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- Par kibitz
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A la Meinau, le Racing célèbre les fêtes de Noël, tandis qu'une partie de ses supporters célèbrent à leur manière la situation actuelle...
Le dernier match de l'année à la Meinau étant la rencontre de gala face à l'OM, ce RCS-Sochaux est donc l'occasion de fêter Noël avant l'heure tout en remplissant dignement le stade. 7 000 jeunes licenciés de la LAFA ont été invités, et peuvent dès l'ouverture des grilles admirer les décorations de Noël qui colorent les alentours du stade, avec notamment les désormais fameuses guirlandes bleues dans les arbres, déjà utilisées l'an dernier. La BNP et Europa Park, parrains du match, participent largement à cet avant-match festif pour les plus jeunes, avec la présence de stands et la distribution de cadeaux et de "clac-clac" gonflables. La souris d'Europa Park est évidemment présente, en tenue de Noël, ce qui ne manque pas de ravir les plus petits.
A 19h, alors que le stade est encore désespérément vide, des acrobates (sur échasses et sur boule), d'autres mascottes et le Père Noël font un tour de terrain pour saluer les enfants déjà installés dans les gradins, avec en prime Virginie Schaeffer qui les accompagne avec des chansons de Noël. Comme il l'a montré par le passé, le Racing continue donc à soigner son public, bien que les résultats ne suivent pas. Et justement, le ton monte dans les gradins. Peu après que les joueurs aient pénétré sur la pelouse pour s'échauffer, une banderole cinglante est brandie dans la partie basse du Kop, vidée pour l'occasion : « Joueurs, actionnaires : deux belles équipes de bouffons qui nous prennent pour des cons ». Le message est clair, et vise tout à la fois la situation dramatique en championnat que le dénouement rocambolesque de la prise de pouvoir au RCS. En bref, comme cela avait déjà été exprimé lors de la saison 1999-2000, « assez d'histoires, des victoires ». Mais la banderole n'est pas du tout du goût de la sécurité (des dirigeants du club ?) qui la fait retirer. Bien que tout le monde loue la patience dont fait preuve le public de la Meinau, toujours dans l'attente d'une première victoire en championnat après 16 journées (bientôt 17 !), tout mouvement d'humeur trop grinçant semble visiblement interdit. C'est ça aussi, la magie de Noël...
Quoi qu'il en soit, le stade se remplit doucement, pour atteindre au final plus de 21 000 personnes qui se sont encore déplacées, preuve s'il en fallait que malgré tout, il se passe quelque chose cette saison, même si on préférerait qu'il se passe quelque chose sur le terrain. La Meinau n'est donc pas pleine, mais très dignement remplie si l'on considère les températures, la situation au classement et la concurrence de Miss France à la télé !
Alors que l'heure du coup d'envoi approche, le bas du Kop reste vide, les habitués de la partie basse étant invités à prendre temporairement place en haut. Un tifo est en effet prévu dans la zone supérieure du Kop, souvent plus clairsemée, et chacun se déplace donc pour la réussite de l'animation. Celle-ci est dédiée aux supporters sochaliens, qui s'étaient fait remarquer la saison précédente avec leur banderole « On croyait que la Coupe de la Ligue était française » : lorsque les deux équipes arrivent sur la pelouse, un grand drapeau alsacien se dessine au gré des drapeaux installés minutieusement à l'avance, accompagné de la bandrole « Un peu d'histoire, un devoir de mémoire ». Puis, toujours à l'aide de drapeaux, c'est le drapeau tricolore français qui succède immédiatement au drapeau alsacien, avec le message suivant « L'Alsace est française, ne vous en déplaise ». La manoeuvre est parfaitement effectuée, grâce aux corrections de dernière minute, et l'animation est un succès malgré la difficulté. La Marseillaise est ensuite entonnée fièrement deux fois à l'adresse des Sochaliens, et le match peut débuter sous les premiers encouragements lancés depuis le Kop, bien accompagné par les clac-clac des milliers de jeunes. Pendant ce temps, Cassard (parrain du Telethon pour le Bas-Rhin) et un jeune donnent le coup d'envoi, en cette soirée dédiée aussi au Téléthon (avec notamment 1 euro reversé par article vendu dans les boutiques du stade).
La rencontre démarre en trombe, sous la houlette notamment d'Arrache et de ses déboulés côté gauche, et l'ambiance accompagne ce bon début de partie. Le match va ensuite devenir plus terne, mais malgré cela, encore une fois, le Kop ne lâche pas et maintient ses encouragements, même s'il est moins aidé par le reste du public qu'en début de saison. Heureusement les enfants sont tout à leur joie d'être là, ce qui n'est pas plus mal ! En début de seconde mi-temps, les ultras strasbourgeois, après la leçon de début de match, finissent de régler leurs comptes avec leurs homologues sochaliens, en exhibant une autre banderole à leur attention : « Xénophobie, lâcheté, mythomanie : Sochalien, va te faire soigner », qui en appellera sans doute d'autres... Des torches apparaissent également ça et là dans la partie basse et au-dessus d'une des portes, ce qui vaut une autre intervention de la sécurité, qui aura arrêté trois fans strasbourgeois au final (dont deux au moins seront innocentés le lendemain). Entre règlements de compte physiques tolérés entre groupes de supporters et censure, chacun se fera une idée sur le choix des priorités en matière d'ordre public...
Quoi qu'il en soit, on espère toujours une victoire du Racing. Pas que l'équipe brille par sa volonté d'aller de l'avant ou le nombre de ses occasions (bien qu'on ait déjà vu pire cette saison...), mais parce que Sochaux produit un jeu encore plus indigne ! Donc forcément, on veut encore y croire, et de fait les encouragements restent d'un bon niveau, tandis que les supporters sochaliens baissent eux d'un ton. Environ 600-700, ils se sont en effet fait remarquer par leurs tifos et leur motivation, mais ils vont s'éteindre au fur et à mesure qu'approche la fin de la rencontre... Hélas, le sort en est jeté, les Strasbourgeois restent pour la plupart cloîtrés en défense, malgré les arrêts de jeu, et encore on s'énerve contre ce manque d'entrain... ou cette peur... Bref, au coup de sifflet final, le dépit règne encore à la Meinau, et comme souvent, il n'y a même pas de véritable bronca. Tout au plus peut-on entendre quelques sifflets, mais cette équipe peut décidément remercier le ciel d'avoir un public aussi clément... ou résigné...
A 19h, alors que le stade est encore désespérément vide, des acrobates (sur échasses et sur boule), d'autres mascottes et le Père Noël font un tour de terrain pour saluer les enfants déjà installés dans les gradins, avec en prime Virginie Schaeffer qui les accompagne avec des chansons de Noël. Comme il l'a montré par le passé, le Racing continue donc à soigner son public, bien que les résultats ne suivent pas. Et justement, le ton monte dans les gradins. Peu après que les joueurs aient pénétré sur la pelouse pour s'échauffer, une banderole cinglante est brandie dans la partie basse du Kop, vidée pour l'occasion : « Joueurs, actionnaires : deux belles équipes de bouffons qui nous prennent pour des cons ». Le message est clair, et vise tout à la fois la situation dramatique en championnat que le dénouement rocambolesque de la prise de pouvoir au RCS. En bref, comme cela avait déjà été exprimé lors de la saison 1999-2000, « assez d'histoires, des victoires ». Mais la banderole n'est pas du tout du goût de la sécurité (des dirigeants du club ?) qui la fait retirer. Bien que tout le monde loue la patience dont fait preuve le public de la Meinau, toujours dans l'attente d'une première victoire en championnat après 16 journées (bientôt 17 !), tout mouvement d'humeur trop grinçant semble visiblement interdit. C'est ça aussi, la magie de Noël...
Quoi qu'il en soit, le stade se remplit doucement, pour atteindre au final plus de 21 000 personnes qui se sont encore déplacées, preuve s'il en fallait que malgré tout, il se passe quelque chose cette saison, même si on préférerait qu'il se passe quelque chose sur le terrain. La Meinau n'est donc pas pleine, mais très dignement remplie si l'on considère les températures, la situation au classement et la concurrence de Miss France à la télé !
Alors que l'heure du coup d'envoi approche, le bas du Kop reste vide, les habitués de la partie basse étant invités à prendre temporairement place en haut. Un tifo est en effet prévu dans la zone supérieure du Kop, souvent plus clairsemée, et chacun se déplace donc pour la réussite de l'animation. Celle-ci est dédiée aux supporters sochaliens, qui s'étaient fait remarquer la saison précédente avec leur banderole « On croyait que la Coupe de la Ligue était française » : lorsque les deux équipes arrivent sur la pelouse, un grand drapeau alsacien se dessine au gré des drapeaux installés minutieusement à l'avance, accompagné de la bandrole « Un peu d'histoire, un devoir de mémoire ». Puis, toujours à l'aide de drapeaux, c'est le drapeau tricolore français qui succède immédiatement au drapeau alsacien, avec le message suivant « L'Alsace est française, ne vous en déplaise ». La manoeuvre est parfaitement effectuée, grâce aux corrections de dernière minute, et l'animation est un succès malgré la difficulté. La Marseillaise est ensuite entonnée fièrement deux fois à l'adresse des Sochaliens, et le match peut débuter sous les premiers encouragements lancés depuis le Kop, bien accompagné par les clac-clac des milliers de jeunes. Pendant ce temps, Cassard (parrain du Telethon pour le Bas-Rhin) et un jeune donnent le coup d'envoi, en cette soirée dédiée aussi au Téléthon (avec notamment 1 euro reversé par article vendu dans les boutiques du stade).
La rencontre démarre en trombe, sous la houlette notamment d'Arrache et de ses déboulés côté gauche, et l'ambiance accompagne ce bon début de partie. Le match va ensuite devenir plus terne, mais malgré cela, encore une fois, le Kop ne lâche pas et maintient ses encouragements, même s'il est moins aidé par le reste du public qu'en début de saison. Heureusement les enfants sont tout à leur joie d'être là, ce qui n'est pas plus mal ! En début de seconde mi-temps, les ultras strasbourgeois, après la leçon de début de match, finissent de régler leurs comptes avec leurs homologues sochaliens, en exhibant une autre banderole à leur attention : « Xénophobie, lâcheté, mythomanie : Sochalien, va te faire soigner », qui en appellera sans doute d'autres... Des torches apparaissent également ça et là dans la partie basse et au-dessus d'une des portes, ce qui vaut une autre intervention de la sécurité, qui aura arrêté trois fans strasbourgeois au final (dont deux au moins seront innocentés le lendemain). Entre règlements de compte physiques tolérés entre groupes de supporters et censure, chacun se fera une idée sur le choix des priorités en matière d'ordre public...
Quoi qu'il en soit, on espère toujours une victoire du Racing. Pas que l'équipe brille par sa volonté d'aller de l'avant ou le nombre de ses occasions (bien qu'on ait déjà vu pire cette saison...), mais parce que Sochaux produit un jeu encore plus indigne ! Donc forcément, on veut encore y croire, et de fait les encouragements restent d'un bon niveau, tandis que les supporters sochaliens baissent eux d'un ton. Environ 600-700, ils se sont en effet fait remarquer par leurs tifos et leur motivation, mais ils vont s'éteindre au fur et à mesure qu'approche la fin de la rencontre... Hélas, le sort en est jeté, les Strasbourgeois restent pour la plupart cloîtrés en défense, malgré les arrêts de jeu, et encore on s'énerve contre ce manque d'entrain... ou cette peur... Bref, au coup de sifflet final, le dépit règne encore à la Meinau, et comme souvent, il n'y a même pas de véritable bronca. Tout au plus peut-on entendre quelques sifflets, mais cette équipe peut décidément remercier le ciel d'avoir un public aussi clément... ou résigné...
