante car il faudra résister aux offres faramineuses qui ne vont pas manquer d'arriver sur le bureau d'Aulas de la part de grands clubs pour s'attacher les services de joueurs « monstrueux » comme Essien... Mais l'OL n'est-il pas un grand club ?!
On peut aussi évoquer le cas du président Aulas. Nul ne peut nier l'efficacité de ses méthodes. Reste que le personnage agace la France du football (jalousie ?), personnage qui contribue à lui seul à restreindre la côte de popularité du club dans l'hexagone. Du coup, malgré des résultats sportifs exceptionnels, l'OL jouit d'une côte nationale de sympathie inférieure à celle de clubs comme St Etienne ou Marseille. Reste que les détracteurs de Jean-Michel Aulas risquent de devoir patienter avant de le voir dégringoler. En sport, la raison des vainqueurs est toujours la meilleure. Mais le vent peut tourner, peut-être à la Meinau qui semble devenue inexpugnable !
